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Appendice 5b : Comment observer le sabbat à l’époque moderne

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Cette page fait partie de la série sur le 4ᵉ commandement : Le sabbat :

  1. Appendice 5a : Le sabbat et le jour pour aller à l’église, deux choses différentes
  2. Appendice 5b : Comment observer le sabbat à l’époque moderne (Page actuelle).
  3. Appendice 5c : Mettre en pratique les principes du sabbat dans la vie quotidienne
  4. Appendice 5d : La nourriture le jour du sabbat — Guide pratique
  5. Appendice 5e : Les déplacements le jour du sabbat
  6. Appendice 5f : Technologie et divertissement le jour du sabbat
  7. Appendice 5g : Travail et sabbat — Naviguer dans les défis du monde réel

DÉCIDER D’OBSERVER LE SABBAT

Dans l’article précédent, nous avons établi que le commandement du sabbat s’applique toujours aux chrétiens aujourd’hui et que l’observer est bien plus que choisir un jour pour aller à l’église. Nous passons maintenant au côté pratique : comment réellement respecter le quatrième commandement une fois que vous avez décidé de l’obéir. Beaucoup de lecteurs arrivent à ce point sans expérience du sabbat — peut-être catholiques, orthodoxes, baptistes, méthodistes, pentecôtistes ou d’une autre dénomination — et ils veulent honorer le septième jour tout en restant là où ils sont. Cet appendice est pour vous. Il vise à vous aider à comprendre ce que Dieu exige, à séparer la vérité biblique de la tradition humaine et à vous donner des principes pratiques pour observer le sabbat de manière fidèle, joyeuse et adaptée à la vie moderne. Pourtant, il est crucial de se rappeler que le quatrième commandement n’est pas un devoir isolé mais fait partie de la Loi sainte et éternelle de Dieu. Observer le sabbat ne remplace pas les autres commandements de Dieu ; au contraire, cela découle naturellement d’une vie consacrée à l’ensemble de Sa Loi.

LE CŒUR DE L’OBSERVANCE DU SABBAT : SAINTETÉ ET REPOS

SABBAT ET SAINTETÉ

La sainteté signifie être mis à part pour l’usage de Dieu. Tout comme le tabernacle était séparé de l’usage commun, ainsi le sabbat est mis à part des autres jours de la semaine. Dieu l’a montré à la création lorsqu’Il a cessé Son œuvre le septième jour et l’a sanctifié (Genèse 2:2-3), établissant le modèle pour Son peuple. Exode 20:8-11 nous appelle à « nous souvenir du sabbat » et à « le sanctifier », montrant que la sainteté n’est pas un supplément facultatif mais l’essence même du quatrième commandement. En pratique, la sainteté signifie façonner les heures du sabbat pour qu’elles se tournent vers Dieu — s’éloigner des activités qui nous ramènent aux routines ordinaires et remplir ce temps d’éléments qui approfondissent notre conscience de Lui.

SABBAT ET REPOS

Parallèlement à la sainteté, le sabbat est aussi un jour de repos. En hébreu, שָׁבַת (shavat) signifie « cesser » ou « arrêter ». Dieu a cessé Son œuvre créatrice, non parce qu’Il était fatigué, mais pour donner à Son peuple le modèle du repos. Ce repos est plus qu’une simple pause dans le travail physique ; il s’agit de sortir du cycle normal de travail et de consommation pour expérimenter la présence, le rafraîchissement et l’ordre de Dieu. C’est une pause délibérée pour reconnaître Dieu comme Créateur et Soutien, Lui faisant confiance pour prendre soin de nous pendant que nous cessons nos efforts. En embrassant ce rythme, les croyants commencent à voir le sabbat non comme une interruption mais comme un don hebdomadaire — un temps sacré pour réaligner nos priorités et renouveler notre relation avec Celui qui nous a créés.

L’UNIQUE CARACTÈRE DU SABBAT

Le sabbat est unique parmi les commandements de Dieu. Il est enraciné dans la création elle-même, sanctifié avant qu’il n’y ait une nation d’Israël, et il se concentre sur le temps plutôt que sur le comportement seul. Contrairement aux autres commandements, le sabbat exige un acte conscient de mise à part de nos routines normales tous les sept jours. Pour ceux qui ne l’ont jamais pratiqué auparavant, cela peut sembler à la fois excitant et intimidant. Pourtant, c’est précisément ce rythme — sortir de l’ordinaire pour entrer dans le repos appointé par Dieu — qui devient un test hebdomadaire de foi et un signe puissant de notre confiance en Sa provision.

LE SABBAT COMME TEST HEBDOMADAIRE DE FOI

Cela fait du sabbat non seulement une observance hebdomadaire mais aussi un test récurrent de foi. Tous les sept jours, les croyants sont appelés à se détourner de leur propre travail et des pressions du monde pour faire confiance à Dieu qui pourvoira à leurs besoins. Dans l’ancien Israël, cela signifiait recueillir deux fois plus de manne le sixième jour et faire confiance pour qu’elle dure jusqu’au septième (Exode 16:22) ; à l’époque moderne, cela implique souvent d’organiser ses horaires de travail, ses finances et ses responsabilités afin que rien n’empiète sur les heures sacrées. Observer le sabbat de cette manière enseigne la dépendance à la provision de Dieu, le courage de résister aux pressions extérieures et la volonté d’être différent dans une culture qui valorise la productivité constante. Avec le temps, ce rythme forme une colonne vertébrale spirituelle d’obéissance — qui entraîne le cœur à faire confiance à Dieu non seulement un jour par semaine mais chaque jour et dans chaque domaine de la vie.

QUAND LE SABBAT COMMENCE ET SE TERMINE

Le premier et le plus élémentaire aspect de l’observance du sabbat est de savoir quand il commence et quand il se termine. Dans la Torah, nous voyons que Dieu a établi le sabbat comme une période de vingt-quatre heures du soir au soir, et non du lever au lever ou de minuit à minuit. Dans Lévitique 23:32, concernant le Jour des Expiations (qui suit le même principe de timing), Dieu dit : « du soir au soir vous observerez votre sabbat. » Ce principe s’applique également au sabbat hebdomadaire : le jour commence au coucher du soleil du sixième jour (vendredi) et se termine au coucher du soleil du septième jour (samedi). En hébreu, cela s’exprime ainsi : מֵעֶרֶב עַד־עֶרֶב (me’erev ‘ad-‘erev) — « du soir au soir. » Comprendre ce timing est fondamental pour honorer correctement le sabbat à toute époque.

PRATIQUE HISTORIQUE ET JOUR HÉBREU

Ce calcul du soir au soir est profondément enraciné dans le concept hébreu du temps. Dans Genèse 1, chaque jour de la création est décrit comme « il y eut un soir, il y eut un matin », montrant que dans le calendrier de Dieu, un nouveau jour commence au coucher du soleil. C’est pourquoi les Juifs du monde entier allument des bougies et accueillent le sabbat au coucher du soleil le vendredi soir, une tradition qui reflète le modèle biblique. Bien que le judaïsme rabbinique ait développé plus tard des coutumes supplémentaires, la frontière biblique de base « du coucher au coucher » reste claire et inchangée. Même à l’époque de Jésus, nous voyons ce modèle reconnu ; par exemple, Luc 23:54-56 décrit les femmes se reposant « le jour du sabbat » après avoir préparé les aromates avant le coucher du soleil.

APPLICATION PRATIQUE AUJOURD’HUI

Pour les chrétiens qui cherchent à honorer le sabbat aujourd’hui, la manière la plus simple de commencer est de marquer le coucher du soleil du vendredi comme le début de votre repos sabbatique. Cela peut être aussi simple que de régler une alarme ou de suivre un tableau local des couchers du soleil. En hébreu, le vendredi s’appelle יוֹם שִׁשִּׁי (yom shishi) — « le sixième jour » — et le samedi s’appelle שַׁבָּת (Shabbat) — « sabbat. » Lorsque le soleil se couche sur yom shishi, Shabbat commence. En vous préparant à l’avance — en terminant le travail, les tâches ménagères ou les courses avant le coucher du soleil — vous créez une transition paisible vers les heures sacrées. Ce rythme aide à bâtir la constance et indique à la famille, aux amis et même aux employeurs que ce temps est mis à part pour Dieu.

LE REPOS : ÉVITER LES DEUX EXTRÊMES

En pratique, les chrétiens tombent souvent dans l’un des deux extrêmes lorsqu’ils essaient de « se reposer » le jour du sabbat. Un extrême traite le sabbat comme une inactivité totale : vingt-quatre heures à ne rien faire sauf dormir, manger et lire du matériel religieux. Bien que cela reflète un désir d’éviter de briser le commandement, cela peut manquer la joie et la dimension relationnelle du jour. L’autre extrême traite le sabbat comme une liberté de travail et une permission pour un divertissement centré sur soi — restaurants, sports, visionnage excessif d’émissions ou transformer le jour en mini-vacances. Bien que cela puisse sembler du repos, cela peut facilement remplacer la sainteté du jour par des distractions.

LE VÉRITABLE REPOS DU SABBAT

La vision biblique du repos du sabbat se situe entre ces deux extrêmes. Il s’agit de cesser le travail ordinaire pour consacrer son temps, son cœur et son attention à Dieu (sainteté = mis à part pour Dieu). Cela peut inclure le culte, la communion avec la famille et d’autres croyants, des actes de miséricorde, la prière, l’étude et des promenades tranquilles dans la nature — des activités qui rafraîchissent l’âme sans la ramener au train-train quotidien ni l’orienter vers un divertissement séculier. Ésaïe 58:13-14 donne le principe : détourner son pied de faire son propre plaisir le jour saint de Dieu et appeler le sabbat un délice. En hébreu, le mot pour délice ici est עֹנֶג (oneg) — une joie positive enracinée en Dieu. C’est ce type de repos qui nourrit à la fois le corps et l’esprit et honore le Seigneur du sabbat.


Appendice 5a : Le Jour du Sabbat et les Jours de Fréquentation de l’Église : Deux Choses Différentes

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Cette page fait partie de la série sur le 4ᵉ commandement : Le sabbat :

  1. Appendice 5a : Le sabbat et le jour pour aller à l’église, deux choses différentes (Page actuelle).
  2. Appendice 5b : Comment observer le sabbat à l’époque moderne
  3. Appendice 5c : Mettre en pratique les principes du sabbat dans la vie quotidienne
  4. Appendice 5d : La nourriture le jour du sabbat — Guide pratique
  5. Appendice 5e : Les déplacements le jour du sabbat
  6. Appendice 5f : Technologie et divertissement le jour du sabbat
  7. Appendice 5g : Travail et sabbat — Naviguer dans les défis du monde réel

QUEL EST LE JOUR POUR ALLER À L’ÉGLISE ?

PAS DE COMMANDEMENT SUR UN JOUR SPÉCIFIQUE POUR LE CULTE

Commençons cette étude en allant droit au but : il n’y a pas de commandement de Dieu qui indique quel jour un chrétien doit aller à l’église, mais il y en a un qui détermine le jour où il doit se reposer.

Le chrétien peut être pentecôtiste, baptiste, catholique, presbytérien, ou de toute autre dénomination, assister au culte et aux études bibliques le dimanche ou tout autre jour, mais cela ne le dispense pas de l’obligation de se reposer le jour ordonné par Dieu : le septième jour.

LE CULTE PEUT AVOIR LIEU N’IMPORTE QUEL JOUR

Dieu n’a jamais stipulé quel jour ses enfants ici-bas devaient l’adorer : ni samedi, ni dimanche, ni lundi, ni mardi, etc.

Chaque jour où le chrétien veut adorer Dieu par ses prières, ses louanges et ses études, il peut le faire, seul, en famille ou en groupe. Le jour où il se réunit avec ses frères pour adorer Dieu n’a rien à voir avec le quatrième commandement et n’est lié à aucun autre commandement donné par Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit.

LE COMMANDEMENT DU SEPTIÈME JOUR

LE REPOS, ET NON L’ADORATION, EST AU CENTRE DES PRÉOCCUPATIONS

Si Dieu voulait vraiment que ses enfants se rendent au tabernacle, au temple ou à l’église le jour du sabbat (ou du dimanche), il aurait évidemment mentionné ce détail important dans le commandement.

Mais, comme nous le verrons plus loin, cela n’a jamais été le cas. Le commandement dit seulement que nous ne devons pas travailler ou forcer qui que ce soit, pas même les animaux, à travailler le jour que Lui, Dieu, a sanctifié.

POUR QUELLE RAISON DIEU A-T-IL RÉSERVÉ LE SEPTIÈME JOUR ?

Dieu mentionne le sabbat comme un jour saint (séparé, consacré) à de nombreux endroits dans les Saintes Écritures, en commençant par la semaine de la création : « Dieu acheva au septième jour l’œuvre qu’il avait faite, et il se reposa [Heb. שׁבת (Shabbat) v. cesser, se reposer, se désister] en ce jour de toute l’œuvre qu’il avait faite. Dieu bénit le septième jour et le sanctifia [héb. קדוש (kadosh) adj. saint, consacré, mis à part], parce qu’en lui il se reposa de toute l’œuvre qu’il avait créée et faite » (Genèse 2:2-3).

Dans cette première mention du sabbat, Dieu pose les bases du commandement qu’il nous donnera plus tard de manière plus détaillée, à savoir :

  1. Le Créateur a séparé ce jour des six jours qui l’ont précédé (dimanche, lundi, mardi, etc.).
  2. Il s’est reposé ce jour-là. Nous savons évidemment que le Créateur n’a pas besoin de se reposer, puisque Dieu est Esprit (Jean 4:24). Cependant, Il a utilisé ce langage humain, connu en théologie sous le nom d’anthropomorphisme, pour nous faire comprendre ce qu’Il attend de Ses enfants sur terre le septième jour : le repos, en hébreu Shabbat.
Jardin d'Eden avec des arbres fruitiers, des animaux et une rivière.
Le septième jour, Dieu avait achevé l’œuvre qu’il avait faite ; il se reposa donc de toute son œuvre le septième jour. Dieu bénit le septième jour et le sanctifia, parce qu’il se reposa au septième jour de tout le travail de création qu’il avait fait.

LE SABBAT ET LE PÉCHÉ

Le fait que la sanctification (ou séparation) du septième jour des autres jours se soit produite si tôt dans l’histoire de l’humanité est important car il montre clairement que le désir du Créateur de nous voir nous reposer spécifiquement ce jour-là n’est pas lié au péché, puisque le péché n’existait pas encore sur terre. Cela indique qu’au ciel et sur la nouvelle terre, nous continuerons à nous reposer le septième jour.

LE SABBAT ET LE JUDAÏSME

Notons également qu’il ne s’agit pas d’une tradition du judaïsme, puisque Abraham, qui a donné naissance aux juifs, n’est apparu que plusieurs siècles plus tard. Il s’agit plutôt de montrer à Ses vrais enfants sur terre Son comportement en ce jour, afin que nous puissions imiter notre Père, à l’instar de Jésus : « En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, sinon ce qu’il voit faire au Père ; car tout ce qu’il fait, le Fils le fait aussi » (Jean 5:19).

PLUS DE DÉTAILS SUR LE QUATRIÈME COMMANDEMENT

LE SEPTIÈME JOUR DANS LA GENÈSE

Il s’agit de la référence à la Genèse, qui indique clairement que le Créateur a séparé le septième jour de tous les autres et qu’il s’agit d’un jour de repos.

Jusqu’à présent, dans la Bible, le Seigneur n’avait pas précisé ce que l’homme, créé la veille, devait faire le septième jour. Ce n’est que lorsque le peuple élu a commencé son voyage vers la terre promise que Dieu lui a donné des instructions détaillées sur le septième jour.

Après 400 ans d’esclavage dans un pays païen, le peuple élu avait besoin d’éclaircissements sur le septième jour. C’est ce que Dieu lui-même a écrit sur une tablette de pierre afin que tout le monde comprenne que c’est Dieu, et non un être humain, qui a donné ces ordres.

LE QUATRIÈME COMMANDEMENT DANS SON INTÉGRALITÉ

Voyons ce que Dieu a écrit au sujet du septième jour dans son intégralité :
« Souviens-toi du sabbat [Héb. שׁבת (Shabbat) v. cesser, se reposer, se désister], pour le sanctifier [Héb. קדש (kadesh) v. sanctifier, consacrer]. Pendant six jours tu travailleras, et tu feras tout ton ouvrage. מלאכה (m’larrá) n.d. travail, occupation] ; mais le septième jour [Heb. ום השׁביעי (uma shivi-i) septième jour] est le repos de l’Éternel, ton Dieu. Tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton animal, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Éternel a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du sabbat et l’a sanctifié » (Exode 20:8-11).

POURQUOI LE COMMANDEMENT COMMENCE-T-IL PAR LE VERBE « SE SOUVENIR » ?

LE RAPPEL D’UNE PRATIQUE EXISTANTE

Le fait que Dieu commence le commandement par le verbe « se souvenir » [Héb. זכר (zakar) v. se souvenir, rappeler] montre clairement que se reposer le septième jour n’était pas quelque chose de nouveau pour son peuple.

En raison de leur statut d’esclave en Égypte, ils ne pouvaient pas le faire souvent ou de la bonne manière. Notons également que ce commandement est de loin le plus détaillé des 10 commandements donnés au peuple, puisqu’il occupe un tiers des versets de la Bible consacrés aux commandements.

L’OBJECTIF DU COMMANDEMENT

Nous pourrions parler longuement de ce passage de l’Exode, mais je veux me concentrer sur l’objectif de cette étude : montrer que le Seigneur n’a rien mentionné dans le quatrième commandement concernant l’adoration de Dieu, le fait de se rassembler dans un lieu pour chanter, prier ou étudier la Bible.

Ce qu’il a souligné, c’est que nous devons nous rappeler que c’est ce jour, le septième, qu’il a sanctifié et mis à part comme jour de repos.

LE REPOS EST OBLIGATOIRE POUR TOUS

Le commandement de Dieu de se reposer le septième jour est si sérieux qu’il l’a étendu à nos visiteurs (étrangers), à nos employés (serviteurs) et même à nos animaux, en précisant clairement qu’aucun travail séculier ne serait autorisé ce jour-là.

L’ŒUVRE DE DIEU, LES BESOINS FONDAMENTAUX ET LES ACTES DE BONTÉ LE JOUR DU SABBAT

LES ENSEIGNEMENTS DE JÉSUS SUR LE SABBAT

Lorsqu’il était parmi nous, Jésus a clairement indiqué que les actes liés à l’œuvre de Dieu sur terre (Jean 5:17), les besoins humains fondamentaux tels que manger (Matthieu 12:1) et les actes de bonté envers les autres (Jean 7:23) peuvent et doivent être accomplis le septième jour sans enfreindre le quatrième commandement.

SE REPOSER ET SE COMPLAIRE EN DIEU

Le septième jour, l’enfant de Dieu se repose de son travail, imitant ainsi son Père céleste. Il adore également Dieu et se complaît dans sa loi, non seulement le septième jour, mais tous les jours de la semaine.

L’enfant de Dieu aime et se plaît à obéir à tout ce que son Père lui a enseigné :
« Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne se tient pas dans la voie des pécheurs, et qui ne s’assied pas sur le siège des moqueurs, mais qui prend plaisir à la loi de l’Éternel, et qui médite sa loi jour et nuit » (Psaume 1:1-2 ; voir aussi : Psaume 40:8 ; 112:1 ; 119:11 ; 119:35 ; 119:48 ; 119:72 ; 119:92 ; Job 23:12 ; Jérémie 15:16 ; Luc 2:37 ;  1 Jean 5:3).

LA PROMESSE D’Ésaïe

Dieu a utilisé le prophète Ésaïe comme porte-parole pour faire l’une des plus belles promesses de la Bible à ceux qui lui obéissent en observant le sabbat comme jour de repos :
« Si tu empêches ton pied de profaner le sabbat, de faire ta volonté en mon saint jour, si tu fais du sabbat un objet de joie, de sainteté et de gloire pour l’Éternel, et si tu l’honores en ne suivant pas tes propres voies, en ne cherchant pas ta propre volonté et en ne disant pas de vaines paroles, alors tu feras les délices de l’Éternel, et je te ferai monter sur les hauteurs de la terre, et je te soutiendrai avec l’héritage de ton père Jacob, car la bouche de l’Éternel a parlé » (Ésaïe 58:13-14).

LES BÉNÉDICTIONS DU SABBAT SONT AUSSI POUR LES GENTILS

LES GENTILS ET LE SEPTIÈME JOUR

Une belle promesse spéciale liée au septième jour est réservée à ceux qui recherchent les bénédictions de Dieu. Au même prophète, le Seigneur est allé plus loin en précisant que les bénédictions du sabbat ne sont pas limitées aux Juifs.

LA PROMESSE DE DIEU AUX GENTILS QUI OBSERVENT LE SABBAT

« Quant aux Gentils [נֵכָר nfikhār (étrangers, non-Juifs)] qui se joignent à l’Éternel pour le servir, pour aimer le nom de l’Éternel et pour être ses serviteurs, à tous ceux qui observent le sabbat sans le profaner et qui embrassent mon alliance, je les ferai venir sur ma montagne sainte, et je les réjouirai dans ma maison de prière ; leurs holocaustes et leurs sacrifices seront agréés sur mon autel, car ma maison sera appelée une maison de prière pour tous les peuples » (Ésaïe 56:6-7).

LE SAMEDI ET LES ACTIVITÉS DE L’ÉGLISE

LE REPOS DU SEPTIÈME JOUR

Le chrétien obéissant, qu’il soit juif messianique ou païen, se repose le septième jour parce que c’est ce jour-là, et aucun autre, que le Seigneur lui a demandé de se reposer.

Si vous souhaitez interagir avec votre Dieu au sein d’un groupe, ou adorer Dieu avec vos frères et sœurs en Christ, vous pouvez le faire chaque fois que l’occasion se présente, ce qui est généralement le cas le dimanche, mais aussi le mercredi ou le jeudi, lorsque de nombreuses églises organisent des services de prière, de doctrine, de guérison et d’autres services.

FRÉQUENTATION DE LA SYNAGOGUE LE SAMEDI

Les juifs de l’époque biblique et les juifs orthodoxes modernes fréquentent les synagogues le samedi parce que c’est évidemment plus pratique, étant donné qu’ils ne travaillent pas ce jour-là, conformément au quatrième commandement.

JÉSUS ET LE SABBAT

SA FRÉQUENTATION RÉGULIÈRE DU TEMPLE

Jésus lui-même se rendait régulièrement au temple le samedi, mais à aucun moment il n’a laissé entendre qu’il allait au temple le septième jour parce que cela faisait partie du quatrième commandement – parce que ce n’est tout simplement pas le cas.

Modèle du Temple de Jérusalem en Israël
Modèle du Temple de Jérusalem avant sa destruction par les Romains en 70 après J.-C. Jésus se rendait régulièrement au Temple et dans les synagogues pour y prêcher.

JÉSUS TRAVAILLAIT AU SALUT DES ÂMES LE JOUR DU SABBAT

Jésus était occupé sept jours sur sept à accomplir l’œuvre de son Père :
« Ma nourriture, dit Jésus, c’est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’achever son œuvre » (Jean 4:34).

Et aussi :
« Jésus leur répondit : « Mon Père a travaillé jusqu’à présent, et moi aussi je travaille » (Jean 5:17).

Le jour du sabbat, il trouve souvent dans le temple le plus grand nombre de personnes qui ont besoin d’entendre le message du Royaume :
« Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, le jour du sabbat, il entra dans la synagogue, selon sa coutume. Il se leva pour lire » (Luc 4:16).

L’ENSEIGNEMENT DE JÉSUS, PAR LA PAROLE ET L’EXEMPLE

Un vrai disciple du Christ donne l’exemple de sa vie à tous points de vue. Il a clairement indiqué que si nous l’aimons, nous serons obéissants au Père et au Fils. Ce n’est pas une exigence pour les faibles, mais pour ceux qui ont les yeux fixés sur le Royaume de Dieu et qui sont prêts à faire tout ce qu’il faut pour obtenir la vie éternelle. Même si cela suscite l’opposition des amis, de l’Église et de la famille. Les commandements concernant les cheveux et la barbe, les tzitzit, la circoncision, le sabbat et les viandes interdites sont ignorés par la quasi-totalité de la chrétienté, et ceux qui refusent de suivre la foule seront certainement persécutés, comme Jésus nous l’a dit. L’obéissance à Dieu demande du courage, mais la récompense est l’éternité.



Appendice 4 : Les Cheveux et la Barbe du Chrétien

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UN COMMANDEMENT DE DIEU SI SIMPLE, ET COMPLETEMENT IGNORE

LE COMMANDEMENT DE LÉVITIQUE 19:27

Il n’y a aucune justification biblique pour que pratiquement toutes les dénominations chrétiennes ignorent le commandement de Dieu concernant les hommes qui gardent leurs cheveux et leur barbe, comme le décrit le Seigneur.

Nous savons que ce commandement a été fidèlement observé par tous les Juifs pendant la période biblique, sans interruption, et que les Juifs ultra-orthodoxes d’aujourd’hui continuent à l’observer, bien qu’avec des détails non bibliques dus à une mauvaise compréhension rabbinique du passage.

Il ne fait également aucun doute que Jésus, ainsi que tous ses apôtres et disciples, ont fidèlement obéi à tous les commandements contenus dans la Torah, y compris le Lévitique 19:27 :
« Ne rasez pas les cheveux autour de la tête et ne rasez pas le contour de la barbe près de la peau ».

L’INFLUENCE GRECQUE ET ROMAINE

Les premiers chrétiens ont commencé à s’écarter du commandement concernant les cheveux et la barbe, en grande partie à cause des influences culturelles au cours des premiers siècles de l’ère chrétienne.

PRATIQUES CULTURELLES ET COMPROMIS

À mesure que le christianisme se répandait dans le monde gréco-romain, les convertis apportaient avec eux leurs pratiques culturelles. Les Grecs et les Romains avaient des normes d’hygiène et de toilettage qui incluaient le rasage et la taille des cheveux et de la barbe. Ces pratiques ont commencé à influencer les coutumes des chrétiens païens.

Statue de Ménandre montrant les cheveux courts et la barbe rasée des Grecs de l'Antiquité.
Les premiers chrétiens ont été influencés par l’apparence des Romains et des Grecs et ont commencé à ignorer la loi de Dieu sur la façon de garder leurs cheveux et leur barbe.

L’ÉGLISE N’A PAS SU RESTER FERME

C’est à ce moment-là que les dirigeants de l’Église auraient dû insister fermement sur la nécessité de rester fidèles aux enseignements des prophètes et de Jésus, quelles que soient les valeurs et les pratiques culturelles.

Ils n’auraient dû transiger sur aucun des commandements de Dieu. Cependant, ce manque de détermination s’est transmis de génération en génération, aboutissant à un peuple affaibli dans sa capacité à rester fidèle à la loi de Dieu.

LE RESTE PRÉSERVÉ PAR DIEU

Cette faiblesse persiste encore aujourd’hui, et l’Église que nous voyons aujourd’hui est très éloignée de celle que Jésus a fondée. La seule raison pour laquelle elle continue d’exister est que, comme toujours, Dieu a préservé un reste :
« Les sept mille qui ne se sont pas prosternés devant Baal et ne l’ont pas embrassé » (1 Rois 19:18).

LA SIGNIFICATION DU COMMANDEMENT

UN RAPPEL À L’OBÉISSANCE

Le commandement concernant les cheveux et la barbe est un rappel tangible de l’obéissance et de la séparation d’avec les influences du monde. Il reflète un style de vie qui consiste à honorer les instructions de Dieu plutôt que les normes culturelles ou sociétales.

Un homme se faisant couper les cheveux dans l'ancien Israël.
Aucun passage des Écritures n’indique que Dieu a annulé son commandement concernant les cheveux et la barbe. Jésus et ses disciples ont tous gardé leurs cheveux et leur barbe conformément à la loi.

Jésus et ses apôtres ont donné l’exemple de cette obéissance, et leur exemple devrait inspirer les croyants d’aujourd’hui à se réapproprier ce commandement souvent négligé dans le cadre de leur fidélité à la sainte loi de Dieu.

JÉSUS, SA BARBE ET SES CHEVEUX

JÉSUS, L’EXEMPLE ULTIME

Jésus-Christ, par sa vie, nous a donné l’exemple ultime de la manière dont toute personne cherchant la vie éternelle devrait vivre dans ce monde. Il a démontré l’importance d’obéir à tous les commandements du Père, y compris le commandement concernant les cheveux et la barbe des enfants de Dieu.

Son exemple est important à deux égards : pour ses contemporains et pour les générations futures de disciples.

LA REMISE EN QUESTION DES TRADITIONS RABBINIQUES

À son époque, l’adhésion de Jésus à la Torah a permis de contrer de nombreux enseignements rabbiniques qui dominaient la vie juive. Ces enseignements semblaient être ultra-fidèles à la Torah mais étaient, en fait, des traditions humaines conçues pour garder les gens « esclaves » de ces traditions.

UNE OBÉISSANCE PURE ET SANS TACHE

En observant fidèlement la Torah – y compris les commandements concernant sa barbe et ses cheveux – Jésus a remis en question ces distorsions et a donné un exemple pur et sans tache d’obéissance à la loi de Dieu.

LA BARBE DE JÉSUS DANS LES PROPHÉTIES ET SA SOUFFRANCE

L’importance de la barbe de Jésus est également soulignée dans les prophéties et dans ses souffrances. Dans la prédiction d’Ésaïe sur le supplice du Messie, en tant que serviteur souffrant, l’une des tortures que Jésus a endurées a été de se faire arracher la barbe : « J’ai offert mon dos à ceux qui me frappaient, mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe ; je n’ai pas caché mon visage contre les moqueries et les crachats » (Ésaïe 50:6).

Ce détail souligne non seulement la souffrance physique de Jésus, mais aussi son obéissance inébranlable aux commandements de Dieu, même face à des tourments inimaginables. Son exemple reste un rappel puissant pour ses disciples d’aujourd’hui, qui doivent honorer la loi de Dieu dans tous les aspects de leur vie, comme il l’a fait.

COMMENT OBSERVER CORRECTEMENT CE COMMANDEMENT ÉTERNEL

Deux hommes côte à côte montrant la façon correcte et incorrecte de maintenir la barbe et les cheveux selon le commandement de Dieu tel que décrit dans les Écritures.

LONGUEUR DES CHEVEUX ET DE LA BARBE

Les hommes doivent maintenir leurs cheveux et leur barbe à une longueur telle qu’il soit évident qu’ils ont les deux, même lorsqu’ils sont observés de loin. Ni trop longs, ni trop courts, l’essentiel est que ni les cheveux ni la barbe ne soient taillés de trop près.

NE PAS RASER LES CONTOURS NATURELS

Les cheveux et la barbe ne doivent pas être rasés au niveau de leurs contours naturels. Il s’agit là de l’aspect essentiel du commandement, centré sur le mot hébreu pe’ah(פאה), qui signifie contour, bord, frontière, coin ou côté. Il ne fait pas référence à la longueur de chaque mèche, mais plutôt aux bords naturels des cheveux et de la barbe. Par exemple, le même mot pe’ah est utilisé pour désigner les bords d’un champ : « Lorsque vous moissonnerez la récolte de votre terre, ne moissonnez pas jusqu’au bord (pe’ah) de votre champ et ne ramassez pas les glanures de votre récolte » (Lévitique 19:9).

Il est clair que cela ne fait pas référence à la longueur ou à la hauteur du blé (ou de toute autre plante), mais à l’extrémité du champ lui-même. Il en va de même pour les cheveux et la barbe.

POINTS ESSENTIELS POUR LE RESPECT DU COMMANDEMENT

  1. Maintenir la visibilité : Les cheveux et la barbe doivent être visiblement présents et reconnaissables, reflétant la distinction ordonnée par Dieu.
  2. Préserver les bords naturels : Éviter de raser ou de modifier les contours naturels de la ligne des cheveux et de la barbe.

En adhérant à ces principes, les hommes peuvent observer fidèlement les instructions divines concernant leurs cheveux et leur barbe, honorant ainsi les commandements éternels de Dieu.

ARGUMENTS NON VALABLES POUR NE PAS OBÉIR À CE COMMANDEMENT DE DIEU :

ARGUMENT NON VALIDE :
« Seuls ceux qui veulent porter la barbe doivent obéir.

Certains hommes, y compris des leaders messianiques, soutiennent qu’ils n’ont pas besoin d’obéir à ce commandement parce qu’ils se rasent complètement la barbe. Selon ce raisonnement illogique, le commandement ne s’appliquerait que si quelqu’un choisissait de « porter la barbe ». En d’autres termes, ce n’est que si un homme veut se laisser pousser la barbe (ou les cheveux) qu’il doit suivre les instructions de Dieu.

Ce raisonnement commode ne se trouve pas dans le texte sacré. Il n’y a pas de conditionnel « si » ou « au cas où », mais des instructions claires sur la manière dont les cheveux et la barbe doivent être entretenus. En utilisant cette même logique, on pourrait rejeter d’autres commandements, tels que le sabbat :

  • Je n’ai pas besoin d’observer le septième jour parce que je n’observe aucun jour « ou “Je n’ai pas besoin de m” inquiéter de ce que je fais ».
  • « Je n’ai pas à me préoccuper des viandes interdites parce que je ne me demande jamais quelle sorte de viande se trouve dans mon assiette ».

Ce type d’attitude ne convainc pas Dieu, car il voit que l’individu considère ses lois non pas comme quelque chose d’agréable, mais comme un inconvénient dont il souhaiterait qu’il n’existe pas. Cette attitude contraste fortement avec celle des psalmistes :
« Seigneur, enseigne-moi à comprendre tes lois, et je les suivrai toujours. Donne-moi l’intelligence pour que j’observe ta loi et que j’y obéisse de tout mon cœur » (Psaume 119:33-34).

ARGUMENT NON VALABLE :
« Le commandement sur la barbe et les cheveux était lié aux pratiques païennes des nations voisines.

Le commandement sur la barbe et les cheveux est souvent interprété à tort comme étant lié aux rituels païens concernant les morts, simplement parce que les versets adjacents dans le même chapitre mentionnent des pratiques que Dieu interdit. Cependant, lorsque nous examinons le contexte et la tradition juive, nous constatons que cette interprétation ne repose pas sur une base solide dans les Écritures.

Ce commandement est une instruction claire sur l’apparence personnelle, sans aucune mention de pratiques païennes concernant les morts ou toute autre coutume païenne.

LE CONTEXTE PLUS LARGE DE LÉVITIQUE 19

Lévitique 19:1-37 contient un large éventail de lois qui couvrent divers aspects de la vie quotidienne et de la moralité. Il s’agit notamment des commandements suivants

  • ne pas pratiquer la divination et la sorcellerie (Lévitique 19:26)
  • Ne pas faire de coupures ou de tatouages sur le corps pour les morts (Lévitique 19:28)
  • Ne pas se prostituer (Lévitique 19:29)
  • Bien traiter les étrangers (Lévitique 19:33-34)
  • Honorer les personnes âgées (Lévitique 19:32)
  • Utiliser des poids et mesures honnêtes (Lévitique 19:35-36)
  • Ne pas mélanger différents types de semences (Lévitique 19:19)

Chacune de ces lois reflète la préoccupation spécifique de Dieu pour la sainteté et l’ordre au sein du peuple d’Israël. Il est donc essentiel de considérer chaque commandement selon ses propres mérites. On ne peut pas prétendre que le commandement de ne pas couper les cheveux et la barbe (Lévitique 19:27) est lié à des pratiques païennes simplement parce que le verset 28 mentionne des coupures sur le corps pour les morts et que le verset 26 traite de la sorcellerie.

AUCUNE CLAUSE CONDITIONNELLE DANS LE COMMANDEMENT

PAS D’EXCEPTION DANS LES ÉCRITURES

Bien que certains passages du Tanach associent le rasage des cheveux et de la barbe au deuil, l’Écriture ne précise nulle part qu’un homme peut se raser les cheveux et la barbe tant qu’il ne le fait pas en signe de deuil.

Cette clause conditionnelle du commandement est un ajout humain, une tentative de créer des exceptions que Dieu n’a pas incluses dans sa loi. Une telle interprétation ajoute des clauses qui ne figurent pas dans le texte sacré, révélant une recherche de justifications pour éviter la pleine obéissance.

L’ADAPTATION DES COMMANDEMENTS EST UNE RÉBELLION

Cette attitude qui consiste à ajuster les commandements en fonction des convenances personnelles, plutôt que de suivre ce qui a été clairement ordonné, va à l’encontre de l’esprit de soumission à la volonté de Dieu. Les passages qui mentionnent le rasage pour les morts servent d’avertissement : cette excuse ne justifie pas la violation du commandement concernant les cheveux et la barbe.

LES JUIFS ORTHODOXES

LEUR COMPRÉHENSION DU COMMANDEMENT

Bien qu’ils aient manifestement une compréhension erronée de certains détails concernant la coupe des cheveux et de la barbe, les juifs orthodoxes, depuis l’Antiquité, ont toujours compris que le commandement de Lévitique 19:27 était distinct des lois concernant les pratiques païennes.

Ils maintiennent cette distinction, reconnaissant que l’interdiction reflète un principe de sainteté et de séparation, sans rapport avec le deuil ou les rituels idolâtres.

ANALYSE DES TERMES HÉBREUX

Les mots hébreux utilisés au verset 27, tels que taqqifu (תקפו), qui signifie « couper ou raser autour », et tashchit (תשחית), qui signifie « endommager » ou « détruire », indiquent l’interdiction de modifier l’apparence naturelle d’un homme d’une manière qui déshonore l’image de sainteté que Dieu attend de son peuple.

Il n’y a pas de lien direct avec les pratiques païennes décrites dans les versets précédents ou suivants.

LE COMMANDEMENT COMME PRINCIPE DE SAINTETÉ

Affirmer que Lévitique 19:27 est lié à des rituels païens est incorrect et tendancieux. Le verset fait partie d’un ensemble de commandements qui guident la conduite et l’apparence du peuple d’Israël et a toujours été compris comme un ordre distinct, séparé des rites de deuil ou idolâtres mentionnés dans d’autres passages.

L’ENSEIGNEMENT DE JÉSUS, PAR LA PAROLE ET PAR L’EXEMPLE

Le véritable disciple du Christ utilise sa vie comme modèle pour tout. Jésus a clairement indiqué que si nous l’aimons, nous obéirons au Père et au Fils.

Cette exigence ne concerne pas les faibles, mais ceux qui ont les yeux fixés sur le Royaume de Dieu et qui sont prêts à faire tout ce qu’il faut pour obtenir la vie éternelle, même si cela suscite l’opposition de leurs amis, de leur église et de leur famille.

DES COMMANDEMENTS IGNORÉS PAR LA PLUPART DES CHRÉTIENS

Les commandements concernant les cheveux et la barbe, le tzitzit, la circoncision, le sabbat et les viandes interdites sont ignorés par la quasi-totalité de la chrétienté. Ceux qui refusent de suivre la foule seront certainement persécutés, comme Jésus nous l’a dit.

L’obéissance à Dieu demande du courage, mais la récompense est l’éternité.



Appendice 3 : Le Tzitzit (Franges, Cordons, Houppes)

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LE COMMANDEMENT DE SE SOUVENIR DES COMMANDEMENTS

L’INSTRUCTION DES TZITZITS

Le commandement des tzitzits, donné par Dieu par l’intermédiaire de Moïse pendant les 40 ans d’errance, ordonne aux enfants d’Israël, qu’ils soient nés en Israël ou qu’ils soient des Gentils, de faire des franges (tzitzits [ציצת], qui signifie fils, franges, glands) sur les bords de leurs vêtements et d’inclure un fil bleu parmi les franges.

Ce symbole physique sert à distinguer les disciples de Dieu, leur rappelant constamment leur identité et leur engagement envers ses commandements.

LA SIGNIFICATION DU FIL BLEU

L’inclusion du fil bleu, une couleur souvent associée au ciel et à la divinité, souligne le caractère sacré et la signification de ce rappel. Ce commandement doit être observé « de génération en génération », ce qui indique qu’il ne se limite pas à une période donnée, mais qu’il doit être observé en permanence :
« L’Éternel dit à Moïse : Parle aux Israélites, et dis-leur : Dans vos générations, vous ferez des franges aux quatre coins de vos vêtements, avec un fil bleu. Vous aurez ces franges pour vous rappeler tous les commandements du Seigneur, afin de les observer et de ne pas vous prostituer en suivant les désirs de votre cœur et de vos yeux. Vous vous souviendrez alors d’observer tous mes commandements et vous serez consacrés à votre Dieu. » (Nombres 15:37-40)

LE TZITZIT COMME OUTIL SACRÉ

Le tzitzit n’est pas simplement décoratif ; c’est un outil sacré pour guider le peuple de Dieu vers l’obéissance. Son but est clair : empêcher les croyants de suivre leurs propres désirs et les conduire à une vie de sainteté devant Dieu.

En portant le tzitzit, les disciples du Seigneur démontrent leur dévouement à ses commandements et se rappellent quotidiennement de leur alliance avec Lui.

POUR LES HOMMES SEULEMENT OU POUR TOUS ?

LA TERMINOLOGIE HÉBREU

L’une des questions les plus fréquentes concernant ce commandement est de savoir s’il s’applique exclusivement aux hommes ou à tous. La réponse se trouve dans le terme hébreu utilisé dans ce verset, Bnei Yisrael (בני ישראל), qui signifie « fils d’Israël » (au masculin).

Cependant, dans d’autres versets où Dieu donne des instructions à l’ensemble de la communauté, l’expression Kol-Kahal Yisrael (כל-קהל ישראל), qui signifie « assemblée d’Israël », est utilisée, faisant clairement référence à l’ensemble de la communauté (voir Josué 8:35 ; Deutéronome 31:11 ;  2 Chroniques 34:30).

Il existe également des cas où la population en général est désignée par le mot am (עַם), qui signifie simplement « peuple » et est clairement neutre. Par exemple, lorsque Dieu a donné les dix commandements : « Moïse descendit vers le peuple (עַם) et leur dit » (Exode 19:25).

Le choix des mots pour le commandement concernant le tzitzit dans l’hébreu original indique qu’il s’adressait spécifiquement aux fils d’Israël (« hommes »).

PRATIQUE AUJOURD’HUI CHEZ LES FEMMES

Si certaines femmes juives modernes et femmes messianiques non juives aiment orner leurs vêtements de ce qu’elles appellent des tzitzits, rien n’indique que ce commandement était destiné aux deux sexes.

COMMENT PORTER LES TZITZITS

Les tzitzit doivent être attachés aux vêtements : deux à l’avant et deux à l’arrière, sauf pendant le bain (bien sûr). Certains considèrent que le port des tzitzit pendant le sommeil est facultatif. Ceux qui ne les portent pas pendant le sommeil suivent la logique selon laquelle le but des tzitzit est d’être un rappel visuel, ce qui est inefficace lorsque l’on dort.

La prononciation des tzitzit est (zitzit), et les formes plurielles sont tzitzitot (zitziôt) ou simplement tzitzits.

LA COULEUR DES FILS

AUCUNE TEINTE SPÉCIFIQUE DE BLEU N’EST REQUISE

Il est important de noter que le passage ne précise pas la teinte exacte de bleu (ou de violet) du fil. Dans le judaïsme moderne, beaucoup choisissent de ne pas inclure le fil bleu, arguant que la nuance exacte est inconnue, et utilisent à la place uniquement des fils blancs dans leurs tzitzits. Cependant, si la nuance spécifique était cruciale, Dieu aurait sans aucun doute fourni des précisions.

L’essence du commandement réside dans l’obéissance et le rappel constant des commandements de Dieu, et non dans la teinte précise de la couleur.

SYMBOLISME DU FIL BLEU

Certains croient que le fil bleu symbolise le Messie, bien que cette interprétation ne soit pas étayée par les Écritures, malgré son attrait.

D’autres profitent de l’absence de restriction concernant les couleurs des autres fils – à part l’exigence qu’un fil soit bleu – pour créer des tzitzits élaborés avec plusieurs couleurs. Cela n’est pas conseillé, car cela démontre un manque de sérieux envers les commandements de Dieu qui n’est pas constructif.

CONTEXTE HISTORIQUE DES COULEURS

À l’époque biblique, la teinture des fils était coûteuse. Il est donc presque certain que les tzitzit originaux étaient fabriqués dans les couleurs naturelles de la laine de mouton, de chèvre ou de chameau, allant le plus souvent du blanc au beige. Nous recommandons de respecter ces tons naturels.

Comparaison de trois types différents de tzitzits et description du type correct selon la Loi de Dieu dans la Bible, en Nombres 15:37-40.

LE NOMBRE DE FILS

INSTRUCTIONS DES ÉCRITURES SUR LES FILS

Les Écritures ne précisent pas combien de fils chaque tzitzit doit comporter. La seule exigence est que l’un des fils soit bleu.

Dans le judaïsme moderne, les tzitzits sont généralement fabriqués avec quatre fils doublés pour former huit fils au total. Ils comportent également des nœuds, qui sont considérés comme obligatoires. Cependant, cette pratique consistant à utiliser huit fils et des nœuds est une tradition rabbinique sans fondement scripturaire.

NOMBRE SUGGÉRÉ : CINQ OU DIX FILS

Pour nos besoins, nous suggérons d’utiliser cinq ou dix fils pour chaque tzitzit. Ce nombre est choisi parce que, si le but des tzitzits est de nous rappeler les commandements de Dieu, il est approprié que le nombre de fils corresponde aux Dix Commandements.

Bien qu’il y ait certainement plus de dix commandements dans la loi de Dieu, les deux tables des Dix Commandements dans l’Exode 20 ont longtemps été considérées comme un symbole de l’intégralité de la loi de Dieu.

Fabriquez vous-même votre tzitzit selon le commandement de Nombres 15:37-40.

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SYMBOLISME DU NOMBRE DE FILS

Dans ce cas :

  • Dix fils pourraient représenter les Dix Commandements dans chaque tzitzit.
  • Cinq fils pourraient symboliser cinq commandements par tablette, bien que l’on ne sache pas avec certitude comment les commandements étaient répartis entre les deux tablettes.

Beaucoup pensent (sans preuve) qu’une tablette contenait quatre commandements liés à notre relation avec Dieu et l’autre six liés à notre relation avec les autres.

Quoi qu’il en soit, le choix de cinq ou dix fils n’est qu’une suggestion, car Dieu n’a pas fourni ce détail à Moïse.

« POUR QUE TU PUISES LE REGARDER ET T’EN SOUVENIR »

UN OUTIL VISUEL POUR L’OBÉISSANCE

Le tzitzit, avec son fil bleu, sert d’outil visuel pour aider les serviteurs de Dieu à se souvenir de tous ses commandements et à les accomplir. Le verset souligne l’importance de ne pas suivre les désirs du cœur ou des yeux, qui peuvent conduire au péché. Au lieu de cela, les disciples de Dieu doivent s’efforcer d’obéir à ses commandements.

UN PRINCIPE INTEMPOREL

Ce principe est intemporel et s’applique aussi bien aux anciens Israélites qu’aux chrétiens d’aujourd’hui, qui sont appelés à rester fidèles aux commandements de Dieu et à éviter les tentations du monde. Chaque fois que Dieu nous demande de nous souvenir de quelque chose, c’est parce qu’Il sait que nous avons tendance à oublier.

UNE BARRIÈRE CONTRE LE PÉCHÉ

Cet « oubli » ne signifie pas seulement ne pas se souvenir des commandements, mais aussi ne pas agir en fonction d’eux. Lorsqu’une personne est sur le point de commettre un péché et qu’elle regarde ses tzitzits, elle se rappelle qu’il y a un Dieu qui lui a donné des commandements. Si ces commandements ne sont pas respectés, il y aura des conséquences.

En ce sens, le tzitzit sert de barrière contre le péché, aidant les croyants à rester conscients de leurs obligations et fermes dans leur fidélité à Dieu.

« TOUS MES COMMANDEMENTS »

UN APPEL À UNE OBÉISSANCE TOTALE

L’observation de tous les commandements de Dieu est essentielle pour maintenir la sainteté et la fidélité envers Lui. Les tzitzit sur les vêtements servent de symbole tangible pour rappeler aux serviteurs de Dieu leur responsabilité de mener une vie sainte et obéissante.

Être saint, mis à part pour Dieu, est un thème central dans toute la Bible, et ce commandement spécifique permet aux serviteurs de Dieu de rester conscients de leur obligation d’obéir.

LA SIGNIFICATION DE « TOUS » LES COMMANDEMENTS

Il est important de noter l’utilisation du nom hébreu kōl (כֹּל), qui signifie « tous », et qui souligne la nécessité d’obéir non seulement à certains commandements, comme c’est la pratique dans presque toutes les églises du monde, mais à l’ensemble des commandements qui nous ont été donnés.

Les commandements de Dieu sont, en effet, des instructions qui doivent être suivies fidèlement si nous voulons lui plaire. Ce faisant, nous sommes en mesure d’être envoyés à Jésus et de recevoir le pardon de nos péchés par son sacrifice expiatoire.

LE PROCESSUS QUI MÈNE AU SALUT

PLAIRE AU PÈRE PAR L’OBÉISSANCE

Jésus a clairement indiqué que le chemin du salut commence par le fait de plaire au Père par sa conduite (Psaume 18:22-24). Une fois que le Père a examiné le cœur de la personne et confirmé son inclination à l’obéissance, le Saint-Esprit guide cette personne à observer tous ses saints commandements.

LE RÔLE DU PÈRE DANS LA CONDUITE VERS JÉSUS

Le Père envoie ensuite, ou « donne », cette personne à Jésus :
« Nul ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44).
Et aussi :
« Car c’est la volonté de celui qui m’a envoyé, que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour » (Jean 6:39).

LES TZITZITS COMME RAPPEL QUOTIDIEN

Les tzitzits, en tant que rappel visuel et physique, jouent un rôle essentiel dans ce processus, servant d’aide quotidienne aux serviteurs de Dieu pour rester fermes dans l’obéissance et la sainteté.

Cette conscience continue de tous Ses commandements n’est pas facultative mais un aspect fondamental d’une vie consacrée à Dieu et alignée sur Sa volonté.

Une femme souffrant d'une perte de sang touche le tzitzit de Jésus et est guérie selon Matthieu 9:20-21.

JÉSUS ET LE TZITZIT

Jésus-Christ a démontré, par sa vie, l’importance de respecter les commandements de Dieu, notamment en portant des tzitzit sur ses vêtements. Lorsque nous lisons le terme grec original [kraspedon (κράσπεδον), qui signifie tzitzit, fils, glands, franges], il devient clair que c’est ce que la femme atteinte d’hémorragie a touché pour être guérie :

« Et voici qu’une femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans s’approcha par derrière et toucha les franges de son manteau » (Matthieu 9:20). De même, dans l’Évangile de Marc, nous voyons que beaucoup cherchaient à toucher les tzitzits de Jésus, reconnaissant qu’ils symbolisaient les puissants commandements de Dieu, qui apportent bénédictions et guérison : « Partout où il allait, dans les villages, les villes ou les campagnes, on plaçait les malades sur les places de marché. Ils le suppliaient de leur permettre de toucher ne serait-ce que les franges de son manteau, et tous ceux qui le touchaient étaient guéris » (Marc 6:56).

L’IMPORTANCE DES TZITZITS DANS LA VIE DE JÉSUS

Ces récits soulignent que Jésus observait fidèlement le commandement de porter des tzitzits, comme le prescrit la Torah. Les tzitzits n’étaient pas seulement des éléments décoratifs, mais des symboles profonds des commandements de Dieu, que Jésus incarnait et respectait. La reconnaissance par le peuple des tzitzits comme un point de connexion avec la puissance divine souligne le rôle de l’obéissance à la Loi de Dieu dans l’apport de bénédictions et de miracles.

L’adhésion de Jésus à ce commandement démontre sa soumission totale à la loi de Dieu et constitue un exemple puissant pour ses disciples, qui doivent faire de même, non seulement pour les tzitzits, mais pour tous les commandements de son Père, tels que le jour du sabbat, la circoncision, la coupe de cheveux et de barbe et les viandes interdites.



Appendice 2 : La Circoncision et le Chrétien

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LA CIRCONCISION : UN COMMANDEMENT PRESQUE ABOLI SELON TOUTES LES ÉGLISES

Parmi tous les commandements sacrés de Dieu, la circoncision semble être le seul que presque toutes les églises considèrent à tort comme aboli. Le consensus est si répandu que même d’anciens rivaux doctrinaux, tels que l’Église catholique et les confessions protestantes (Assemblée de Dieu, adventistes du septième jour, baptistes, presbytériens, méthodistes, etc.), ainsi que des groupes souvent qualifiés de sectes, comme les mormons et les témoins de Jéhovah, affirment tous que ce commandement a été aboli à la croix.

JÉSUS N’A JAMAIS ENSEIGNÉ SON ABOLITION

Il y a deux raisons principales pour lesquelles cette croyance est si répandue parmi les chrétiens, malgré le fait que Jésus n’a jamais enseigné une telle doctrine et que tous les apôtres et disciples de Jésus ont obéi à ce commandement, y compris Paul, dont les écrits sont souvent utilisés par les dirigeants pour « libérer » les Gentils de cette exigence fixée par Dieu lui-même.

Et ce, bien qu’aucune prophétie de l’Ancien Testament ne suggère qu’avec la venue du Messie, le peuple de Dieu, qu’il soit juif ou gentil, serait exempté d’obéir à ce commandement. En fait, la circoncision a toujours été exigée, depuis l’époque d’Abraham, pour que tout homme fasse partie du peuple que Dieu a mis à part pour être sauvé, qu’il soit ou non descendant d’Abraham.

LA CIRCONCISION COMME SIGNE DE L’ALLIANCE ÉTERNELLE

Nul n’était admis dans la sainte communauté (séparée des autres nations) s’il ne se soumettait pas à la circoncision. La circoncision était le signe physique de l’alliance entre Dieu et son peuple privilégié.

De plus, cette alliance ne se limitait pas à une époque précise ni aux descendants biologiques d’Abraham ; elle incluait également tous les étrangers qui souhaitaient être officiellement intégrés à la communauté et considérés comme égaux devant Dieu. Le Seigneur était explicite : « Cela vaut non seulement pour ceux qui sont nés dans ta maison, mais aussi pour les esclaves nés à l’étranger que tu as achetés. Qu’ils soient nés dans ta maison ou achetés avec ton argent, ils doivent être circoncis. Mon alliance dans votre chair est une alliance perpétuelle » (Genèse 17:12-13).

LES GENTILS ET L’EXIGENCE DE LA CIRCONCISION

Si les Gentils n’avaient vraiment pas besoin de ce signe physique pour faire partie du peuple mis à part par le Seigneur, il n’y aurait aucune raison pour que Dieu exige la circoncision avant la venue du Messie, mais pas après.

AUCUN SOUTIEN PROPHÉTIQUE POUR UN CHANGEMENT

Pour que cela soit vrai, il faudrait que les prophéties contiennent des informations à cet effet, et Jésus aurait dû nous informer que ce changement aurait lieu après son ascension. Cependant, il n’y a aucune mention dans l’Ancien Testament de l’inclusion des Gentils dans le peuple de Dieu qui suggère qu’ils seraient exemptés de tout commandement, y compris la circoncision, simplement parce qu’ils ne sont pas les descendants biologiques d’Abraham.

DEUX RAISONS COURAMMENT INVOQUÉES POUR NE PAS OBSERVER CE COMMANDEMENT DE DIEU

PREMIÈRE RAISON :
LES ÉGLISES ENSEIGNENT À TORT QUE LE COMMANDEMENT DE LA CIRCONCISION A ÉTÉ ANNULÉ

La première raison pour laquelle les églises enseignent que la loi de Dieu sur la circoncision a été annulée – sans préciser qui l’aurait annulée – réside dans la difficulté à respecter ce commandement. Les dirigeants d’églises craignent que s’ils acceptent et enseignent la vérité – à savoir que Dieu n’a jamais donné d’instruction pour l’abolir – ils perdraient de nombreux membres.

D’une manière générale, ce commandement est en effet difficile à respecter. Il l’a toujours été et l’est toujours. Malgré les progrès de la médecine, un chrétien qui décide d’obéir à ce commandement doit trouver un professionnel, payer de sa poche (car la plupart des régimes d’assurance maladie ne le couvrent pas), subir l’intervention, faire face aux désagréments postopératoires et supporter la stigmatisation sociale, souvent en affrontant l’opposition de sa famille, de ses amis et de l’église.

TÉMOIGNAGE PERSONNEL

Un homme doit être vraiment déterminé à obéir à ce commandement du Seigneur pour aller jusqu’au bout ; sinon, il abandonnera facilement. Les encouragements à abandonner cette voie sont nombreux. Je le sais parce que j’en ai fait personnellement l’expérience à l’âge de 63 ans lorsque j’ai été circoncis en obéissance au commandement.

LA DEUXIÈME RAISON :
INCOMPRÉHENSION DE LA DÉLÉGATION OU DE L’AUTORISATION DIVINE

La deuxième raison, et certainement la principale, est que l’Église ne comprend pas bien la délégation ou l’autorisation divine. Ce malentendu a été exploité très tôt par le diable, lorsque, quelques décennies seulement après l’ascension de Jésus, les querelles de pouvoir entre les chefs de l’Église ont commencé, aboutissant à la conclusion absurde que Dieu avait délégué à Pierre et à ses prétendus successeurs le pouvoir d’apporter à la loi de Dieu les changements qu’ils souhaitaient.

Un groupe d'Israélites dans la Jérusalem antique discutant dans une rue sombre en tenant une torche.
Dès que Jésus est retourné auprès du Père, le diable a commencé à influencer les chefs de l’Église pour détourner les Gentils des commandements éternels de Dieu.

Cette aberration s’étendit bien au-delà de la circoncision, affectant de nombreux autres commandements de l’Ancien Testament, auxquels Jésus et ses disciples avaient toujours fidèlement obéi.

AUTORITÉ SUR LA LOI DE DIEU

Inspirée par le diable, l’Église a ignoré le fait que toute délégation d’autorité sur la sainte Loi de Dieu devait venir directement de Dieu Lui-même, soit par l’intermédiaire de Ses prophètes dans l’Ancien Testament, soit par l’intermédiaire de Son Messie.

Il est inconcevable que de simples êtres humains s’accordent le pouvoir de modifier quelque chose d’aussi précieux aux yeux de Dieu que Sa Loi. Aucun prophète du Seigneur, ni Jésus, ne nous a jamais prévenus que le Père accorderait, après le Messie, à un groupe ou à un individu, qu’il soit dans la Bible ou en dehors, le pouvoir ou l’inspiration d’annuler, d’abolir, de modifier ou de mettre à jour ne serait-ce que le plus petit de Ses commandements. Au contraire, le Seigneur a explicitement déclaré que ce serait un péché grave : « N’ajoute rien à ce que je t’ordonne et n’en retranche rien ; mais observe les commandements du Seigneur, ton Dieu, que je te donne » (Deutéronome 4:2).

LA PERTE D’INDIVIDUALITÉ DANS LA RELATION AVEC DIEU

L’ÉGLISE EN TANT QU’INTERMÉDIAIRE NON INTENTIONNEL

Un autre problème crucial est la perte d’individualité dans la relation entre la créature et le Créateur. Le rôle de l’Église n’a jamais été d’être un intermédiaire entre Dieu et l’homme. Cependant, au début de l’ère chrétienne, elle a assumé ce rôle.

Au lieu que chaque croyant, guidé par le Saint-Esprit, entre en relation individuellement avec le Père et le Fils, les gens sont devenus entièrement dépendants de leurs dirigeants pour leur dire ce que le Seigneur permet ou interdit.

L’ACCÈS RESTREINT AUX ÉCRITURES

Ce grave problème s’est produit en grande partie parce que, jusqu’à la Réforme du XVIe siècle, l’accès aux Écritures était un privilège réservé au clergé. Il était explicitement interdit à l’homme du peuple de lire la Bible par lui-même, sous prétexte qu’il était incapable de la comprendre sans l’interprétation du clergé.

L’INFLUENCE DES DIRIGEANTS SUR LE PEUPLE

LA DÉPENDANCE AUX ENSEIGNEMENTS DES DIRIGEANTS

Cinq siècles ont passé, et malgré l’accès universel aux Écritures, les gens continuent de se fier exclusivement à ce que leurs dirigeants enseignent – à tort ou à raison – restant incapables d’apprendre et d’agir de manière indépendante sur ce que Dieu exige de chaque individu.

Les mêmes enseignements erronés sur les commandements saints et éternels de Dieu qui existaient avant la Réforme continuent d’être transmis par les séminaires de toutes les confessions.

L’ENSEIGNEMENT DE JÉSUS SUR LA LOI

À ma connaissance, il n’existe pas une seule institution chrétienne qui enseigne aux futurs dirigeants ce que Jésus a clairement enseigné : qu’aucun commandement de Dieu n’a perdu sa validité après la venue du Messie : « Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. C’est pourquoi quiconque rejettera l’un de ces plus petits commandements et enseignera aux autres à faire de même sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux, mais quiconque les mettra en pratique et les enseignera sera appelé grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 5:18-19).

OBÉISSANCE PARTIELLE DANS CERTAINES CONFESSIONS

ADHÉSION SÉLECTIVE AUX COMMANDEMENTS DE DIEU

Quelques confessions s’efforcent d’enseigner que les commandements du Seigneur sont éternellement valables et qu’aucun écrivain biblique après le Messie n’a jamais écrit contre cette compréhension. Pourtant, pour une raison mystérieuse, elles limitent la liste des commandements valables à ceux que d’autres églises ont décidé de déclarer abolis.

Ces confessions mettent l’accent sur les dix commandements (y compris le sabbat, le septième jour du quatrième commandement) et les lois alimentaires du Lévitique 11, mais ne vont pas plus loin.

L’INCOHÉRENCE DE LA SÉLECTIVITÉ

Le plus curieux est que ces sélections spécifiques ne s’accompagnent d’aucune justification claire basée sur l’Ancien Testament ou les quatre Évangiles qui explique pourquoi ces commandements particuliers sont obligatoires, alors que d’autres, tels que l’usage des cheveux et de la barbe, le tzitzit ou la circoncision, ne sont ni mentionnés ni défendus.

Ceci soulève la question suivante : si tous les commandements du Seigneur sont saints et justes, pourquoi choisir d’en obéir à certains et pas à tous ?

L’ALLIANCE ÉTERNELLE

LA CIRCONCISION COMME SIGNE DE L’ALLIANCE

La circoncision est l’alliance éternelle entre Dieu et son peuple, un groupe d’êtres humains saints mis à part du reste de la population. Ce groupe a toujours été ouvert à tous et n’a jamais été limité aux descendants biologiques d’Abraham, comme certains le supposent.

Une ancienne peinture de l'artiste Giovanni Bellini représente la circoncision de Jésus, avec Joseph et Marie.
Une peinture du XVe siècle de l’artiste Giovanni Bellini représente Jésus circoncis par des rabbins, accompagné de Joseph et de Marie.

Dès l’instant où Dieu a établi Abraham comme le premier de ce groupe, le Seigneur a institué la circoncision comme un signe visible et éternel de l’alliance. Il a été clairement établi que tant ses descendants naturels que ceux qui ne sont pas de sa lignée auraient besoin de ce signe physique de l’alliance s’ils souhaitaient faire partie de son peuple.

LES ÉCRITS DE L’APÔTRE PAUL COMME ARGUMENT POUR NE PAS OBÉIR AUX LOIS ÉTERNELLES DE DIEU

L’INFLUENCE DE MARCION SUR LE CANON BIBLIQUE

L’une des premières tentatives de compilation des divers écrits apparus après l’ascension du Christ a été réalisée par Marcion (85-160 après J.-C.), un riche armateur du IIe siècle. Marcion était un fervent disciple de Paul mais méprisait les Juifs.

Sa Bible se composait principalement des écrits de Paul et de son propre évangile, que beaucoup considèrent comme une version plagiée de l’Évangile de Luc. Marcion rejetait tous les autres évangiles et épîtres, les considérant comme non inspirés. Dans sa Bible, toutes les références à l’Ancien Testament ont été supprimées, car il enseignait que le Dieu antérieur à Jésus n’était pas le même que celui que Paul proclamait.

La Bible de Marcion fut rejetée par l’Église de Rome et il fut condamné comme hérétique, mais son point de vue sur les écrits de l’apôtre Paul comme étant les seuls inspirés par Dieu, et son rejet de l’ensemble de l’Ancien Testament et des Évangiles de Matthieu, Marc et Jean, avaient déjà influencé les croyances de nombreux premiers chrétiens.

LE PREMIER CANON OFFICIEL DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE

L’ÉLABORATION DU CANON DU NOUVEAU TESTAMENT

Le premier canon du Nouveau Testament a été officiellement reconnu à la fin du IVe siècle, environ 350 ans après le retour de Jésus auprès du Père. Les conciles de l’Église catholique à Rome, Hippone (393) et Carthage (397) ont joué un rôle essentiel dans la finalisation des 27 livres du Nouveau Testament que nous connaissons aujourd’hui.

Ces conciles ont contribué à consolider le canon afin de répondre aux diverses interprétations et aux textes circulant dans les communautés chrétiennes.

LE RÔLE DES ÉVÊQUES DE ROME DANS LA FORMATION DE LA BIBLE

APPROBATION ET INCLUSION DES ÉPÎTRES DE PAUL

Les épîtres de Paul ont été incluses dans le recueil d’écrits approuvé par Rome au IVe siècle. Ce recueil, considéré comme sacré par l’Église catholique, s’appelait Biblia Sacra en latin et Τὰ βιβλία τὰ ἅγια (ta biblia ta hagia) en grec.

Après des siècles de débats sur les écrits qui devaient constituer le canon officiel, les évêques de l’Église ont approuvé et déclaré sacrés : l’Ancien Testament juif, les quatre Évangiles, le Livre des Actes (attribué à Luc), les épîtres aux Églises (y compris les lettres de Paul) et le Livre de l’Apocalypse de Jean.

L’UTILISATION DE L’ANCIEN TESTAMENT À L’ÉPOQUE DE JÉSUS

Il est important de noter qu’à l’époque de Jésus, tous les Juifs, y compris Jésus lui-même, lisaient et se référaient exclusivement à l’Ancien Testament dans leurs enseignements. Cette pratique était principalement basée sur la version grecque du texte, connue sous le nom de Septante, qui avait été compilée environ trois siècles avant Jésus-Christ.

LE DÉFI DE L’INTERPRÉTATION DES ÉCRITS DE PAUL

COMPLEXITÉ ET INTERPRÉTATION ERRONÉE

Les écrits de Paul, comme ceux d’autres auteurs postérieurs à Jésus, ont été incorporés dans la Bible officielle approuvée par l’Église il y a plusieurs siècles et sont donc considérés comme fondamentaux pour la foi chrétienne.

Cependant, le problème ne réside pas dans Paul, mais dans les interprétations de ses écrits. Ses lettres ont été écrites dans un style complexe et difficile, un défi déjà reconnu à son époque (comme indiqué dans 2 Pierre 3:16), lorsque le contexte culturel et historique était encore familier aux lecteurs. L’interprétation de ces textes des siècles plus tard, dans un contexte entièrement différent, ajoute à la difficulté.

LA QUESTION DE L’AUTORITÉ ET DES INTERPRÉTATIONS

LA QUESTION DE L’AUTORITÉ DE PAUL

La question centrale n’est pas la pertinence des écrits de Paul, mais le principe fondamental de l’autorité et de son transfert. Comme expliqué précédemment, l’autorité que l’Église attribue à Paul pour annuler, abolir, corriger ou mettre à jour les commandements saints et éternels de Dieu n’est pas soutenue par les Écritures qui l’ont précédé. Par conséquent, cette autorité ne vient pas du Seigneur.

Aucune prophétie de l’Ancien Testament ou des Évangiles n’indique qu’après le Messie, Dieu enverrait un homme de Tarse que tous devraient écouter et suivre.

ALIGNER LES INTERPRÉTATIONS SUR L’ANCIEN TESTAMENT ET LES ÉVANGILES

LA NÉCESSITÉ DE LA COHÉRENCE

Cela signifie que toute compréhension ou interprétation des écrits de Paul est incorrecte si elle ne s’aligne pas sur les révélations qui l’ont précédé. Par conséquent, un chrétien qui craint vraiment Dieu et Sa Parole doit rejeter toute interprétation des épîtres – que ce soit par Paul ou par tout autre écrivain – qui n’est pas conforme à ce que le Seigneur a révélé par l’intermédiaire de Ses prophètes dans l’Ancien Testament et par l’intermédiaire de Son Messie, Jésus.

L’HUMILITÉ DANS L’INTERPRÉTATION DES ÉCRITURES

Le chrétien doit avoir la sagesse et l’humilité de dire :
« Je ne comprends pas ce passage, et les explications que j’ai lues sont fausses car elles ne sont pas soutenues par les prophètes du Seigneur et les paroles de Jésus. Je le mettrai de côté jusqu’au jour où, si c’est la volonté du Seigneur, il me sera expliqué. »

UNE GRANDE ÉPREUVE POUR LES GENTILS

UNE ÉPREUVE D’OBÉISSANCE ET DE FOI

Cela pourrait être considéré comme l’une des épreuves les plus importantes que le Seigneur ait choisi d’imposer aux Gentils, une épreuve analogue à celle à laquelle le peuple juif a été confronté lors de son voyage vers Canaan. Comme indiqué dans le Deutéronome 8:2 : « Souviens-toi de tout le chemin que le Seigneur ton Dieu t’a fait faire pendant quarante ans dans le désert, afin de t’humilier et de t’éprouver, pour savoir ce qu’il y avait dans ton cœur, si tu garderais ou non ses commandements. »

IDENTIFIER LES GENTILS OBÉISSANTS

Dans ce contexte, le Seigneur cherche à identifier les gentils qui sont vraiment disposés à rejoindre son peuple saint. Il s’agit de ceux qui décident d’obéir à tous les commandements, y compris la circoncision, malgré la pression intense de l’Église et les nombreux passages des lettres aux Églises qui semblent suggérer que plusieurs commandements, décrits comme éternels dans les prophètes et les Évangiles, ont été révoqués pour les gentils.

LA CIRCONCISION DE LA CHAIR ET DU CŒUR

UNE CIRCONCISION : PHYSIQUE ET SPIRITUELLE

Il est important de préciser qu’il n’existe pas deux types de circoncision, mais un seul : la circoncision physique. Il devrait être évident pour tous que l’expression « circoncision du cœur », utilisée tout au long de la Bible, est purement figurative, tout comme « cœur brisé » ou « cœur joyeux ».

Lorsque la Bible affirme que quelqu’un est « incirconcis de cœur », cela signifie simplement que cette personne ne vit pas comme elle le devrait, comme quelqu’un qui aime vraiment Dieu et qui est prêt à lui obéir.

EXEMPLES TIRÉS DES ÉCRITURES

En d’autres termes, cet homme a peut-être été circoncis physiquement, mais sa façon de vivre n’est pas conforme à ce que Dieu attend de son peuple. Par l’intermédiaire du prophète Jérémie, Dieu a déclaré que tout Israël était dans un état de « cœur incirconcis » : « Car toutes les nations sont incirconcises, et toute la maison d’Israël a le cœur incirconcis » (Jérémie 9:26).

De toute évidence, ils étaient tous circoncis physiquement, mais en se détournant de Dieu et en abandonnant Sa sainte Loi, ils ont été jugés incirconcis de cœur.

LA CIRCONCISION PHYSIQUE ET CELLE DU CŒUR SONT NÉCESSAIRES

Tous les enfants mâles de Dieu, qu’ils soient juifs ou gentils, doivent être circoncis, non seulement physiquement, mais aussi dans leur cœur. Cela est mis en évidence par ces paroles claires : « Voici ce que déclare le Seigneur, l’Éternel : Aucun étranger, y compris ceux qui vivent au milieu du peuple d’Israël, ne pourra entrer dans mon sanctuaire, à moins d’être circoncis, tant dans son corps que dans son cœur » (Ézéchiel 44:9).

CONCLUSIONS CLÉS

  1. Le concept de la circoncision du cœur a toujours existé et n’a pas été introduit dans le Nouveau Testament pour remplacer la véritable circoncision physique.
  2. La circoncision est exigée de tous ceux qui font partie du peuple de Dieu, qu’ils soient juifs ou gentils.

LA CIRCONCISION ET LE BAPTÊME D’EAU

UNE FAUSSE SUBSTITUTION

Certains croient à tort que le baptême d’eau a été institué pour les chrétiens en remplacement de la circoncision. Cependant, cette affirmation est purement une invention humaine, une tentative d’éviter l’obéissance au commandement du Seigneur.

Si une telle affirmation était vraie, nous nous attendrions à trouver des passages dans les prophètes ou les Évangiles indiquant qu’après l’ascension du Messie, Dieu n’exigerait plus la circoncision des Gentils qui souhaitaient rejoindre Son peuple et que le baptême prendrait sa place. Pourtant, aucun passage de ce type n’existe.

L’ORIGINE DU BAPTÊME PAR L’EAU

En outre, il est important de noter que le baptême par l’eau est antérieur au christianisme. Jean-Baptiste n’était ni « l’inventeur » ni le « pionnier » du baptême.

LES ORIGINES JUIVES DU BAPTÊME (MIKVEH)

LE MIKVEH COMME RITUEL DE PURIFICATION

Le baptême, ou mikveh, était déjà un rituel d’immersion bien établi chez les Juifs bien avant l’époque de Jean-Baptiste. La mikveh symbolisait la purification du péché et de l’impureté rituelle.

Un mikvé ancien et rustique en briques et en pierres en Allemagne.
Un ancien mikvé utilisé pour les ablutions rituelles par les Juifs, situé dans la ville de Worms, en Allemagne.

Lorsqu’un non-juif était circoncis, il subissait également un mikveh. Cet acte servait non seulement à la purification rituelle, mais symbolisait également la mort – être « enterré » dans l’eau – de leur ancienne vie païenne. Sortir de l’eau, qui rappelle le liquide amniotique de l’utérus, symbolisait leur renaissance dans une nouvelle vie en tant que juif.

JEAN-BAPTISTE ET LE MIKVEH

Jean-Baptiste ne créait pas un nouveau rituel, mais donnait un nouveau sens à un rituel existant. Au lieu de simplement « mourir » à leur ancienne vie et de « renaître » en tant que Juifs, Jean appelait les Juifs vivant dans le péché à « mourir » et à « renaître » également, en signe de repentance.

Cependant, cette immersion n’était pas nécessairement un événement ponctuel. Les Juifs s’immergeaient chaque fois qu’ils devenaient rituellement impurs, par exemple avant d’entrer dans le Temple. Ils se plongeaient aussi couramment, et le font encore aujourd’hui, lors du Yom Kippour en signe de repentance.

DISTINGUER LE BAPTÊME ET LA CIRCONCISION

LES RÔLES DISTINCTS DES RITUELS

L’idée que le baptême a remplacé la circoncision n’est étayée ni par les Écritures ni par la pratique historique juive. Si le baptême (mikveh) était et reste un symbole significatif de repentance et de purification, il n’a jamais été destiné à remplacer la circoncision, qui est le signe éternel de l’alliance de Dieu.

Les deux rituels ont chacun leur propre but et leur propre signification, et aucun n’annule l’autre.



Appendice 1 : Le Mythe des 613 Commandements

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LE MYTHE DES 613 COMMANDEMENTS ET LES VRAIS COMMANDEMENTS QUE TOUT SERVITEUR DE DIEU DOIT S’EFFORCER D’OBÉIR

LES IDÉES REÇUES

Souvent, lorsque nous publions des textes sur la nécessité d’obéir à tous les commandements du Père et du Fils pour le salut, certains lecteurs s’énervent et réagissent par des commentaires tels que : « Si c’est le cas, il faudra respecter les 613 commandements ! »

De tels commentaires révèlent que la plupart des gens n’ont aucune idée de l’origine de ce nombre mystérieux de commandements – que personne n’a jamais vu dans la Bible – ni de ce qu’il implique réellement.

EXPLIQUER L’ORIGINE DU MYTHE

FORMAT QUESTION-RÉPONSE

Dans cette étude, nous expliquerons l’origine de ce mythe sous forme de questions-réponses.

Nous clarifierons également quels sont les véritables commandements de Dieu, tels qu’ils sont contenus dans les Saintes Écritures, que toute personne qui craint Dieu le Père et espère être envoyée à Son Fils pour la rémission des péchés devrait chercher à obéir.

Question : Que sont les soi-disant 613 commandements ?
Réponse : Les 613 commandements (613 Mitsvot) ont été inventés par des rabbins au XIIe siècle après J.-C. pour les Juifs pratiquants. Leur principal auteur était le rabbin et philosophe espagnol Maïmonide (1135-1204), également connu sous le nom de Rambam.

Question : Y a-t-il vraiment 613 commandements dans les Écritures ?
Réponse : Non. Les véritables commandements du Seigneur sont peu nombreux et faciles à respecter. Le diable a inspiré ce mythe dans le cadre de son plan à long terme visant à convaincre l’humanité d’abandonner l’obéissance au Seigneur. Cette stratégie est en place depuis l’Éden.

Question : D’où vient le nombre 613 ?
Réponse : Ce nombre provient de la tradition rabbinique et du concept de numérologie hébraïque, qui attribue une valeur numérique à chaque lettre de l’alphabet. L’une de ces traditions affirme que le mot tzitzit (ציצית), qui signifie franges ou glands (voir Nombres 15:37-39), a une somme numérique de 613 lorsque ses lettres sont additionnées.

Plus précisément, ces glands, selon le mythe, auraient une valeur numérique initiale de 600. En ajoutant huit fils et cinq nœuds, on arrive à un total de 613, qui correspondrait au nombre de commandements de la Torah (les cinq premiers livres de la Bible). Il est à noter que l’usage du tzitzit est un véritable commandement auquel tous doivent obéir, mais ce lien avec les 613 commandements est une pure invention. C’est l’une des nombreuses « traditions des anciens » mentionnées et condangées par Jésus (voir Matthieu 15:1-20). [Voir l’étude sur le tzitzit]

Question : Comment ont-ils pu inventer autant de commandements pour atteindre le nombre de 613 à partir des tzitzit (franges) ?
Réponse : Avec beaucoup de difficultés et de créativité. Ils ont divisé les vrais commandements en plusieurs plus pechest pour gonfler le nombre. Ils ont également inclus de nombreux commandements liés aux prêtres, au Temple, à l’agriculture, à l’élevage, aux fêtes, etc.

Question : Quels sont les vrais commandements que nous devons nous efforcer d’obéir ?
Réponse : En plus des dix commandements, il existe quelques autres commandements, qui sont tous simples à respecter. Certains sont spécifiques aux hommes ou aux femmes, d’autres à la communauté, et quelques-uns à des groupes spécifiques tels que les agriculteurs et les éleveurs. De nombreux commandements ne s’appliquent pas aux chrétiens parce qu’ils sont exclusifs aux descendants de la tribu de Lévi ou sont liés au Temple de Jérusalem, qui a été détruit en 70 après J.-C.

Nous devons comprendre qu’aujourd’hui, à la fin des temps, Dieu appelle tous ses enfants fidèles à se préparer, car à tout moment, il nous enlèvera de ce monde corrompu. Dieu n’enlèvera que ceux qui s’efforcent d’obéir à tous ses commandements, sans exception.

Moïse debout à côté de Josué, enseignant la Loi de Dieu (tous ses commandements) au peuple d'Israël dans le Sinaï.
En plus des dix commandements, il existe quelques autres commandements, qui sont tous simples à respecter. Dieu a demandé à Moïse de nous enseigner ce que le Seigneur attend de nous.

Ne suivez pas les enseignements et les exemples de vos dirigeants, mais ne suivez que ce que Dieu a ordonné. Les Gentils ne sont exemptés d’aucun des commandements de Dieu : « L’assemblée doit avoir les mêmes lois pour vous et pour les non-juifs [גֵּר gēr (étranger, non-juif)] qui résident parmi vous ; c’est un décret perpétuel pour vos générations : devant le Seigneur, il s’appliquera également à vous et aux non-juifs qui résident parmi vous. La même loi et le même décret s’appliqueront à vous et aux non-juifs qui résident parmi vous » (Nombres 15:15-16).

L’expression « gentil résidant parmi vous » désigne tout non-juif qui souhaite rejoindre le peuple élu de Dieu et être sauvé. » Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs » (Jean 4:22).

Vous trouverez ci-dessous les commandements les plus souvent ignorés par les chrétiens, qui ont tous été suivis par Jésus, ses apôtres et ses disciples. Jésus est notre exemple.

COMMANDEMENTS POUR L’HOMME :

COMMANDEMENT POUR LES FEMMES :

  • Abstinence de relations pendant les menstruations : « Si un homme couche avec une femme pendant son indisposition et découvre sa nudité… ils seront tous deux retranchés du milieu de leur peuple » (Lévitique 20:18).

COMMANDEMENTS POUR LA COMMUNAUTÉ :

Question : Dans ses lettres (épîtres), Paul ne dit-il pas que Jésus a obéi à tous les commandements pour nous et les a annulés par sa mort ?
Réponse : Absolument pas. Paul lui-même serait horrifié de voir ce que les pasteurs enseignent dans les églises en utilisant ses écrits. Aucun être humain, y compris Paul, n’a reçu de Dieu l’autorité de changer ne serait-ce qu’une seule lettre de sa loi sainte et éternelle. Si cela était vrai, les prophètes et Jésus auraient tous deux clairement indiqué que Dieu enverrait un certain homme de Tarse avec ce niveau d’autorité. Cependant, le fait est que Paul n’est mentionné nulle part, ni par les prophètes dans le Tanach (Ancien Testament), ni par le Messie dans les quatre Évangiles. Une question aussi importante n’aurait pas été laissée sans réponse par Dieu.

Les prophètes ne mentionnent que trois personnes apparues pendant la période du Nouveau Testament : Judas (Psaume 41:9), Jean-Baptiste (Ésaïe 40:3) et Joseph d’Arimathie (Ésaïe 53:9). Il n’y a aucune référence à Paul, et cela parce qu’il n’a rien enseigné qui ajoute ou contredit ce qui avait déjà été révélé par les prophètes ou Jésus.

Tout chrétien qui croit que Paul a changé quelque chose par rapport à ce qui avait été écrit précédemment doit reconsidérer sa compréhension pour s’aligner sur les prophètes et Jésus, et non l’inverse, comme le font la plupart des gens.

Si l’on ne peut pas faire concorder les écrits de Paul avec les prophètes et Jésus, il vaut mieux les mettre de côté que de désobéir à Dieu en se basant sur son interprétation des écrits d’un être humain. Un tel raisonnement ne sera pas accepté comme excuse lors du jugement dernier.

Personne ne convaincra le Juge en disant : « Je suis innocent d’avoir ignoré Tes commandements parce que j’ai suivi Paul. » Voici ce qui a été révélé au sujet de la fin des temps : » Voici la persévérance des saints qui gardent les commandements de Dieu et la foi en Jésus » (Apocalypse 14:12).

Question : Le Saint-Esprit n’a-t-il pas inspiré des changements et des annulations de la Loi de Dieu ?
Réponse : Une telle idée frise le blasphème. Le Saint-Esprit est l’Esprit de Dieu lui-même. Jésus a clairement indiqué que l’envoi du Saint-Esprit avait pour but de nous instruire en nous rappelant ce qu’il avait déjà dit : « Il (l’Esprit) vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit » (Jean 14:26).

Il n’est pas dit que le Saint-Esprit apporterait une nouvelle doctrine non déjà enseignée par le Fils ou les prophètes du Père. Le salut est le sujet le plus important des Saintes Écritures, et toutes les informations nécessaires avaient déjà été transmises par les prophètes et par Jésus : « Car je n’ai pas parlé de moi-même ; mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit [εντολη (endoli) commandement, règle, instruction] de dire tout ce que j’ai dit. Je sais que son commandement [endoli] conduit à la vie éternelle. Tout ce que je dis est donc ce que le Père m’a dit de dire » (Jean 12:49-50).

Il existe une continuité des révélations qui s’est achevée avec le Christ. Nous le savons car, comme mentionné précédemment, il n’y a pas de prophéties concernant l’envoi d’un être humain avec de nouvelles doctrines principales après le Messie. Les seules révélations après la résurrection concernent la fin des temps, et il n’y a rien concernant de nouvelles doctrines de Dieu survenant entre Jésus et la fin du monde.

Tous les commandements de Dieu sont continus et éternels, et nous serons jugés par eux. Ceux qui ont plu au Père ont été envoyés au Fils pour être rachetés par Lui. Ceux qui ont désobéi aux commandements du Père ne lui ont pas plu et n’ont pas été envoyés au Fils : « C’est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi si le Père ne l’attire » (Jean 6:65).



Partie 2 : Le Faux Plan de Salut

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LA STRATÉGIE DE SATAN POUR ÉGARER LES GENTILS

LA NÉCESSITÉ D’UNE STRATÉGIE RADICALE

Pour que le diable pousse les Gentils qui suivent le Christ à désobéir à la loi de Dieu, il fallait faire quelque chose de radical.

Jusqu’à quelques décennies après l’ascension de Jésus, les églises étaient composées de Juifs de Judée (Hébreux), de Juifs de la diaspora (heckénistiques) et de Gentils (non-Juifs). Beaucoup des premiers disciples de Jésus étaient encore en vie et se réunissaient avec ces groupes dans des maisons, ce qui contribuait à maintenir la fidélité à tout ce que Jésus avait enseigné et illustré au cours de sa vie.

FIDÉLITÉ À LA LOI DE DIEU

La loi de Dieu était lue et rigoureusement respectée, comme Jésus l’avait ordonné à ses disciples :
« Il répondit : Heureux plutôt ceux qui entendent la parole de Dieu [λογον του Θεου (logon tou Theou) Le Tanach, l’Ancien Testament] et la respectent » (Luc 11:28).

Jésus ne s’est jamais écarté des instructions de son Père :
« Tu as ordonné que l’on garde tes commandements avec soin » (Psaume 119:4).

L’idée répandue dans les églises d’aujourd’hui, selon laquelle la venue du Messie dispensait les Gentils d’obéir aux lois de Dieu dans l’Ancien Testament, n’a aucun fondement dans les paroles de Jésus rapportées dans les quatre Évangiles.

LE PLAN ORIGINAL DU SALUT

LE SALUT TOUJOURS ACCESSIBLE AUX GENTILS

Il n’y a jamais eu de moment dans l’histoire de la civilisation où Dieu n’a pas permis à quiconque de se tourner vers Lui dans la repentance, de recevoir le pardon de ses péchés, d’être béni et d’atteindre le salut à sa mort.

En d’autres termes, le salut a toujours été accessible aux Gentils, même avant la venue du Messie. Aujourd’hui, beaucoup de personnes dans les églises croient à tort que ce n’est qu’avec l’arrivée de Jésus et son sacrifice expiatoire que les Gentils ont pu accéder au salut.

LE PLAN INCHANGÉ

La vérité est que le même plan de salut qui existait depuis l’Ancien Testament est resté valable à l’époque de Jésus et continue de l’être aujourd’hui.

La seule différence est que, si auparavant, une partie du processus de pardon des péchés comprenait des sacrifices symboliques, nous avons aujourd’hui le véritable sacrifice de l’Agneau de Dieu, qui ôte les péchés du monde (Jean 1:29).

REJOINDRE LE PEUPLE DE L’ALLIANCE DE DIEU

L’OBLIGATION DE REJOINDRE ISRAËL

Hormis cette différence fondamentale, le reste reste le même qu’avant le Christ. Pour qu’un païen soit sauvé, il doit rejoindre la nation que Dieu a désignée comme la sienne par l’alliance éternelle scellée par le signe de la circoncision :
« Et quant aux païens [‏נֵכָר nfikhār (étrangers, non-juifs)] qui se joignent au Seigneur pour le servir, pour aimer le nom du Seigneur, et pour être ses serviteurs… et qui s’attachent à mon alliance, je les amènerai sur ma montagne sainte » (Ésaïe 56:6-7).

JÉSUS N’A PAS CRÉÉ UNE NOUVELLE RELIGION

Il est important de comprendre que Jésus n’a pas établi une nouvelle religion pour les Gentils, comme beaucoup le supposent.

En fait, Jésus a rarement interagi avec les Gentils, car il s’est toujours concentré sur sa propre nation :
« Jésus envoya les Douze avec les instructions suivantes : N’allez pas chez les Gentils et n’entrez dans aucune ville des Samaritains. Allez plutôt vers les brebis perdues d’Israël » (Matthieu 10:5-6).

LE VÉRITABLE PLAN DE SALUT DE DIEU

LE CHEMIN DU SALUT

Le véritable plan de salut, qui s’aligne parfaitement avec ce que Dieu a révélé à travers les prophètes de l’Ancien Testament et à travers Jésus dans les Évangiles, est simple : efforcez-vous d’être fidèles aux lois du Père, et Il vous unira à Israël et vous enverra au Fils pour le pardon des péchés.

Le Père n’envoie pas ceux qui connaissent ses lois mais vivent dans une désobéissance ouverte. Rejeter la loi de Dieu est une rébellion, et il n’y a pas de salut pour les rebelles.

LE FAUX PLAN DU SALUT

UNE DOCTRINE SANS FONDEMENT BIBLIQUE

Le plan de salut prêché dans la plupart des églises est faux. Nous le savons car il n’est pas soutenu par ce que Dieu a révélé par les prophètes dans l’Ancien Testament et par ce que Jésus a enseigné dans les quatre Évangiles.

Toute doctrine relative au salut des âmes (doctrines primaires) doit être confirmée par ces deux sources originelles :

  1. L’Ancien Testament (Tanakh – Loi et Prophètes), que Jésus a fréquemment cité.
  2. Les paroles du Fils de Dieu lui-même.

LE FAUX CENTRAL

L’idée centrale promue par les défenseurs de ce faux plan de salut est que les païens peuvent être sauvés sans obéir aux commandements de Dieu. Ce message de désobéissance est identique à celui prêché par le serpent en Éden :
« Vous ne mourrez point » (Genèse 3:4-5).

Si ce message était vrai :

  • L’Ancien Testament contiendrait de nombreux passages expliquant ce point.
  • Jésus aurait explicitement déclaré que l’exemption des hommes de la Loi de Dieu faisait partie de sa mission de Messie.

Cependant, la réalité est que ni l’Ancien Testament ni les Évangiles ne fournissent aucun appui à cette idée absurde.

LES MESSAGERS ENVOYÉS APRÈS JÉSUS

LE RECOURS AUX SOURCES HORS ÉVANGILE

Ceux qui promeuvent le plan de salut sans obéissance à la loi de Dieu font rarement référence à Jésus dans leurs messages. La raison est claire : ils ne trouvent rien dans les enseignements du Christ qui suggère qu’il est venu dans ce monde pour sauver des gens qui désobéissent volontairement aux lois de son Père.

LE MANQUE DE SOUTIEN PROPHÉTIQUE

Au lieu de cela, ils s’appuient sur les écrits d’individus qui sont apparus seulement après l’ascension du Christ. Le problème avec cela est que :

  1. Il n’y a aucune prophétie de l’Ancien Testament concernant un messager de Dieu qui se lèverait après Jésus.
  2. Jésus lui-même n’a jamais mentionné que quelqu’un viendrait après lui avec pour mission d’enseigner un nouveau plan de salut pour les Gentils.

L’IMPORTANCE DES PROPHÉTIES

LA NÉCESSITÉ DE L’AUTORITÉ DIVINE

Les révélations de Dieu nécessitent une autorité et une délégation préalables pour être valides. Nous savons que Jésus est l’envoyé du Père parce qu’il a accompli les prophéties de l’Ancien Testament.

Un ancien prophète écrivant sur un parchemin avec une ville en flammes en arrière-plan
Il n’y a aucune prophétie concernant l’arrivée d’un homme chargé d’enseigner quelque chose au-delà de ce que Jésus a enseigné. Tout ce que nous devons savoir sur le salut s’est achevé avec le Christ.

Cependant, il n’y a aucune prophétie concernant l’envoi d’autres individus avec de nouveaux enseignements après le Christ.

LA SUFFISANCE DES ENSEIGNEMENTS DE JÉSUS

Tout ce que nous devons savoir sur notre salut s’arrête à Jésus. Tout écrit apparu après l’ascension de Jésus, qu’il soit dans la Bible ou en dehors, doit être considéré comme secondaire et auxiliaire, car il n’y a pas eu de prophétie sur l’arrivée d’un homme chargé d’enseigner quelque chose au-delà de ce que Jésus a enseigné.

LE CRITÈRE DE VALIDITÉ DOCTRINALE

Toute doctrine qui ne s’aligne pas sur les paroles de Jésus dans les quatre Évangiles doit être rejetée comme fausse, indépendamment de son origine, de sa durée ou de sa popularité.

PROPHÉTIES DE SALUT DE L’ANCIEN TESTAMENT

Tous les événements liés au salut qui devaient se produire après Malachie ont été prophétisés dans l’Ancien Testament. Il s’agit notamment de :

  • La naissance du Messie : Ésaïe 7:14 ; Matthieu 1:22-23
  • Jean-Baptiste venant dans l’esprit d’Élie : Malachie 4:5 ; Matthieu 11:13-14
  • La mission du Christ : Ésaïe 61:1-2 ; Luc 4:17-21
  • Sa trahison par Judas : Psaume 41:9 ; Zacharie 11:12-13 ; Matthieu 26:14-16 ; Matthieu 27:9-10
  • Son procès : Ésaïe 53:7-8 ; Matthieu 26:59-63
  • Sa mort innocente : Ésaïe 53:5-6 ; Jean 19:6 ; Luc 23:47
  • Son enterrement dans la tombe d’un homme riche : Ésaïe 53:9 ; Matthieu 27:57-60

AUCUNE PROPHÉTIE CONCERNANT DES INDIVIDUS APRÈS JÉSUS

Cependant, aucune prophétie ne mentionne quiconque après l’ascension de Jésus, que ce soit dans ou en dehors de la Bible, chargé de développer une manière différente pour les Gentils d’être sauvés – et encore moins une manière qui permette à quelqu’un de vivre en désobéissant délibérément à la loi de Dieu et d’être quand même accueilli à bras ouverts au paradis.

LES ENSEIGNEMENTS DE JÉSUS, PAR LA PAROLE ET PAR L’ACTION

Un véritable disciple du Christ façonne toute sa vie selon son exemple. Jésus a clairement enseigné que l’aimer signifie être obéissant à la fois au Père et au Fils. Ce commandement n’est pas destiné aux timorés, mais à ceux qui se concentrent sur le Royaume de Dieu et sont prêts à faire tout ce qui est nécessaire pour gagner la vie éternelle. Cet engagement peut susciter l’opposition des amis, de l’église et de la famille.

Les commandements concernant la circoncision, les cheveux et la barbe, le sabbat, les viandes interdites et le port des tzitzit sont largement ignorés par la plupart des chrétiens aujourd’hui. Ceux qui choisissent de ne pas se conformer et d’adhérer à ces commandements risquent d’être persécutés, comme Jésus nous l’a prévenu dans Matthieu 5:10. Suivre les commandements de Dieu demande du courage, mais la récompense est la vie éternelle.



Partie 1 : Le Grand Plan du Diable Contre les Gentils

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LE PLAN DE SATAN CONTRE LES GENTILS

L’ÉCHEC DE SATAN ET SA NOUVELLE STRATÉGIE

Quelques années après que Jésus soit retourné auprès du Père, Satan a lancé son plan à long terme contre les Gentils. Son échec à convaincre Jésus de le rejoindre était définitif (Matthieu 4:8-9), et tous ses espoirs de retenir Christ dans le tombeau avaient été anéantis par la résurrection (Actes 2:24).

Il ne restait donc plus à la serpent qu’à continuer à faire parmi les Gentils ce qu’il avait toujours fait depuis Éden : convaincre l’humanité de ne pas obéir aux lois de Dieu (Genèse 3:4-5).

DEUX OBJECTIFS DU PLAN

Pour y parvenir, deux choses devaient être accomplies :

  1. Les Gentils devaient être éloignés autant que possible des Juifs et de leur foi — une foi qui existait depuis la création de l’humanité. La foi de la famille de Jésus, de Ses amis, de Ses apôtres et de Ses disciples devait être abandonnée.
  2. Ils avaient besoin d’un argument théologique leur permettant d’accepter que le salut qui leur était offert différait de la manière dont le salut avait été compris depuis le commencement du monde. Ce nouveau plan de salut devait permettre aux Gentils d’ignorer les lois de Dieu.

Le diable inspira alors des hommes talentueux pour créer une nouvelle religion destinée aux Gentils, avec un nouveau nom, de nouvelles traditions et de nouvelles doctrines. La plus cruciale de ces doctrines leur faisait croire que l’un des principaux objectifs du Messie était de « libérer » les Gentils de l’obligation d’observer la Loi.

Une rue bondée et sale dans l'ancien Moyen-Orient.
Après l’ascension de Jésus, le diable a inspiré à des hommes talentueux un faux plan de salut pour éloigner les Gentils du message de foi et d’obéissance proclamé par Jésus, le Messie d’Israël.

L’ÉLOIGNEMENT D’ISRAËL

LE DÉFI DE LA LOI POUR LES GENTILS

Tout mouvement a besoin d’adeptes pour survivre et croître. La Loi de Dieu, qui était jusqu’alors observée par les Juifs messianiques, devint un obstacle pour le groupe grandissant de Gentils au sein de l’Église naissante.

Des commandements tels que la circoncision, l’observance du septième jour, et l’abstinence de certaines viandes commencèrent à être perçus comme des obstacles à l’expansion du mouvement. Peu à peu, la direction de l’Église commença à faire des concessions à ce groupe, sous le faux prétexte que la venue du Messie impliquait un assouplissement de la Loi pour les non-Juifs — alors qu’un tel argument n’avait aucun fondement dans l’Ancien Testament ni dans les paroles de Jésus rapportées dans les quatre Évangiles (Exode 12:49).

LA RÉACTION DES JUIFS FACE AUX CHANGEMENTS

Pendant ce temps, les quelques Juifs qui montraient encore de l’intérêt pour le mouvement — attirés par les signes et les miracles accomplis par Jésus quelques décennies plus tôt et renforcés par la présence de témoins oculaires, y compris certains des apôtres d’origine — furent naturellement troublés par l’abandon progressif de l’obligation d’observer les lois de Dieu données par les prophètes.

C’étaient pourtant les mêmes lois que Jésus, les apôtres et les disciples avaient fidèlement suivies.

LES CONSÉQUENCES DE L’ÉLOIGNEMENT

L’ÉTAT ACTUEL DU CULTE

Le résultat, comme nous le savons, est que des millions de personnes se rassemblent chaque semaine dans des églises prétendant adorer Dieu, tout en ignorant complètement le fait que ce même Dieu s’est choisi une nation à travers une alliance éternelle.

LA PROMESSE DE DIEU À ISRAËL

Dieu a clairement déclaré qu’Il ne romprait jamais cette alliance :
« Tout comme les lois du soleil, de la lune et des étoiles sont immuables, ainsi la descendance d’Israël ne cessera jamais d’être une nation devant Moi pour toujours » (Jérémie 31:35-37).

L’ALLIANCE ÉTERNELLE DE DIEU AVEC ISRAËL

LE SALUT À TRAVERS ISRAËL

Nulle part dans l’Ancien Testament, il n’est écrit qu’il y aurait bénédiction ou salut pour ceux qui ne se joignent pas à Israël :
« Et Dieu dit à Abraham : Tu seras une bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et Je maudirai ceux qui te maudiront ; et en toi toutes les familles de la terre seront bénies » (Genèse 12:2-3).

Même Jésus Lui-même a affirmé sans équivoque que le salut vient des Juifs :
« Car le salut vient des Juifs » (Jean 4:22).

LES GENTILS ET L’OBÉISSANCE

Le Gentil qui désire être sauvé par Christ doit suivre les mêmes lois que le Père a données à la nation choisie pour Son honneur et Sa gloire — les mêmes lois que Jésus et Ses apôtres ont observées.

Le Père voit la foi et le courage d’un tel Gentil, malgré les défis. Il déverse Son amour sur lui, l’unit à Israël et le conduit vers le Fils pour le pardon et le salut.

C’est le plan de salut qui a du sens, parce qu’il est vrai.

LA GRANDE MISSION

PROPAGER LA BONNE NOUVELLE

Selon les historiens, après l’ascension du Christ, plusieurs apôtres et disciples obéirent à la Grande Mission et apportèrent l’évangile enseigné par Jésus aux nations païennes :

  • Thomas se rendit en Inde.
  • Barnabas et Paul allèrent en Macédoine, en Grèce et à Rome.
  • André se dirigea vers la Russie et la Scandinavie.
  • Matthias alla en Éthiopie.

La Bonne Nouvelle se répandit largement.

LE MESSAGE RESTAITA IDENTIQUE

Le message qu’ils devaient prêcher était le même que celui enseigné par Jésus et centré sur le Père :

  1. Croire que Jésus venait du Père.
  2. Obéir aux lois du Père.

Jésus précisa aux premiers missionnaires qu’ils ne seraient pas seuls dans leur mission d’annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu. Le Saint-Esprit leur rappellerait ce que Christ leur avait enseigné durant leur temps ensemble :
« Mais le Défenseur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que Je vous ai dit » (Jean 14:26).

L’instruction était donc de continuer à enseigner ce qu’ils avaient appris de leur Maître.

SALUT ET OBÉISSANCE

UN SEUL MESSAGE DE SALUT

Nulle part dans les Évangiles, nous ne voyons Jésus suggérer que Ses missionnaires apporteraient un message de salut différent, spécialement conçu pour les non-Juifs.

FAUSSE DOCTRINE DU SALUT SANS OBÉISSANCE

L’idée que les Gentils puissent obtenir le salut sans obéir aux saints et éternels commandements du Père est absente des enseignements de Jésus.

Le concept de salut sans obéissance à la Loi n’a aucun fondement dans les paroles de Jésus et est donc faux, peu importe son ancienneté ou sa popularité.



La Loi de Dieu : Introduction

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L’HONNEUR D’ÉCRIRE SUR LA LOI DE DIEU

LA PLUS NOBLE DES TÂCHES

Écrire sur la Loi de Dieu est sans doute la tâche la plus noble à la portée d’un simple être humain. La Loi de Dieu n’est pas seulement un ensemble de commandements divins, comme la plupart le perçoivent, mais plutôt l’expression de deux de Ses attributs : l’amour et la justice.

La Loi de Dieu révèle Ses exigences dans le contexte et la réalité humaine, visant la restauration de ceux qui désirent retrouver l’état qu’ils avaient avant l’entrée du péché dans le monde.

LE BUT SUPRÊME DE LA LOI

Contrairement à ce qui est enseigné dans les églises, chaque commandement est littéral et inébranlable pour atteindre le but suprême : le salut des âmes rebelles. Personne n’est forcé d’obéir, mais seuls ceux qui obéissent seront restaurés et réconciliés avec le Créateur.

Écrire sur cette Loi, c’est donc partager un aperçu du divin — un privilège rare qui exige humilité et révérence.

UNE ÉTUDE COMPLÈTE SUR LA LOI DE DIEU

OBJECTIF DE CES ÉTUDES

Dans ces études, nous aborderons tout ce qui est véritablement important à connaître sur la Loi de Dieu, afin que ceux qui le désirent puissent effectuer les changements nécessaires dans leur vie ici sur terre et s’aligner parfaitement avec les directives établies par Dieu Lui-même.

Moïse parlant avec le jeune Josué devant la foule israélite.
La Loi sacrée et éternelle de Dieu a été fidèlement gardée depuis le commencement des temps. Jésus, Sa famille, Ses amis, apôtres et disciples ont tous obéi aux commandements de Dieu.

SOULAGEMENT ET JOIE POUR LES FIDÈLES

L’être humain a été créé pour obéir à Dieu. Ceux qui sont courageux et souhaitent sincèrement être envoyés à Jésus par le Père pour le pardon et le salut recevront ces études avec soulagement et joie :

  • Soulagement : Parce qu’après deux mille ans d’enseignements erronés sur la Loi de Dieu et le salut, Dieu a jugé bon de nous confier la production de ce matériel, que nous reconnaissons aller à l’encontre de presque tous les enseignements existants sur le sujet.
  • Joie : Parce que les bienfaits d’être en harmonie avec la Loi du Créateur dépassent ce que de simples créatures peuvent exprimer — des bienfaits spirituels, émotionnels et physiques.

LA LOI N’A PAS BESOIN DE JUSTIFICATION

L’ORIGINE SACRÉE DE LA LOI

Ces études ne se concentrent pas principalement sur des arguments ou des défenses doctrinales, car la Loi de Dieu, lorsqu’elle est correctement comprise, ne nécessite aucune justification en raison de son origine sacrée.

S’engager dans des débats sans fin sur quelque chose qui n’aurait jamais dû être remis en question est une offense envers Dieu Lui-même.

LA CRÉATURE DÉFIANT SON CRÉATEUR

Le simple fait qu’une créature finie — un morceau d’argile (Ésaïe 64:8) — ose défier les règles de son Créateur, qui peut à tout moment la rejeter parmi les tessons sans valeur, révèle quelque chose de profondément troublant en elle.

C’est une attitude qui doit être corrigée de toute urgence pour le bien même de la créature.

DU JUDAÏSME MESSIANIQUE AU CHRISTIANISME MODERNE

LA LOI DU PÈRE ET L’EXEMPLE DE JÉSUS

Tout en affirmant que la Loi du Père devrait être simplement obéie par tous ceux qui prétendent suivre Jésus — tout comme Jésus Lui-même et Ses apôtres l’ont fait — nous reconnaissons les dommages considérables qui ont été causés au sein du christianisme à l’égard de cette Loi.

Ces dommages ont rendu nécessaire l’explication de ce qui s’est produit au cours des près de deux millénaires depuis l’ascension du Christ.

LE CHANGEMENT DE PERCEPTION SUR LA LOI

Beaucoup cherchent à comprendre comment s’est opérée la transition entre le judaïsme messianique — des Juifs fidèles aux lois de Dieu dans l’Ancien Testament et qui ont accepté Jésus comme le Messie d’Israël envoyé par le Père — et le christianisme moderne, où la croyance dominante est que s’efforcer d’obéir à la Loi équivaut à « rejeter Christ », ce qui, bien entendu, est assimilé à la condangation.

LA PERCEPTION CHANGÉE DE LA LOI

DE BÉNÉDICTION À REJET

La Loi, autrefois considérée comme un sujet de méditation jour et nuit par les bienheureux (Psaume 1:2), est désormais perçue, en pratique, comme un ensemble de règles dont l’obéissance mènerait au lac de feu.

Tout cela s’est produit sans le moindre fondement dans l’Ancien Testament ou dans les paroles de Jésus rapportées dans les quatre Évangiles.

ABORDER LES COMMANDEMENTS DÉSOBÉIS

Dans cette série, nous aborderons également en détail les commandements de Dieu qui sont les plus désobéis dans les églises du monde entier, presque sans exception, tels que la circoncision, le sabbat, les lois alimentaires, les régulations sur les cheveux et la barbe, ainsi que le tzitzit.

Nous expliquerons non seulement comment ces commandements clairs de Dieu ont cessé d’être observés dans cette nouvelle religion qui s’est éloignée du judaïsme messianique, mais aussi comment ils doivent être correctement respectés selon les instructions des Écritures — et non selon le judaïsme rabbinique, qui, depuis l’époque de Jésus, a intégré des traditions humaines dans la Loi de Dieu, sainte, pure et éternelle.



La Loi de Dieu : Résumé de la série

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LA LOI DE DIEU : UN TÉMOIGNAGE D’AMOUR ET DE JUSTICE

La Loi de Dieu se dresse comme un témoignage de Son amour et de Sa justice, bien au-delà de la perception d’un simple ensemble de commandements divins. Elle offre une feuille de route pour la restauration de l’humanité, guidant ceux qui cherchent à retrouver l’état sans péché voulu par leur Créateur. Chaque commandement est littéral et inébranlable, conçu pour réconcilier les âmes rebelles et les amener en harmonie avec la volonté parfaite de Dieu.

Moïse et Aaron parlant de la loi de Dieu dans le désert pendant que les Israélites les regardent.
Du jardin d’Éden au Sinaï, en passant par les prophètes et jusqu’aux jours de Jésus, Dieu n’a jamais cessé d’avertir les êtres humains qu’il n’y a ni bénédiction, ni délivrance, ni salut pour ceux qui refusent d’obéir à Sa loi sainte et éternelle.

LA NÉCESSITÉ DE L’OBÉISSANCE

L’obéissance à la Loi n’est imposée à personne, mais elle est une exigence absolue pour le salut — nul ne peut être restauré ou réconcilié avec le Créateur en désobéissant sciemment et volontairement. Le Père n’enverra pas quelqu’un qui transgresse intentionnellement Sa Loi pour bénéficier du sacrifice expiatoire du Fils. Seuls ceux qui recherchent fidèlement à suivre Ses commandements seront unis à Jésus pour le pardon et le salut.

LA RESPONSABILITÉ DE PARTAGER LA VÉRITÉ

Partager les vérités de la Loi exige humilité et révérence, car cela équipe ceux qui sont prêts à aligner leur vie sur les directives de Dieu. Cette série offre un soulagement après des siècles d’enseignements erronés, ainsi que la joie d’expérimenter les bienfaits spirituels, émotionnels et physiques profonds d’une vie en harmonie avec le Créateur.

ANALYSER LE CHANGEMENT DE COMPRÉHENSION

Les études exploreront la transition du judaïsme messianique de Jésus et de Ses apôtres — où la Loi était centrale — au christianisme moderne, où l’obéissance est souvent perçue à tort comme un rejet du Christ. Ce changement, sans fondement dans l’Ancien Testament ou dans les paroles de Jésus, a conduit à la négligence généralisée des commandements de Dieu, y compris le sabbat, la circoncision, les lois alimentaires, et d’autres.

UN APPEL À REVENIR À LA LOI PURE DE DIEU

En abordant ces commandements à la lumière des Écritures, libérés de l’influence des traditions rabbiniques et du cycle enraciné de conformité théologique au sein des séminaires — où les pasteurs héritent sans remise en question d’interprétations préconçues pour plaire à la foule et sécuriser leurs moyens de subsistance — cette série appelle à un retour à la Loi pure et éternelle de Dieu. L’obéissance à la Loi du Créateur ne doit jamais être réduite à une question d’avancement de carrière ou de sécurité de l’emploi. Elle est une expression requise de la véritable foi et de la dévotion envers le Créateur, menant à la vie éternelle par Christ, le Fils de Dieu.