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Appendice 6 : Les viandes interdites pour le chrétien

Tout ce qui vit n’a pas été créé pour servir de nourriture aux êtres humains. Cette vérité devient évidente lorsque nous examinons les débuts de l’humanité dans le jardin d’Éden. Adam, le premier homme, avait pour tâche de cultiver un jardin. Quel type de jardin ? Le texte hébreu original ne précise pas, mais il existe des preuves convaincantes qu’il s’agissait d’un jardin de fruits :

« L’Éternel Dieu planta un jardin en Éden, du côté de l’est… L’Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger » (Genèse 2:15).

Nous lisons également que le rôle d’Adam était de nommer et de prendre soin des animaux, mais nulle part les Écritures ne suggèrent que ces animaux étaient aussi « bons à manger », comme les arbres. Cela ne signifie pas que manger de la viande est interdit par Dieu—si c’était le cas, il y aurait des instructions explicites à cet effet dans toute l’Écriture. Cependant, cela indique que la consommation de chair animale ne faisait pas partie de l’alimentation de l’humanité au départ. Les provisions initiales de Dieu pour l’homme semblent être entièrement à base de plantes, mettant en avant les fruits et autres formes de végétation.

LA DISTINCTION ENTRE ANIMAUX PROPRES ET IMPROPRES

Alors que Dieu permit finalement aux humains de tuer et de manger des animaux, des distinctions claires furent établies entre les animaux adaptés à la consommation et ceux qui ne l’étaient pas. Cette distinction est d’abord suggérée dans les instructions données à Noé avant le déluge : « Prends avec toi sept couples de chaque espèce d’animaux purs, le mâle et sa femelle, et un couple de chaque espèce d’animaux impurs, le mâle et sa femelle » (Genèse 7:2).

Le fait que Dieu n’ait pas expliqué à Noé comment distinguer entre animaux purs et impurs suggère que cette connaissance était déjà enracinée dans l’humanité, peut-être dès les débuts de la création. Cette reconnaissance des animaux purs et impurs peut être perçue comme un reflet d’un ordre divin plus large, où certaines créatures étaient mises à part pour des rôles ou des objectifs spécifiques dans le cadre naturel et spirituel. Au fur et à mesure que les Écritures se développent, cette distinction devient plus codifiée et élaborée, soulignant son importance dans la relation d’alliance entre Dieu et Son peuple.

LA SIGNIFICATION PRÉCOCE DES ANIMAUX PROPRES

Basé sur ce qui s’est passé jusqu’à présent dans le récit de la Genèse, nous pouvons supposer en toute sécurité qu’avant le déluge, la distinction entre les animaux propres et impurs était uniquement liée à leur acceptabilité en tant que sacrifices. L’offrande d’Abel du premier-né de son troupeau met en évidence ce principe. Dans le texte hébreu, la phrase « premier-né de son troupeau » (מִבְּכֹרוֹת צֹאנוֹ) utilise le mot « troupeau » (צֹאן, tzon), qui fait généralement référence à de petits animaux domestiques tels que les moutons et les chèvres. Ainsi, il est très probable qu’Abel ait offert un agneau ou un jeune bouc de son troupeau (Genèse 4:3-5).

De même, lorsque Noé est sorti de l’arche, il a construit un autel et sacrifié des holocaustes au Seigneur en utilisant des animaux propres, qui ont été spécifiquement mentionnés dans les instructions de Dieu avant le déluge (Genèse 8:20 ; 7:2). Cet accent mis tôt sur les animaux propres pour les sacrifices jette les bases pour comprendre leur rôle unique dans le culte et la pureté du pacte.

Les termes hébreux utilisés pour décrire ces catégories—tahor (טָהוֹר) et tamei (טָמֵא)—ne sont pas arbitraires. Ils sont profondément liés aux concepts de sainteté et de séparation pour l’Éternel :

  • טָמֵא (Tamei)
    Signification : Impur, souillé.
    Usage : Se réfère à une impureté rituelle, morale ou physique. Souvent associé à des animaux, objets ou actions interdits à la consommation ou au culte.
    Exemple : « Cependant, ceux-ci, vous ne les mangerez pas… ils sont impurs (tamei) pour vous » (Lévitique 11:4).
  • טָהוֹר (Tahor)
    Signification : Pur, propre.
    Usage : Se réfère à des animaux, objets ou personnes adaptés à la consommation, au culte ou aux activités rituelles.
    Exemple : « Vous distinguerez entre le saint et le profane, entre l’impur et le pur » (Lévitique 10:10).

Ces termes forment la base des lois alimentaires de Dieu, qui sont détaillées dans Lévitique 11 et Deutéronome 14. Ces chapitres énumèrent explicitement les animaux considérés comme purs (autorisés à la consommation) et impurs (interdits à la consommation), assurant que le peuple de Dieu reste distinct et saint.

LES AVERTISSEMENTS DE DIEU CONTRE LA CONSOMMATION DE VIANDES IMPURES

Tout au long du Tanakh (Ancien Testament), Dieu réprimande à plusieurs reprises Son peuple pour avoir violé Ses lois alimentaires. Plusieurs passages condamnent spécifiquement la consommation d’animaux impurs, soulignant que cette pratique était considérée comme une rébellion contre les commandements de Dieu :

« Un peuple qui m’irrite constamment en face… qui mange la chair de porcs, et dans leurs pots il y a du bouillon de viande impure » (Ésaïe 65:3-4).

« Ceux qui se sanctifient et se purifient pour aller dans les jardins, à la suite d’un individu qui mange de la chair de porcs, de rats et d’autres choses impures—tous périront ensemble avec celui qu’ils suivent, » déclare l’Éternel (Ésaïe 66:17).

Ces reproches soulignent que manger de la viande impure n’était pas seulement un problème alimentaire, mais une défaillance morale et spirituelle. L’acte de consommer de tels aliments était lié à un défi envers les instructions de Dieu. En s’adonnant à des pratiques explicitement interdites, le peuple montrait un mépris pour la sainteté et l’obéissance.

JÉSUS ET LES VIANDES IMPURES

Avec la venue de Jésus, l’essor du christianisme et les écrits du Nouveau Testament, beaucoup ont commencé à se demander si Dieu ne se souciait plus de l’obéissance à Ses lois, y compris celles concernant les aliments impurs. En réalité, pratiquement tout le monde chrétien mange ce qu’il veut.

Cependant, le fait est qu’il n’existe aucune prophétie dans l’Ancien Testament indiquant que le Messie abolirait la loi concernant les viandes impures ou toute autre loi de Son Père (comme certains le prétendent). Jésus a clairement obéi aux ordonnances du Père en tout, y compris sur ce point. Si Jésus avait mangé du porc, tout comme nous savons qu’il a mangé du poisson (Luc 24:41-43) et de l’agneau (Matthieu 26:17-30), alors nous aurions un enseignement clair par l’exemple. Mais nous savons que ce n’est pas le cas. Nous n’avons aucune indication que Jésus et ses disciples aient transgressé ces instructions données par Dieu à travers les prophètes.

ARGUMENTS REFUTÉS

FAUX ARGUMENT : “Jésus a déclaré tous les aliments purs.”

LA VÉRITÉ : Marc 7:1-23 est souvent cité comme preuve que Jésus a aboli les lois alimentaires concernant les viandes impures. Cependant, un examen attentif du texte révèle que cette interprétation est infondée. Le verset souvent mal cité dit :
« ’Car cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, puis est évacué.’ (En disant cela, il déclarait tous les aliments purs)” (Marc 7:19).

LE CONTEXTE : IL NE S’AGIT PAS DES VIANDES PROPRES ET IMPURES

Tout d’abord, le contexte de ce passage n’a rien à voir avec les viandes propres ou impures telles qu’elles sont décrites dans Lévitique 11. Il s’agit plutôt d’un débat entre Jésus et les pharisiens concernant une tradition juive qui n’a aucun lien avec les lois alimentaires. Les pharisiens et les scribes avaient remarqué que les disciples de Jésus ne pratiquaient pas le lavage rituel des mains avant de manger, connu en hébreu sous le nom de netilat yadayim (נטילת ידיים). Ce rituel consiste à se laver les mains avec une bénédiction et est une pratique traditionnelle encore observée aujourd’hui, en particulier dans les cercles orthodoxes.

La préoccupation des pharisiens ne portait pas sur les lois alimentaires de Dieu, mais sur l’observance de cette tradition humaine. Ils considéraient l’omission de ce rituel par les disciples comme une violation de leurs coutumes, équivalente à une souillure.

LA RÉPONSE DE JÉSUS : LE CŒUR COMPTE PLUS

Dans Marc 7, Jésus enseigne longuement que ce qui souille réellement une personne ne sont pas les pratiques ou traditions extérieures, mais l’état du cœur. Il insiste sur le fait que l’impureté spirituelle vient de l’intérieur, des pensées et actions pécheresses, et non de l’omission de rituels cérémoniels.

Lorsque Jésus explique que la nourriture ne souille pas une personne parce qu’elle entre dans le système digestif et non dans le cœur, il ne parle pas des lois alimentaires, mais plutôt de la tradition du lavage rituel des mains. Son enseignement met l’accent sur la pureté intérieure plutôt que sur les rituels extérieurs.

UN EXAMEN APPROFONDI DE MARC 7:19

Marc 7:19 est souvent mal compris à cause d’une note parenthétique inexistante que les éditeurs de la Bible ont insérée dans le texte, déclarant : « Par là, il déclara purs tous les aliments. » Dans le texte grec, la phrase dit seulement : « οτι ουκ εισπορευεται αυτου εις την καρδιαν αλλ εις την κοιλιαν και εις τον αφεδρωνα εκπορευεται καθαριζον παντα τα βρωματα », ce qui se traduit littéralement par : « Parce qu’il n’entre pas de lui dans le cœur, mais dans le ventre, et que c’est dans les latrines qu’il sort, en nettoyant toute la nourriture. »

Lire : « il va dans la latrine, purifiant tous les aliments » et traduire par : « Avec cela, il a déclaré tous les aliments purs » est une tentative flagrante de manipuler le texte pour s’adapter à un biais commun contre la Loi de Dieu dans les séminaires et parmi les vendeurs de Bibles.

Ce qui est plus logique, c’est que toute la phrase est une description par Jésus, dans le langage courant de l’époque, du processus de l’alimentation. Le système digestif absorbe la nourriture, en extrait les nutriments et les composants bénéfiques dont le corps a besoin (la partie propre), puis rejette le reste sous forme de déchets. L’expression « nettoyer ou purifier tous les aliments » fait probablement référence à ce processus naturel de séparation des nutriments utiles de ceux qui seront rejetés.

CONCLUSION SUR CETTE FAUSSE ARGUMENTATION

Marc 7:1-23 ne concerne pas l’abolition des lois alimentaires de Dieu, mais le rejet des traditions humaines qui placent les rituels extérieurs au-dessus des questions de cœur. Jésus a enseigné que la véritable souillure vient de l’intérieur et non de l’absence de respect des lavages rituels des mains. L’affirmation selon laquelle « Jésus a déclaré tous les aliments purs » est une mauvaise interprétation du texte, fondée sur des préjugés contre les lois éternelles de Dieu. En lisant attentivement le contexte et le langage original, il devient clair que Jésus a respecté les enseignements de la Torah et n’a pas rejeté les lois alimentaires données par Dieu.

FAUSSE ARGUMENTATION : « Dans une vision, Dieu a dit à l’apôtre Pierre que nous pouvons désormais manger la chair de n’importe quel animal. »

LA VÉRITÉ : Beaucoup de personnes citent la vision de Pierre dans Actes 10 comme preuve que Dieu a aboli les lois alimentaires concernant les animaux impurs. Cependant, un examen plus approfondi du contexte et de l’objectif de la vision révèle qu’elle n’a rien à voir avec l’annulation des lois sur les viandes pures et impures. La vision visait plutôt à enseigner à Pierre qu’il devait accepter les Gentils parmi le peuple de Dieu, sans modifier les instructions alimentaires données par Dieu.

LA VISION DE PIERRE ET SON OBJECTIF

Dans Actes 10, Pierre reçoit une vision où une nappe descend du ciel contenant toutes sortes d’animaux, purs et impurs, accompagnée d’un ordre : « Tue et mange. » La réaction immédiate de Pierre est sans équivoque :
« Certainement pas, Seigneur ! Je n’ai jamais rien mangé d’impur ni de souillé » (Actes 10:14).

Cette réponse est significative pour plusieurs raisons :

  1. L’obéissance de Pierre aux lois alimentaires
    Cette vision a lieu après l’ascension de Jésus et le déversement de l’Esprit Saint à la Pentecôte. Si Jésus avait aboli les lois alimentaires durant son ministère, Pierre, un proche disciple de Jésus, en aurait été informé et n’aurait pas réagi avec une telle objection. Le fait que Pierre refuse de manger des animaux impurs montre qu’il continuait à observer les lois alimentaires et qu’il n’avait aucune compréhension selon laquelle elles auraient été abolies.
  2. Le véritable message de la vision
    La vision est répétée trois fois, soulignant son importance, mais sa signification réelle est clarifiée quelques versets plus loin, lorsque Pierre visite la maison de Corneille, un Gentil. Pierre lui-même explique le sens de la vision :
    « Dieu m’a montré qu’il ne fallait appeler aucun homme impur ou souillé » (Actes 10:28).

La vision ne portait pas du tout sur la nourriture, mais était un message symbolique. Dieu a utilisé l’imagerie des animaux purs et impurs pour enseigner à Pierre que les barrières entre Juifs et Gentils étaient abolies et que les Gentils pouvaient désormais être intégrés à la communauté d’alliance de Dieu.

INCOHÉRENCES LOGIQUES AVEC L’ARGUMENT « LOIS ALIMENTAIRES ABOLIES »

Prétendre que la vision de Pierre abolit les lois alimentaires ignore plusieurs points essentiels :

  1. La résistance initiale de Pierre
    Si les lois alimentaires avaient déjà été abolies, l’objection de Pierre n’aurait aucun sens. Ses paroles reflètent son adhésion continue à ces lois, même après des années à suivre Jésus.
  2. Aucune preuve scripturaire d’abolition
    Nulle part dans Actes 10 le texte ne déclare explicitement que les lois alimentaires ont été abolies. L’accent est entièrement mis sur l’inclusion des Gentils, et non sur une redéfinition des aliments purs et impurs.
  3. Le symbolisme de la vision
    Le but de la vision devient évident dans son application. Lorsque Pierre réalise que Dieu ne fait pas de favoritisme mais accepte des hommes de toutes nations qui le craignent et pratiquent la justice (Actes 10:34-35), il est clair que la vision portait sur le dépassement des préjugés, et non sur des règlements alimentaires.
  4. Contradictions dans l’interprétation
    Si la vision concernait l’abolition des lois alimentaires, elle contredirait le contexte plus large des Actes, où les croyants juifs, y compris Pierre, continuaient à observer les instructions de la Torah. De plus, la vision perdrait son pouvoir symbolique si elle était interprétée littéralement, car elle ne traiterait alors que des pratiques alimentaires et non du problème plus important de l’inclusion des Gentils.
CONCLUSION SUR CETTE FAUSSE ARGUMENTATION

La vision de Pierre dans Actes 10 ne portait pas sur la nourriture, mais sur les personnes. Dieu a utilisé l’imagerie des animaux purs et impurs pour transmettre une vérité spirituelle plus profonde : l’Évangile est destiné à toutes les nations, et les Gentils ne doivent plus être considérés comme impurs ou exclus du peuple de Dieu. Interpréter cette vision comme une révocation des lois alimentaires revient à mal comprendre à la fois le contexte et le but du passage.

Les instructions alimentaires données par Dieu dans Lévitique 11 demeurent inchangées et n’étaient pas l’objet de cette vision. Les propres actions et explications de Pierre le confirment. Le véritable message de la vision porte sur l’abolition des barrières entre les peuples, et non sur la modification des lois éternelles de Dieu.

FAUSSE ARGUMENTATION : « Le concile de Jérusalem a décidé que les Gentils pouvaient manger n’importe quoi, à condition que ce ne soit pas étranglé et avec du sang. »

LA VÉRITÉ : Le concile de Jérusalem (Actes 15) est souvent mal interprété pour faire croire que les Gentils pouvaient ignorer la majorité des commandements de Dieu et se contenter de suivre quatre exigences de base. Cependant, une analyse plus approfondie montre que ce concile ne visait pas à abolir les lois de Dieu pour les Gentils, mais à faciliter leur intégration initiale dans les communautés juives messianiques.

QUE TRAITAIT LE CONCILE DE JÉRUSALEM ?

La question principale abordée au concile était de savoir si les Gentils devaient s’engager pleinement à respecter toute la Torah—y compris la circoncision—avant de pouvoir entendre l’Évangile et participer aux assemblées des premières congrégations messianiques.

Pendant des siècles, la tradition juive exigeait que les Gentils deviennent totalement observants de la Torah, adoptant notamment des pratiques comme la circoncision, l’observance du sabbat, les lois alimentaires et d’autres commandements, avant qu’un Juif puisse librement interagir avec eux (voir Matthieu 10:5-6 ; Jean 4:9 ; Actes 10:28). La décision du concile marquait un changement, reconnaissant que les Gentils pouvaient commencer leur cheminement de foi sans devoir immédiatement observer toutes ces lois.

QUATRE EXIGENCES INITIALES POUR FAVORISER L’HARMONIE

Le concile a conclu que les Gentils pouvaient assister aux réunions des congrégations à condition qu’ils évitent les pratiques suivantes (Actes 15:20) :

  1. Nourriture souillée par les idoles : Éviter de consommer des aliments sacrifiés aux idoles, car l’idolâtrie était profondément offensante pour les croyants juifs.
  2. Immoralité sexuelle : S’abstenir de péchés sexuels, fréquents dans les pratiques païennes.
  3. Viande d’animaux étranglés : Éviter de manger des animaux tués sans égoutter le sang, une pratique interdite par les lois alimentaires de Dieu.
  4. Sang : S’abstenir de consommer du sang, interdit dans la Torah (Lévitique 17:10-12).

Ces exigences n’étaient pas un résumé de toutes les lois que les Gentils devaient suivre. Elles représentaient un point de départ visant à garantir la paix et l’unité entre les croyants juifs et gentils au sein des congrégations mixtes.

CE QUE CETTE DÉCISION NE SIGNIFIAIT PAS

Il est absurde de prétendre que ces quatre exigences étaient les seules lois que les Gentils devaient observer pour plaire à Dieu et être sauvés.

  • Les Gentils étaient-ils libres de violer les Dix Commandements ?
    • Pouvaient-ils adorer d’autres dieux, prendre le nom de Dieu en vain, voler ou tuer ? Bien sûr que non. Une telle conclusion contredirait tout ce que les Écritures enseignent sur les attentes de Dieu en matière de justice.
  • Un point de départ, pas une fin :
    • Le concile répondait au besoin immédiat d’autoriser les Gentils à participer aux assemblées messianiques juives. Il était présumé qu’ils grandiraient en connaissance et en obéissance avec le temps.
ACTES 15:21 APPORTE UNE CLARTÉ

La décision du concile est éclaircie dans Actes 15:21 :
« Car, depuis les temps anciens, Moïse laTorahla Torah a été prêché dans chaque ville et lu dans les synagogues chaque sabbat. »

Ce verset montre que les Gentils continueraient à apprendre les lois de Dieu en assistant aux synagogues et en entendant la Torah. Le concile n’a pas aboli les commandements de Dieu, mais a établi une approche pratique pour permettre aux Gentils de commencer leur chemin de foi sans les accabler.

CONTEXTE DES ENSEIGNEMENTS DE JÉSUS

Jésus lui-même a souligné l’importance des commandements de Dieu. Par exemple, dans Matthieu 19:17 et Luc 11:28, ainsi que dans tout le Sermon sur la montagne (Matthieu 5-7), Jésus a affirmé la nécessité de suivre les lois de Dieu, comme ne pas commettre de meurtre, d’adultère, d’aimer nos prochains et bien d’autres. Ces principes étaient fondamentaux et n’auraient pas été ignorés par les apôtres.

CONCLUSION SUR CETTE FAUSSE ARGUMENTATION

Le concile de Jérusalem n’a pas déclaré que les Gentils pouvaient manger n’importe quoi ou ignorer les commandements de Dieu. Il répondait à une question précise : comment les Gentils pouvaient commencer à participer aux congrégations messianiques sans devoir immédiatement adopter tous les aspects de la Torah. Les quatre exigences étaient des mesures pratiques pour promouvoir l’harmonie dans les communautés mixtes juives et gentiles.

L’attente était claire : les Gentils grandiraient dans leur compréhension des lois de Dieu au fil du temps grâce à l’enseignement de la Torah, qui était lue dans les synagogues chaque sabbat. Suggérer le contraire déforme l’objectif du concile et ignore les enseignements plus larges des Écritures.

FAUSSE ARGUMENTATION : « L’apôtre Paul a enseigné que Christ a annulé la nécessité d’obéir aux lois de Dieu pour être sauvé. »

LA VÉRITÉ : De nombreux leaders chrétiens, sinon la majorité, enseignent à tort que l’apôtre Paul s’opposait à la Loi de Dieu et exhortait les convertis gentils à ignorer Ses commandements. Certains vont jusqu’à affirmer que l’obéissance aux lois de Dieu pourrait mettre en danger le salut. Cette interprétation a engendré une grande confusion théologique.

Les érudits qui ne partagent pas cette perspective ont travaillé avec diligence pour résoudre les controverses entourant les écrits de Paul, en tentant de démontrer que ses enseignements ont été mal compris ou sortis de leur contexte en ce qui concerne la Loi et le salut. Cependant, notre ministère adopte une position différente.

POURQUOI EXPLIQUER PAUL EST UNE MAUVAISE APPROCHE

Nous croyons qu’il est inutile—et même offensant envers le Seigneur—de déployer de grands efforts pour expliquer la position de Paul sur la Loi. Agir ainsi revient à élever Paul, un être humain, à un statut égal ou supérieur à celui des prophètes de Dieu, voire de Jésus lui-même.

La bonne approche théologique consiste plutôt à examiner si les Écritures antérieures à Paul ont prédit ou soutenu l’idée qu’une personne viendrait après Jésus pour enseigner un message annulant les lois de Dieu. Si une telle prophétie importante existait, nous aurions des raisons d’accepter les enseignements de Paul sur ce sujet comme sanctionnés divinement, et il serait logique de chercher à les comprendre et à les appliquer.

L’ABSENCE DE PROPHÉTIES CONCERNANT PAUL

La réalité est que les Écritures ne contiennent aucune prophétie concernant Paul—ou toute autre figure—apportant un message annulant les lois de Dieu. Les seuls individus explicitement prophétisés dans l’Ancien Testament et mentionnés dans le Nouveau Testament sont :

  1. Jean-Baptiste : Son rôle de précurseur du Messie a été prédit et confirmé par Jésus (par exemple, Ésaïe 40:3, Malachie 4:5-6, Matthieu 11:14).
  2. Judas Iscariot : Des références indirectes se trouvent dans des passages comme Psaumes 41:9 et Psaumes 69:25.
  3. Joseph d’Arimathée : Ésaïe 53:9 fait allusion à lui comme celui qui a fourni le tombeau de Jésus.

Au-delà de ces individus, il n’existe aucune prophétie concernant une personne—encore moins quelqu’un de Tarse—envoyée pour annuler les commandements de Dieu ou enseigner que les Gentils pourraient être sauvés sans obéir à Ses lois éternelles.

CE QUE JÉSUS A PROPHÉTISÉ APRÈS SON ASCENSION

Jésus a fait de nombreuses prophéties sur ce qui se produirait après son ministère terrestre, notamment :

  • La destruction du Temple (Matthieu 24:2).
  • La persécution de ses disciples (Jean 15:20, Matthieu 10:22).
  • La diffusion du message du Royaume à toutes les nations (Matthieu 24:14).

Cependant, il n’a jamais mentionné qu’une personne de Tarse—ou Paul—serait investie de l’autorité pour enseigner une doctrine nouvelle ou contraire concernant le salut et l’obéissance.

LE VÉRITABLE TEST DES ÉCRITS DE PAUL

Cela ne signifie pas que nous devons rejeter les écrits de Paul ou ceux de Pierre, Jean ou Jacques. Cependant, nous devons les aborder avec prudence, en veillant à ce que toute interprétation soit conforme aux Écritures fondamentales : la Loi et les Prophètes de l’Ancien Testament, et les enseignements de Jésus dans les Évangiles.

Le problème ne réside pas dans les écrits eux-mêmes, mais dans les interprétations imposées par les théologiens et les leaders religieux. Toute interprétation des enseignements de Paul doit être soutenue par :

  1. L’Ancien Testament : La Loi de Dieu révélée par ses prophètes.
  2. Les Quatre Évangiles : Les paroles et les actions de Jésus, qui a respecté la Loi.

Si une interprétation ne répond pas à ces critères, elle ne doit pas être acceptée comme vérité.

CONCLUSION SUR CETTE FAUSSE ARGUMENTATION

L’argument selon lequel Paul aurait enseigné l’annulation des lois de Dieu, y compris les instructions alimentaires, n’est pas soutenu par les Écritures. Aucune prophétie n’annonce un tel message, et Jésus lui-même a respecté la Loi. Par conséquent, tout enseignement affirmant le contraire doit être examiné à la lumière de la Parole immuable de Dieu.

En tant que disciples du Messie, nous sommes appelés à nous aligner sur ce qui a déjà été écrit et révélé par Dieu, et non à nous fier à des interprétations qui contredisent Ses commandements éternels.

LES VIANDES INTERDITES SELON LA LOI DE DIEU

Les lois alimentaires de Dieu, exposées dans la Torah, définissent spécifiquement les animaux que Son peuple peut manger et ceux qu’il doit éviter. Ces instructions mettent l’accent sur la sainteté, l’obéissance et la séparation des pratiques qui souillent. Voici une liste détaillée et descriptive des viandes interdites, avec des références scripturaires.

  1. ANIMAUX TERRESTRES QUI NE RUMINENT PAS OU QUI N’ONT PAS LES SABOTS FENDUS
  • Les animaux sont considérés comme impurs s’ils ne possèdent pas ces deux caractéristiques.
  • Exemples d’animaux interdits :
    • Chameau (gamal, גָּמָל) – Rumine mais n’a pas de sabots fendus (Lévitique 11:4).
    • Damans des rochers (shafan, שָּׁפָן) – Rumine mais n’a pas de sabots fendus (Lévitique 11:5).
    • Lièvre (arnevet, אַרְנֶבֶת) – Rumine mais n’a pas de sabots fendus (Lévitique 11:6).
    • Porc (chazir, חֲזִיר) – A des sabots fendus mais ne rumine pas (Lévitique 11:7).
  1. CRÉATURES AQUATIQUES SANS NAGEOIRES NI ÉCAILLES
  • Seuls les poissons ayant à la fois des nageoires et des écailles sont autorisés. Les créatures qui manquent de l’un ou l’autre sont impures.
  • Exemples de créatures interdites :
    • Poisson-chat – N’a pas d’écailles.
    • Fruits de mer – Comprend crevettes, crabes, homards et palourdes.
    • Anguilles – Pas de nageoires ni d’écailles.
    • Calmars et poulpes – N’ont ni nageoires ni écailles (Lévitique 11:9-12).
  1. OISEAUX DE PROIE, CHAROGNARDS ET AUTRES OISEAUX INTERDITS
  • La loi spécifie certains oiseaux à ne pas manger, en général ceux associés à des comportements de prédation ou de charognage.
  • Exemples d’oiseaux interdits :
    • Aigle (nesher, נֶשֶׁר) (Lévitique 11:13).
    • Vautour (da’ah, דַּאָה) (Lévitique 11:14).
    • Corbeau (orev, עֹרֵב) (Lévitique 11:15).
    • Hibou, faucon, cormoran et autres (Lévitique 11:16-19).
  1. INSECTES VOLANTS QUI MARCHENT À QUATRE PATTES
  • Les insectes volants sont généralement impurs, sauf s’ils possèdent des pattes articulées pour sauter.
  • Exemples d’insectes interdits :
    • Mouches, moustiques et scarabées.
    • Sauterelles et criquets, cependant, sont des exceptions et autorisés (Lévitique 11:20-23).
  1. ANIMAUX QUI RAMPENT SUR LE SOL
  • Toute créature qui se déplace sur son ventre ou qui a plusieurs pattes et rampe sur le sol est impure.
  • Exemples de créatures interdites :
    • Serpents.
    • Lézards.
    • Souris et taupes (Lévitique 11:29-30, 11:41-42).
  1. ANIMAUX MORTS OU EN DÉCOMPOSITION
  • Même parmi les animaux purs, toute carcasse morte naturellement ou déchirée par des prédateurs est interdite à la consommation.
  • Références : Lévitique 11:39-40, Exode 22:31.
  1. CROISEMENT D’ESPÈCES
  • Bien que cela ne soit pas directement lié à l’alimentation, le croisement d’espèces est interdit, ce qui implique une attention particulière aux pratiques de production alimentaire.
  • Référence : Lévitique 19:19.

Ces instructions reflètent le désir de Dieu que Son peuple soit distinct, L’honorant même dans ses choix alimentaires. En respectant ces lois, les croyants démontrent leur obéissance et leur respect pour la sainteté de Ses commandements.

L’ENSEIGNEMENT DE JÉSUS, PAR LA PAROLE ET PAR L’EXEMPLE

Le véritable disciple du Christ a sa vie pour modèle en tout. Il a clairement indiqué que si nous l’aimons, nous serons obéissants au Père et au Fils. Ce n’est pas une exigence pour les faibles, mais pour ceux qui ont les yeux fixés sur le Royaume de Dieu et qui sont prêts à faire tout ce qu’il faut pour obtenir la vie éternelle. Même si cela suscite l’opposition des amis, de l’église et de la famille. Le commandement des cheveux et de la barbe, le tzitzit, la circoncision, le sabbat et les viandes interdites sont ignorés par la quasi-totalité du christianisme, et ceux qui refusent de suivre la foule seront certainement persécutés, comme Jésus nous l’a dit. L’obéissance à Dieu demande du courage, mais la récompense est l’éternité.


Appendice 5 : Le Jour du Sabbat et les Jours de Fréquentation de l’Église : Deux Choses Différentes

QUEL EST LE JOUR POUR ALLER À L’ÉGLISE ?

Commençons cette étude en clarifiant un point essentiel : il n’y a aucun commandement de Dieu précisant quel jour les chrétiens doivent se réunir à l’église, mais il y a un commandement clair qui détermine quel jour ils doivent se reposer.

Un chrétien peut être Assembléiste, Baptiste, Catholique, Presbytérien ou appartenir à toute autre dénomination, participant aux cultes et études bibliques le dimanche ou tout autre jour. Cependant, cela ne le dispense pas de l’obligation de respecter le jour de repos ordonné par Dieu : le septième jour.

LIBERTÉ POUR LE JOUR D’ADORATION
  • Adorer Dieu n’est pas limité à un jour précis :
    Dieu n’a jamais stipulé un jour particulier où Ses enfants sur terre devaient aller l’adorer — ni le samedi, ni le dimanche, ni un autre jour.
  • Adoration libre :
    Les chrétiens peuvent prier, chanter des louanges ou étudier les Écritures n’importe quel jour de la semaine, que ce soit seuls, en famille ou en groupe.

    • Se réunir en congrégation pour adorer Dieu est une pratique louable, mais cela n’a aucun lien avec le quatrième commandement ou tout autre commandement divin.
LE COMMANDEMENT CONCERNANT LE SABBAT

Le commandement concernant le jour du Sabbat est clair et se concentre uniquement sur le repos :

  1. Ne pas travailler :
    • Le Sabbat est un jour sanctifié par Dieu où les hommes doivent cesser leurs activités professionnelles ou physiques.
  2. Respect pour tous :
    • Le commandement inclut également la responsabilité de ne pas obliger d’autres personnes ou même les animaux à travailler ce jour-là.
POURQUOI LE SABBAT N’IMPOSE PAS L’ÉGLISE ?

Si Dieu avait voulu que Ses enfants se rassemblent au tabernacle, au temple ou à l’église spécifiquement le samedi (ou le dimanche), il aurait inclus cette instruction clairement dans le commandement. Pourtant :

  • Le quatrième commandement n’impose que le repos et aucune autre obligation rituelle pour ce jour.

POURQUOI DIEU A-T-IL SÉPARÉ LE SEPTIÈME JOUR ?

Dieu mentionne le sabbat comme un jour saint (séparé, consacré) à plusieurs reprises dans les Saintes Écritures, à commencer par le récit de la création.

LE SABBAT À LA CRÉATION

Dans le livre de la Genèse, nous voyons la première mention du sabbat :
“Dieu acheva au septième jour l’œuvre qu’il avait faite, et il se reposa [Héb. שׁבת (shabbat), v. cesser, se reposer, abandonner] ce jour-là de toute l’œuvre qu’il avait accomplie. Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia [Héb. קדוש (kadôsh), adj. saint, consacré, séparé], car en ce jour il se reposa de toute l’œuvre qu’il avait créée en la faisant.” (Genèse 2:2-3)

Dans ce passage fondateur, Dieu établit la base du commandement qu’Il donnerait plus tard en détails :

  1. Un Jour Séparé :
    • Dieu a distingué le septième jour des six jours précédents (dimanche, lundi, mardi, etc.).
  2. Un Jour de Repos :
    • Bien que Dieu soit tout-puissant et n’ait pas besoin de repos, Il a utilisé un anthropomorphisme — une façon humaine de parler — pour transmettre ce qu’Il attend de Ses enfants sur terre : cesser leurs activités et se reposer.
    • En hébreu, ce repos est exprimé par le mot “shabbat”, qui signifie cesser ou se reposer.
UN JOUR BÉNIT ET CONSACRÉ

Le septième jour est unique :

  • Il est béni par Dieu, ce qui signifie qu’il porte une signification spéciale et qu’il est destiné à apporter des bénédictions à ceux qui l’observent.
  • Il est sanctifié, c’est-à-dire mis à part pour une utilisation sacrée.
LE MODÈLE POUR L’HUMANITÉ

En consacrant le sabbat dès la création, Dieu a établi un modèle pour l’humanité :

  • Tout comme le Créateur a cessé son œuvre, les êtres humains doivent cesser leurs travaux et se recentrer sur leur relation avec Dieu.
  • Ce repos n’est pas seulement physique mais aussi spirituel, permettant un temps de réflexion, d’adoration et de communion avec le Créateur.

LE SABBAT ET LE PÉCHÉ

Le fait que la sanctification (ou la séparation) du septième jour ait eu lieu si tôt dans l’histoire de l’humanité est crucial. Cela montre clairement que le désir du Créateur de voir Ses enfants se reposer spécifiquement ce jour-là n’est pas lié au péché, puisque le péché n’existait pas encore sur la terre.

LE SABBAT DANS L’ÉTERNITÉ
  • Cette précocité indique que le sabbat n’est pas seulement une institution temporaire pour la période terrestre marquée par le péché.
  • Il est probable qu’au ciel et sur la nouvelle terre, le sabbat continuera d’être observé comme un jour de repos consacré, en harmonie avec l’ordre divin établi dès la création.

LE SABBAT ET LE JUDAÏSME

Le sabbat n’est pas une tradition propre au judaïsme. En effet :

  • Abraham, l’ancêtre des Juifs, n’était pas encore apparu sur la scène de l’histoire humaine lorsque Dieu a sanctifié le sabbat.
  • Cela démontre que le sabbat est universel, destiné à tous les enfants de Dieu sur la terre, indépendamment de leur origine ou de leur appartenance nationale.

Imiter le Père et le Fils Le sabbat reflète le modèle donné par le Père. En sanctifiant le septième jour, Dieu montre à Ses véritables enfants sur terre comment Il agit, afin qu’ils puissent imiter Son exemple :

  • Jésus Lui-même suivait ce modèle :
    • « En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de Lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils le fait pareillement. » (Jean 5:19)
  • Par l’observance du sabbat, nous imitons non seulement le Créateur mais aussi Jésus-Christ, qui l’a observé fidèlement.

PLUS DE DÉTAILS SUR LE QUATRIÈME COMMANDEMENT

Dans le passage de Genèse, il est évident que le Créateur a séparé le septième jour des autres jours, le déclarant jour de repos. Cependant, jusqu’à ce stade des Écritures, Dieu n’a pas donné de précisions sur ce que l’être humain, créé le sixième jour, devait faire lors de ce jour saint. Ce n’est que lorsque le peuple élu a commencé son voyage vers la terre promise, après 400 ans d’esclavage en Égypte, que Dieu a fourni des instructions détaillées concernant le sabbat.

Pour clarifier l’importance de ce jour et éviter toute ambiguïté, Dieu Lui-même a écrit ce commandement sur une table de pierre. Ainsi, il était clair pour tous que cette loi venait directement de Dieu, et non d’un être humain. Voici ce que Dieu a écrit :

“Souviens-toi du jour du sabbat [Héb. שׁבת (shabbat), v. cesser, se reposer, abandonner] pour le sanctifier [Héb. קדש (kadesh), v. sanctifier, consacrer]. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage [Héb. מלאכה (m’larrá), s.f. travail, occupation] ; mais le septième jour [Héb. ום השׁביעי (uma shiví-i), septième jour] est le sabbat de l’Éternel, ton Dieu. Tu ne feras aucun travail, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui réside chez toi. Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent, et il s’est reposé le septième jour. C’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du sabbat et l’a sanctifié.”
(Exode 20:8-11)

CLARTÉ ET PRÉCISION DU COMMANDEMENT

  1. Souviens-toi du sabbat :
    • Ce mot insiste sur l’importance de ne pas oublier ce jour sacré.
  2. Un jour de repos et de sanctification :
    • Non seulement un jour de repos physique, mais aussi un temps consacré à Dieu.
  3. Application universelle :
    • Ce commandement s’applique à tous : chefs de famille, enfants, serviteurs, étrangers, et même aux animaux domestiques.
  4. Fondement de la création :
    • Le sabbat est basé sur l’acte créateur de Dieu, qui a créé le monde en six jours et s’est reposé le septième, le bénissant et le consacrant.
POURQUOI CE COMMANDEMENT ÉTAIT CRUCIAL

Après des siècles d’esclavage dans une culture païenne, le peuple d’Israël avait besoin d’une réintroduction aux lois divines. Le sabbat n’était pas un concept culturel, mais une institution divine enracinée dans l’histoire de la création. En réaffirmant cette loi, Dieu a rappelé à Son peuple qu’Il était le Créateur et qu’ils devaient refléter Sa sainteté en suivant Son exemple.

POURQUOI LE COMMANDEMENT COMMENCE PAR LE VERBE « SE SOUVENIR »?

Le fait que Dieu commence le quatrième commandement par le verbe « se souvenir » [Héb. זכר (zakar) v. se rappeler, commémorer] démontre que l’observance du sabbat n’était pas une nouvelle instruction pour Son peuple. Cependant, en raison de leur esclavage en Égypte, les Israélites avaient perdu l’habitude de respecter correctement ce jour sacré.

De plus, ce commandement se distingue par sa longueur et ses détails. Parmi les Dix Commandements, il est celui qui occupe le plus de place dans le texte biblique, représentant environ un tiers des versets. Cela souligne son importance particulière.

CE QUE LE COMMANDEMENT NE DIT PAS

Il est crucial de noter que le texte du quatrième commandement (Exode 20:8-11) ne mentionne rien concernant :

  • L’adoration de Dieu.
  • Le fait de se réunir dans un lieu spécifique pour chanter, prier, ou étudier la Parole.
  • Des cérémonies religieuses ou communautaires.

Au contraire, le commandement insiste uniquement sur deux aspects :

  1. Se souvenir : Reconnaître que Dieu a sanctifié le septième jour et s’en rappeler.
  2. Se reposer : S’abstenir de tout travail séculier, à l’image du repos de Dieu après la création.
L’IMPORTANCE DU REPOS

L’ordre divin de se reposer le septième jour est si sérieux que Dieu a étendu ce commandement aux :

  • Visiteurs : Étrangers résidant temporairement ou non parmi les Israélites.
  • Employés : Serviteurs ou salariés.
  • Animaux : Créatures domestiques ou de travail.

Cette inclusion universelle démontre que le sabbat n’est pas seulement un jour de repos individuel, mais une journée où toute la communauté est appelée à s’arrêter, reconnaissant la sanctification divine de ce jour.

UNE INSTRUCTION SACRÉE ET UNIVERSELLE

Ce passage d’Exode nous rappelle que le sabbat ne concerne pas une forme particulière de culte ou de rassemblement religieux, mais plutôt une obéissance pratique à l’ordre de Dieu de se reposer. Cette pratique transcende les rôles ou les statuts sociaux, intégrant même les étrangers et les animaux dans la cessation du travail.

Ainsi, en observant le sabbat comme prescrit, nous suivons l’exemple du Créateur, qui l’a sanctifié comme un signe éternel de Sa relation avec Son peuple.

LE TRAVAIL DE DIEU, LES BESOINS ESSENTIELS ET LES ACTES DE BONTÉ LE JOUR DU SABBAT

Pendant son ministère sur terre, Jésus a éclairci certains aspects essentiels du sabbat, montrant que certains types de travaux peuvent être réalisés sans enfreindre le quatrième commandement. Ces travaux incluent :

  1. L’œuvre de Dieu sur terre :
    • Jésus a affirmé que le travail de Dieu continue même le jour du sabbat.
    • « Mon Père agit jusqu’à présent, moi aussi j’agis. » (Jean 5:17)
  2. Les besoins humains fondamentaux :
    • Pour répondre aux nécessités de base, comme manger, il n’est pas considéré comme une transgression du sabbat.
    • Les disciples de Jésus ont cueilli des épis de blé pour se nourrir :
    • « Vos disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire pendant le sabbat. » Jésus leur répondit : N’avez-vous pas lu ce que fit David lorsqu’il eut faim, lui et ses compagnons ? » (Matthieu 12:1-4)
  3. Les actes de bonté envers les autres :
    • Aider son prochain ou accomplir des actions empreintes de compassion ne viole pas le sabbat.
    • « Si un homme reçoit la circoncision le jour du sabbat pour que la loi de Moïse ne soit pas violée, pourquoi vous irritez-vous contre moi parce que j’ai guéri un homme tout entier le jour du sabbat ? » (Jean 7:23)
L’EXEMPLE DU SABBAT : REPOS ET ADORATION

Le sabbat est une opportunité pour l’enfant de Dieu de :

  • Se reposer : Il imite son Père céleste qui s’est reposé après la création.
  • Adorer Dieu : Bien que l’adoration de Dieu soit quotidienne, le sabbat est un moment particulier pour se délecter de la loi divine.
JOIE ET PLAISIR DANS L’OBÉISSANCE

L’obéissance aux commandements de Dieu n’est pas perçue comme une charge par Ses enfants, mais comme une source de joie et de bénédiction.

  • « Heureux l’homme qui ne suit pas le conseil des méchants, ne s’arrête pas sur le chemin des pécheurs et ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi du Seigneur, et qui la médite jour et nuit. » (Psaume 1:1-2)
  • « J’aime ta loi, Seigneur, elle est ma joie. » (Psaume 119:35, 92)

En suivant les exemples donnés par Jésus, nous comprenons que le sabbat est un jour de repos, mais pas un jour d’inaction. Répondre aux besoins humains, réaliser des actes de bonté et accomplir l’œuvre de Dieu sont en parfaite harmonie avec le quatrième commandement. Pour les enfants de Dieu, obéir à ce jour sacré est une démonstration de leur amour et de leur fidélité envers leur Père céleste.

LES PROMESSES DE DIEU POUR CEUX QUI OBÉISSENT AU QUATRIÈME COMMANDEMENT

Dieu, à travers le prophète Ésaïe, a proclamé l’une des plus belles promesses des Écritures pour ceux qui respectent le sabbat comme jour de repos :

« Si tu retiens ton pied pendant le sabbat, pour ne pas faire ta volonté en mon saint jour, si tu fais du sabbat tes délices pour sanctifier et glorifier le Seigneur, si tu l’honores en cessant de suivre tes voies, de te livrer à tes plaisirs et de proférer des paroles vaines, alors tu trouveras tes délices dans le Seigneur, et je te ferai monter sur les hauteurs du pays ; je te nourrirai de l’héritage de Jacob, ton père, car la bouche du Seigneur a parlé. »
(Ésaïe 58:13-14)

LES BÉNÉDICTIONS DU SABBAT SONT AUSSI POUR LES GENTILS

Cette promesse sublime, liée au septième jour, est destinée non seulement aux descendants d’Israël mais également aux étrangers (gentils) qui choisissent de suivre Dieu. À travers Ésaïe, le Seigneur a déclaré avec clarté que les bénédictions attachées à l’observation du sabbat ne sont pas réservées aux seuls juifs.

« Quant aux étrangers qui s’attacheront à moi, pour me servir et pour aimer mon nom, pour devenir mes serviteurs, eux tous qui garderont le sabbat sans le profaner et qui tiendront fermement à mon alliance, je les amènerai à ma montagne sainte, je les remplirai de joie dans ma maison de prière. Leurs holocaustes et leurs sacrifices seront agréés sur mon autel, car ma maison sera appelée une maison de prière pour tous les peuples. »
(Ésaïe 56:6-7)

UN APPEL UNIVERSEL

Ces promesses démontrent que le sabbat n’est pas seulement une tradition juive, mais un don universel de Dieu pour tous ceux qui cherchent à se rapprocher de Lui. Les bénédictions associées à l’observation du sabbat transcendent les frontières ethniques ou culturelles.

Pour les gentils, c’est une invitation à entrer dans une relation plus intime avec le Créateur, en honorant le jour qu’Il a sanctifié. En gardant le sabbat, ils deviennent participants des bénédictions éternelles que Dieu a promises à Son peuple, indépendamment de leurs origines.

LE SABBAT ET LES ACTIVITÉS DANS LES ÉGLISES

Le chrétien obéissant, qu’il soit un juif messianique ou un gentil, observe le repos le septième jour parce que c’est le jour que le Seigneur a ordonné pour cela, et non un autre. Cependant, s’il souhaite adorer Dieu en groupe, prier ou étudier la Parole avec ses frères et sœurs en Christ, il peut le faire n’importe quel jour où une telle opportunité se présente. Dans de nombreuses églises, ces rassemblements ont lieu les dimanches ou les mercredis/jeudis, au cours de cultes de prière, d’enseignement ou de guérison.

POURQUOI LES JUIFS VONT-ILS À LA SYNAGOGUE LE SABBAT ?

Dans la tradition juive, aussi bien à l’époque biblique qu’aujourd’hui, les juifs orthodoxes se rendent à la synagogue le sabbat. Cela s’explique principalement par une question de commodité : puisqu’ils ne travaillent pas en ce jour, conformément au quatrième commandement, ils ont tout le loisir de se rassembler. Cependant, il est essentiel de comprendre que se réunir à la synagogue ne fait pas partie du commandement de se reposer.

L’EXEMPLE DE JÉSUS

Jésus, lui-même, allait régulièrement au temple le sabbat. Cependant, il n’a jamais enseigné ou laissé entendre que cette pratique était un élément du quatrième commandement. Ce qu’il faisait, c’était profiter de ce jour pour transmettre la bonne nouvelle du Royaume à un public large, car le temple et les synagogues rassemblaient le plus grand nombre de personnes ce jour-là.

« Il se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. » (Luc 4:16).

Jésus consacrait tous les sept jours de la semaine à accomplir la mission que le Père lui avait confiée :

« Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. » (Jean 4:34).

ADORATION ET REPOS : DEUX DIMENSIONS COMPLÉMENTAIRES

Si le repos du septième jour est un commandement spécifique, l’adoration et les activités spirituelles ne sont pas limitées à ce jour. Cela signifie que les chrétiens doivent garder le sabbat comme jour de repos tout en ayant la liberté de choisir les autres jours pour adorer, prier ou servir.

L’ENSEIGNEMENT DE JÉSUS, PAR LA PAROLE ET PAR L’EXEMPLE

Le véritable disciple du Christ a sa vie pour modèle en tout. Il a clairement indiqué que si nous l’aimons, nous serons obéissants au Père et au Fils. Ce n’est pas une exigence pour les faibles, mais pour ceux qui ont les yeux fixés sur le Royaume de Dieu et qui sont prêts à faire tout ce qu’il faut pour obtenir la vie éternelle. Même si cela suscite l’opposition des amis, de l’église et de la famille. Le commandement des cheveux et de la barbe, le tzitzit, la circoncision, le sabbat et les viandes interdites sont ignorés par la quasi-totalité du christianisme, et ceux qui refusent de suivre la foule seront certainement persécutés, comme Jésus nous l’a dit. L’obéissance à Dieu demande du courage, mais la récompense est l’éternité.


Appendice 4 : Les Cheveux et la Barbe du Chrétien

Voici un autre commandement qui, étonnamment, n’a aucun argument théologique valable justifiant que pratiquement aucune dénomination chrétienne n’enseigne qu’il doit être respecté par tous les fidèles masculins. Nous savons que ce commandement a été observé par tous les Juifs de la période biblique, sans interruption, car, même s’il est erroné dans ses détails, les Juifs ultra-orthodoxes d’aujourd’hui n’ont jamais cessé de l’observer. Il est également certain que Jésus, ainsi que tous ses apôtres et disciples, observaient fidèlement tous les commandements contenus dans la Torah, y compris celui de Lévitique 19:27 :

« Ne pas raser les cheveux autour de la tête ni le contour de la barbe près de la peau. »

Éloignement Progressif de ce Commandement

Les premiers chrétiens ont commencé à s’éloigner du commandement de Lévitique 19:27, principalement en raison de l’influence culturelle exercée au cours des premiers siècles de l’ère chrétienne.

INFLUENCE GRECQUE ET ROMAINE

  • Pratiques culturelles : À mesure que le christianisme se propageait dans le monde gréco-romain, les convertis apportaient avec eux leurs normes culturelles. Chez les Grecs et les Romains, les normes d’hygiène et d’apparence incluaient le rasage de la barbe et des cheveux.
  • Impact sur les chrétiens gentils : Ces pratiques ont progressivement influencé les coutumes des nouveaux convertis, conduisant à l’abandon progressif de ce commandement.

Un Manque de Fermeté dans l’Église

À cette époque charnière, les dirigeants de l’Église auraient dû :

  1. Rester fermes dans la fidélité aux enseignements des prophètes et de Jésus, sans compromis face aux valeurs et pratiques culturelles.
  2. Insister sur l’observance des commandements de Dieu, même si cela allait à l’encontre des normes culturelles.

Cependant, ce manque de fermeté a été transmis de génération en génération, affaiblissant progressivement la capacité des croyants à être fidèles à la Loi de Dieu.

Une Église Affaiblie

Aujourd’hui encore, cette faiblesse persiste. L’Église actuelle est bien éloignée de celle initiée par Jésus. Elle a perdu beaucoup de sa fidélité à la Loi divine, influencée par les cultures et les traditions humaines.

Un Reste Fidèle

Malgré cet éloignement général, Dieu continue à préserver un reste fidèle, tout comme à l’époque du prophète Élie :
« Mais je laisserai en Israël sept mille hommes : tous ceux dont les genoux n’ont pas fléchi devant Baal et dont la bouche ne l’a pas embrassé. » (1 Rois 19:18).

Ainsi, bien que l’obéissance à ce commandement soit largement négligée, il existe encore des fidèles qui s’efforcent de respecter toutes les instructions divines, sans compromis.

PRATIQUE À TRAVERS LES SIÈCLES

Durant les premiers siècles, la pratique de ne pas couper les cheveux ni raser la barbe a été progressivement abandonnée par les chrétiens gentils. En revanche, les Juifs messianiques (Juifs acceptant Jésus comme le Messie) ont continué à observer tous les commandements de Dieu contenus dans la Torah, jusqu’à ce que la séparation entre le judaïsme et le christianisme devienne plus marquée.

Avec la légalisation du christianisme dans l’Empire romain par l’Édit de Milan en 313 ap. J.-C., les pratiques culturelles romaines sont devenues encore plus influentes parmi les chrétiens.

Influences Culturelles et Adaptations
  • Abandon Progressif : Les premiers chrétiens ont commencé à ignorer le commandement de Lévitique 19:27 sous l’influence du monde gréco-romain et de ses normes culturelles.
  • Interprétation Séculière : Cette évolution a reflété une interprétation des Écritures plus adaptée au contexte culturel romain, souvent éloignée de celle enseignée par Jésus et observée par les premiers fidèles.
Fidélité à l’Enseignement de Jésus

Malgré cette adaptation, les premiers chrétiens fidèles suivaient l’exemple de Jésus, qui respectait pleinement tous les commandements de Dieu. Ses paroles demeurent un rappel clair de Son engagement envers la Loi :
« Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la Loi ou les Prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. » (Matthieu 5:17).

Une Transition Culturelle et Spirituelle

Ce passage progressif d’une fidélité stricte à une adaptation culturelle marque un moment crucial dans l’histoire du christianisme. Il souligne l’écart qui s’est creusé entre les enseignements originaux de Jésus et la manière dont le christianisme a évolué sous l’influence des cultures environnantes.

Aujourd’hui, ce constat invite à une réflexion sur l’importance de revenir à l’observation fidèle des commandements divins tels qu’ils ont été enseignés et vécus par Jésus.

JÉSUS, LA BARBE ET LES CHEVEUX

Jésus-Christ, par sa vie, a donné un exemple clair de la manière dont ceux qui aspirent à la vie éternelle doivent vivre ici-bas. Il a démontré l’importance de respecter tous les commandements de son Père, y compris le commandement concernant les cheveux et la barbe des fils de Dieu. Son exemple a une double portée : pour son époque et pour les générations futures de disciples.

L’Exemple de Jésus dans Son Époque
  1. Observation de la Torah :
    • En obéissant fidèlement à la Torah, Jésus a offert un modèle de soumission totale à la volonté de Dieu.
    • Cela contrastait fortement avec les enseignements rabbinico-légaux de son temps, qui, bien que semblant ultra fidèles, étaient souvent des traditions humaines déviant de la Torah.
  2. Rejet des Traditions Humaines :
    • Jésus a dénoncé ces pratiques qui asservissaient le peuple à des règles humaines :
      « Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition. » (Matthieu 15:6).
    • Son obéissance aux véritables commandements de Dieu, comme celui de Lévitique 19:27, servait à purifier la compréhension de la Loi divine parmi les Juifs.
Les Souffrances de Jésus et Sa Barbe

Les prophéties d’Ésaïe décrivent en détail les tortures que Jésus allait subir, y compris l’arrachage de Sa barbe, illustrant ainsi Son humilité et Sa soumission à la volonté de Dieu :
« J’ai tendu le dos à ceux qui me frappaient et les joues à ceux qui m’arrachaient la barbe ; je n’ai pas caché mon visage à l’humiliation et aux crachats. » (Ésaïe 50:6).

L’Exemple pour les Générations Futures
  1. Modèle d’Obéissance :
    • Jésus a démontré que l’obéissance aux commandements de Dieu, même dans les détails, est essentielle pour ceux qui cherchent à vivre selon la volonté de Dieu.
  2. Un Appel au Retour à la Fidélité :
    • Son exemple invite chaque génération de croyants à rejeter les influences culturelles ou les traditions humaines contraires aux commandements divins.

Jésus n’a pas seulement enseigné l’importance d’observer les commandements de Dieu ; Il les a vécus pleinement, y compris ceux concernant la barbe et les cheveux. Par Sa vie, Il a établi un modèle éternel pour Ses disciples, montrant que l’obéissance fidèle est essentielle pour plaire à Dieu et hériter de la vie éternelle.

COMMENT OBSERVER CORRECTEMENT CE COMMANDEMENT ÉTERNEL

Deux hommes côte à côte montrant la façon correcte et incorrecte de maintenir la barbe et les cheveux selon le commandement de Dieu tel que décrit dans les Écritures.

1. Taille des Cheveux et de la Barbe
  • Cheveux et barbe visibles :
    L’homme doit maintenir ses cheveux et sa barbe à une longueur qui montre clairement leur présence, même de loin.

    • Ni trop longs ni trop courts :
      L’essentiel est qu’ils ne soient pas coupés si courts qu’ils semblent absents.
2. Respect des Contours Naturels
  • Ne pas raser les contours naturels :
    Le commandement met l’accent sur le terme hébreu פאה (Peá), qui signifie : contour, extrémité, frontière, coin, côté.

    • Cela fait référence au contour du cuir chevelu et de la barbe, et non à la longueur de chaque poil.
    • L’interdiction concerne l’action de raser ou d’éliminer complètement les contours naturels du visage ou de la tête.
  • Analogie avec les récoltes :
    Cette même expression est utilisée dans Lévitique 19:9 à propos des champs :
    « Quand vous ferez la moisson de votre terre, tu ne moissonneras pas jusqu’aux extrémités [פאה, Peá] de ton champ. »

    • Le sens est clair : il ne s’agit pas de la quantité ou de la hauteur de la moisson, mais de préserver les bords ou contours naturels.
3. Points Essentiels pour l’Observation Correcte
  • Maintenir la présence des cheveux et de la barbe :
    Ils doivent être suffisamment visibles pour refléter l’obéissance au commandement.
  • Préserver les contours :
    Ne jamais raser complètement les bords naturels de la barbe ou des cheveux.
  • Priorité sur l’intention :
    L’observance de ce commandement est avant tout un acte de fidélité envers Dieu, mettant l’accent sur l’obéissance et non sur une apparence précise.

ARGUMENTS INVALIDES POUR NE PAS OBSERVER CE COMMANDEMENT DE DIEU

ARGUMENT INVALIDE : « Il ne s’applique qu’à ceux qui veulent avoir une barbe. »

Certains hommes, y compris des leaders messianiques, affirment qu’ils ne sont pas obligés de respecter ce commandement parce qu’ils se rasent entièrement la barbe. Selon cette logique illogique, le commandement ne s’appliquerait qu’à ceux qui choisissent d’avoir une barbe. Cela revient à dire que seul l’homme qui décide d’avoir une barbe ou des cheveux doit suivre les instructions de Dieu.

Pourquoi cet Argument Est Faux
  1. Absence de Conditionnel dans les Écritures :
    • Nulle part dans le texte sacré il n’est indiqué que ce commandement est conditionnel. Il n’y a pas de « si » ou de « cas où ». Le commandement est clair : comment les cheveux et la barbe doivent être maintenus, pas si une personne choisit de les avoir.
  2. Logique Contradictoire :
    • Cette manière de penser pourrait être appliquée à d’autres commandements de manière tout aussi absurde :
      • Sabbat : « Je n’ai pas besoin de respecter le septième jour parce que je ne respecte aucun jour. »
      • Nourriture interdite : « Je ne me soucie pas des viandes interdites parce que je ne vérifie jamais ce que je mange. »
    • Ces raisonnements ne résistent pas à la logique ni à la spiritualité du texte biblique.
  3. Une Attitude de Rejet des Lois Divines :
    • Une telle approche montre que l’individu considère les lois de Dieu non pas comme une bénédiction ou une guidance, mais comme une contrainte à éviter.
La Bonne Attitude Selon les Écritures

Le contraste avec cette attitude est visible dans les Psaumes, où les fidèles expriment leur joie et leur désir d’apprendre et de suivre les lois de Dieu :
« Seigneur, enseigne-moi la voie de tes lois, et je les suivrai toujours. Donne-moi l’intelligence pour que je garde ta loi et que je l’observe de tout mon cœur. » (Psaumes 119:33-34).

Conclusion

Refuser de suivre ce commandement en utilisant des arguments comme « Je n’ai pas de barbe » revient à contourner délibérément les lois divines. Cette attitude ne trompe pas Dieu, qui voit le cœur et les intentions de chacun. Ceux qui aiment véritablement le Seigneur accueillent Ses commandements avec gratitude, cherchant à les comprendre et à les respecter pleinement.

ARGUMENT INVALIDE : « Le commandement concernant la barbe et les cheveux était lié aux pratiques païennes des nations voisines. »

Le commandement de Lévitique 19:27, qui interdit de raser les contours des cheveux ou de la barbe, est souvent mal interprété comme étant une interdiction liée aux pratiques rituelles païennes associées aux morts. Cependant, une analyse approfondie du texte hébraïque et de la tradition juive montre que cette interprétation manque de fondement scripturaire solide.

Texte Hébreu et Signification

Le verset en question dit :
« לא תקפו פאת ראשכם, ולא תשחית את פאת זקנך »
(Lo taqqifu peá roshkhem, velo tashchit et peá zekanekha).
Cela signifie :
« Vous ne raserez pas les contours de votre tête, et vous ne détruirez pas les contours de votre barbe. »

  • Mot-clé : פאת (peá) :
    Ce terme se traduit par contour, extrémité, frontière, coin, côté, et fait référence aux bords naturels des cheveux et de la barbe.

    • Il ne mentionne pas les morts ni les rituels païens.
    • Le texte établit des instructions claires sur l’apparence personnelle, sans lien explicite avec des coutumes extérieures.
Analyse Contextuelle
  1. Aucune Mention des Pratiques Païennes :
    • Contrairement à d’autres commandements où les pratiques des nations voisines sont spécifiquement mentionnées (e.g., Lévitique 18:3, concernant les rites idolâtres), ce verset se concentre exclusivement sur l’apparence personnelle.
  2. Distinction et Sainteté :
    • Le commandement vise à marquer une distinction claire entre le peuple de Dieu et les autres nations, un thème récurrent dans la Torah.
    • Il s’agit d’un appel à maintenir une identité visuelle conforme aux instructions divines, reflétant la sainteté et la séparation du peuple élu.
  3. Tradition Juive :
    • Dans la tradition juive, ce commandement a toujours été interprété comme une instruction directe concernant la façon de couper ou de ne pas couper les cheveux et la barbe.
    • Les Juifs orthodoxes, qui maintiennent des pratiques millénaires, n’ont jamais associé ce commandement à des rituels funéraires païens.
Contexte et Application de Lévitique 19:27

Le chapitre 19 du Lévitique présente une large gamme de commandements destinés à réguler la vie du peuple d’Israël dans ses dimensions morale, spirituelle et pratique. Chacun de ces commandements reflète la sainteté exigée par Dieu et Son intention de distinguer le peuple d’Israël des pratiques des nations voisines.

Commandements Variés mais Complémentaires

Parmi les commandements de Lévitique 19, on trouve des instructions sur :

  • Ne pas consommer de sang (v. 26) ;
  • Observer le sabbat (v. 3, 30) ;
  • Traiter les étrangers avec justice (v. 33-34) ;
  • Honorer les personnes âgées (v. 32) ;
  • Utiliser des poids et des mesures justes (v. 35-36) ;
  • Ne pas mélanger différentes semences (v. 19) ;
  • Ne pas mélanger la laine et le lin dans les vêtements (v. 19).

Chacun de ces commandements reflète une préoccupation spécifique de Dieu pour la sainteté, l’ordre, et la justice parmi Son peuple.

Ne Pas Interpréter Hors Contexte

Le verset 27, qui interdit de raser les contours des cheveux ou de la barbe, est parfois mal interprété comme étant lié à des pratiques païennes, simplement parce que le verset 28 mentionne des incisions en lien avec les morts et que le verset 26 parle de sorcellerie. Cependant :

  • Chaque commandement doit être considéré individuellement et dans son propre mérite.
  • Rien dans le texte hébreu ou dans le contexte ne permet d’affirmer que le verset 27 serait exclusivement lié aux pratiques funéraires des nations voisines.
Une Soumission Sans Compromis

Bien que d’autres passages bibliques associent parfois le rasage de la barbe ou des cheveux au deuil, nulle part dans les Écritures il n’est dit qu’un homme peut raser sa barbe ou ses cheveux tant qu’il ne le fait pas en signe de deuil.

  • Cette condition, souvent invoquée, est une invention humaine, ajoutant des exceptions que Dieu n’a pas ordonnées.
  • Chercher à ajuster les commandements pour convenances personnelles révèle une résistance à la soumission totale à la volonté divine.

LES JUIFS ORTHODOXES ET L’INTERPRÉTATION DE LÉVITIQUE 19:27

Bien qu’ils aient parfois une compréhension erronée de certains détails concernant la coupe des cheveux et de la barbe, les juifs orthodoxes, depuis les temps anciens, ont toujours interprété le commandement de Lévitique 19:27 comme étant indépendant des lois relatives aux pratiques païennes. Ils reconnaissent que cette interdiction reflète un principe de sainteté et de distinction, et non une connexion avec le deuil ou les rituels idolâtres.

Analyse des Termes Hébreux

Les mots utilisés dans ce verset soulignent clairement l’intention de Dieu :

  1. תקפו (Taqqifu) :
    • Signifie « couvrir, couper ou raser autour ».
    • Fait référence à l’action de modifier les contours naturels des cheveux.
  2. תשחית (Tashchit) :
    • Se traduit par « détruire, gâcher, abîmer ».
    • Désigne l’interdiction de nuire à la barbe ou aux cheveux d’une manière qui dénature leur apparence naturelle.

Ces termes indiquent une directive spécifique sur la manière dont les hommes doivent préserver leur apparence naturelle, correspondant à l’image de sainteté attendue par Dieu. Il n’y a aucune mention ou lien explicite avec des pratiques païennes ou des rites funéraires.

Une Commande Séparée des Pratiques Païennes
  • Contrairement à d’autres lois qui abordent directement des rituels païens (comme Lévitique 19:28, sur les marques liées aux morts), ce verset est un mandement distinct, concernant la conduite et l’apparence des membres du peuple de Dieu.
  • Les juifs orthodoxes comprennent cette distinction depuis toujours, voyant ce commandement comme un appel à refléter une identité visuelle conforme à la sainteté de Dieu.

Affirmer que Lévitique 19:27 est lié à des pratiques païennes ou idolâtres est une interprétation erronée. Ce commandement est un rappel clair de la manière dont les hommes du peuple de Dieu doivent préserver leur apparence naturelle comme un signe de respect et de sainteté. Il s’inscrit dans un ensemble de lois destinées à guider la vie quotidienne et la distinction morale et spirituelle d’Israël, indépendamment des rites païens ou funéraires mentionnés dans d’autres contextes.

L’ENSEIGNEMENT DE JÉSUS, PAR LA PAROLE ET PAR L’EXEMPLE

Le véritable disciple du Christ a sa vie pour modèle en tout. Il a clairement indiqué que si nous l’aimons, nous serons obéissants au Père et au Fils. Ce n’est pas une exigence pour les faibles, mais pour ceux qui ont les yeux fixés sur le Royaume de Dieu et qui sont prêts à faire tout ce qu’il faut pour obtenir la vie éternelle. Même si cela suscite l’opposition des amis, de l’église et de la famille. Le commandement des cheveux et de la barbe, le tzitzit, la circoncision, le sabbat et les viandes interdites sont ignorés par la quasi-totalité du christianisme, et ceux qui refusent de suivre la foule seront certainement persécutés, comme Jésus nous l’a dit. L’obéissance à Dieu demande du courage, mais la récompense est l’éternité.


Appendice 3 : Le Tzitzit (Franges, Cordons, Houppes)

LE COMMANDEMENT POUR SE SOUVENIR DES COMMANDEMENTS

Le commandement concernant le tzitzit a été donné par Dieu à travers Moïse pendant les 40 années d’errance dans le désert. Il ordonne aux fils d’Israël, qu’ils soient natifs ou gentils, de confectionner des cordons (franges) – en hébreu ציצת (tzitzit), signifiant cordons, franges ou houppes – aux bords de leurs vêtements. Ils devaient également intégrer un cordon bleu dans ces franges.

Ce symbole physique avait pour but de distinguer les fidèles de Dieu et de leur rappeler constamment leur identité et leur engagement envers Ses commandements. Le cordon bleu, une couleur souvent associée au ciel et à la divinité, souligne la sainteté et l’importance de ce rappel.

Ce commandement est explicitement présenté comme étant pour toutes les «générations», indiquant qu’il n’était pas limité à une période spécifique mais devait être observé en permanence.

«L’Éternel parla encore à Moïse, en disant : Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur de se faire, au fil des générations, des franges aux bords de leurs vêtements, et de mettre un cordon bleu à chaque frange. Quand vous verrez ces franges, vous vous souviendrez de tous les commandements de l’Éternel, pour les mettre en pratique, et vous ne suivrez pas les désirs de votre cœur ni de vos yeux, qui vous entraînent à l’infidélité. Vous vous souviendrez ainsi de tous mes commandements, et vous les mettrez en pratique, et vous serez saints pour votre Dieu» (Nombres 15:37-40).

UN COMMANDEMENT UNIVERSEL ET ÉTERNEL

Ce passage met en évidence que le tzitzit n’est pas un simple accessoire ou une tradition culturelle, mais un rappel sacré et universel, un engagement visible à respecter les commandements de Dieu. Pour tout croyant – natif ou étranger – qui désire être pleinement intégré au peuple de Dieu, ce commandement demeure une expression tangible de fidélité et de sainteté.

UNIQUEMENT POUR LES HOMMES OU POUR TOUS ?

La question la plus fréquente concernant ce commandement est de savoir s’il s’applique uniquement aux hommes ou à toute la communauté. La difficulté réside dans le fait que, en hébreu, le terme utilisé dans ce passage est בני ישראל (Bnei Yisrael), qui signifie « fils d’Israël » (masculin). En revanche, dans d’autres versets où Dieu donne des instructions à tout le peuple, l’expression utilisée est כל-קהל ישראל (Kol-Kahal Yisrael), qui se traduit par « l’assemblée d’Israël », englobant clairement toute la communauté (voir Josué 8:35 ; Deutéronome 31:11 ; 2 Chroniques 34:23).

Bien que certaines femmes juives modernes et gentilles messianiques apprécient orner leurs vêtements de ce qu’elles appellent des tzitzits, rien dans les Écritures n’indique que cette loi s’appliquait aux deux sexes.

RÈGLES PRATIQUES POUR LE PORT DES TZITZITS

  1. Placement :
    Les tzitzits doivent être attachés aux vêtements, avec deux à l’avant et deux à l’arrière, à l’exception des moments où l’on se baigne (ce qui est évident).
  2. Port Pendant le Sommeil :
    Certains considèrent que le port des tzitzits pendant le sommeil est optionnel. L’argument contre leur port la nuit repose sur leur fonction : les tzitzits sont un rappel visuel, et ils ne peuvent pas remplir ce rôle lorsque l’on dort.
  3. Prononciation et Pluriel :
    La prononciation de tzitzit est approximativement (tsitsit). Au pluriel, on dit tzitziot (tsitsiot) ou simplement tzitzits.

Comparaison de trois types différents de tzitzits et description du type correct selon la Loi de Dieu dans la Bible, en Nombres 15:37-40.

LA COULEUR DES CORDONS

Il est important de noter que le passage biblique ne précise pas la teinte exacte du cordon bleu (ou violet). Dans le judaïsme moderne, beaucoup choisissent de ne pas inclure le cordon bleu, arguant qu’ils ne connaissent pas la teinte précise, et optent donc pour des tzitzits uniquement blancs. Cependant, si la nuance exacte avait été essentielle, Dieu aurait certainement donné des instructions claires à ce sujet.

L’essence du commandement réside dans l’obéissance et dans le rappel constant des commandements de Dieu, et non dans la tonalité exacte de la couleur.

Fabriquez vous-même votre tzitzit selon le commandement de Nombres 15:37-40.

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Vignette menant à un PDF imprimable avec des instructions étape par étape sur comment fabriquer votre propre tzitzit selon le commandement de Dieu.

SYMBOLISME ET USAGE

  • Certains croient que le cordon bleu symbolise le Messie, mais il n’y a aucun fondement scripturaire pour cette interprétation, bien qu’elle puisse sembler attrayante.
  • D’autres utilisent l’absence d’indication sur la couleur des autres cordons pour fabriquer des tzitzits élaborés avec plusieurs couleurs. Cela n’est pas conseillé, car cela reflète une liberté envers les commandements de Dieu qui n’est pas appropriée.

COULEURS ET CONTEXTE HISTORIQUE

Dans le contexte biblique, teindre des fils pour le tissage était un procédé coûteux. Il est donc presque certain que les tzitzits originaux étaient faits de laine non teinte, provenant de moutons, de chèvres ou de chameaux, et étaient probablement de couleurs naturelles allant du blanc au beige.

RECOMMANDATION

Il est préférable de rester fidèle à ces couleurs naturelles pour éviter toute interprétation excessive ou extravagante du commandement. L’objectif principal des tzitzits est d’être un rappel simple et sincère des lois de Dieu, sans distraction ni embellissement inutile.

LA QUANTITÉ DE FILS

Les Écritures ne précisent pas le nombre de fils que chaque tzitzit doit comporter. Le seul impératif est qu’un des fils soit bleu.

Dans le judaïsme moderne, les tzitzits sont généralement fabriqués avec quatre fils pliés en deux, formant ainsi huit fils pendants. Ils incluent également des nœuds, considérés comme obligatoires selon la tradition rabbinique. Cependant, ni le nombre de huit fils ni les nœuds ne sont spécifiés dans les Écritures ; ces pratiques relèvent uniquement des traditions rabbinico-légales.

PROPOSITIONS BASÉES SUR UN SYMBOLISME BIBLIQUE

Pour nos pratiques, nous suggérons d’utiliser cinq ou dix fils par tzitzit. Cette proposition est basée sur un lien symbolique avec les Dix Commandements.

  1. Dix Fils :
    • Chaque tzitzit représenterait les dix commandements, servant ainsi de rappel visible et direct de toute la Loi de Dieu.
  2. Cinq Fils :
    • Cela symboliserait les deux tables des dix commandements : cinq fils représentant chaque table.
    • Bien qu’il soit impossible de savoir précisément comment les commandements étaient répartis entre les deux tables, cette division en cinq pour chaque côté est une représentation couramment admise.
DIVISIONS DES TABLES : UNE SUPPOSITION COMMUNE

Il est souvent déduit, sans preuve formelle, que :

  • Quatre commandements étaient liés à notre relation avec Dieu (ex. : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face »).
  • Six commandements concernaient notre relation avec autrui (ex. : « Tu ne tueras point »).

Cependant, cela reste une interprétation et non une instruction biblique.

Puisque Dieu n’a pas donné de directives spécifiques à Moïse concernant le nombre exact de fils, ces suggestions de cinq ou dix fils ne sont qu’indicatives, basées sur des symboles bibliques reconnus. L’objectif principal reste l’obéissance et le rappel des commandements de Dieu, et non une précision numérique qui n’a pas été explicitement demandée.

POUR QUE VOUS VOUS EN SOUVENIEZ EN LES REGARDANT

Le tzitzit, avec son cordon bleu, agit comme un outil visuel destiné à aider les serviteurs de Dieu à se souvenir et à respecter tous Ses commandements. Ce verset met en lumière l’importance de ne pas suivre les désirs du cœur ou des yeux, qui peuvent conduire au péché. Au contraire, les fidèles de Dieu doivent rester concentrés sur l’obéissance à Ses commandements.

Ce principe est intemporel, s’appliquant aussi bien aux anciens Israélites qu’aux chrétiens d’aujourd’hui, appelés à rester fidèles aux commandements divins et à fuir les tentations du monde. Chaque fois que Dieu nous exhorte à nous souvenir de quelque chose, c’est parce qu’Il sait que nous pouvons l’oublier.

Cet «oubli» ne signifie pas seulement une absence de mémoire des commandements, mais aussi une tendance à les ignorer dans des moments critiques. Lorsque nous sommes sur le point de commettre un péché et que nous baissons les yeux pour voir les tzitzits, nous sommes rappelés à l’existence de Dieu et à Ses commandements. Ces derniers, si nous ne les respectons pas, entraînent des conséquences.

Dans ce contexte, le tzitzit agit comme une barrière spirituelle contre le péché, un rappel constant de notre engagement envers Dieu et de notre devoir d’obéissance à Ses lois.

«TOUS MES COMMANDEMENTS»

L’observance de tous les commandements de Dieu est essentielle pour maintenir la sainteté et la fidélité envers Lui. Les tzitzits portés sur les vêtements sont un symbole tangible rappelant aux serviteurs de Dieu leur devoir de vivre une vie sainte et obéissante. Être saint, c’est-à-dire séparé pour Dieu, est un thème central dans toute la Bible, et ce commandement spécifique est un moyen concret pour les fidèles de rester conscients de leur responsabilité d’obéissance.

Il est crucial de noter l’utilisation du substantif כֹּל (kol), qui signifie «tous» et met l’accent sur l’importance d’obéir à l’intégralité des commandements de Dieu, et non à une sélection partielle, comme c’est le cas dans pratiquement toutes les églises à travers le monde. Les commandements de Dieu ne sont pas des suggestions ; ce sont des instructions divines qui doivent être suivies fidèlement si nous voulons Lui plaire.

LE PROCESSUS DIVIN VERS LA RÉDEMPTION

  1. Agréer le Père par l’Obéissance
    Jésus a clairement enseigné que le chemin vers le salut commence par la conduite de l’homme, qui doit plaire au Père :

    • « J’ai observé toutes ses ordonnances, et je n’ai pas rejeté ses lois. » (Psaume 18:22-24).
  2. L’Inclination vers l’Obéissance
    Après que le Père ait sondé le cœur de l’homme et confirmé son inclination à obéir, le Saint-Esprit le guide pour observer tous Ses commandements saints.
  3. Le Don au Fils
    Une fois cet homme trouvé fidèle, le Père le présente à Jésus pour le pardon des péchés à travers le sacrifice expiatoire :

    • « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire. Et je le ressusciterai au dernier jour. » (Jean 6:44).
    • « Voici la volonté de celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. » (Jean 6:39).

Le rappel tangible des tzitzits illustre l’engagement total envers tous les commandements de Dieu. La foi véritable n’est pas une simple croyance intellectuelle, mais une obéissance active à toutes les lois de Dieu. Cet engagement est le premier pas vers la réconciliation avec Dieu, et c’est le Père qui, en voyant l’obéissance de l’homme, l’envoie à Jésus pour obtenir le pardon et la vie éternelle.

JÉSUS ET LES CORDONS

Une femme souffrant d'une perte de sang touche le tzitzit de Jésus et est guérie selon Matthieu 9:20-21.

Jésus-Christ, par Sa vie, a démontré l’importance de respecter les commandements de Dieu, y compris le port des tzitzit sur Ses vêtements. Lorsque nous lisons le texte original grec, le terme utilisé est κράσπεδον (kraspedon), qui signifie tzitzit, cordons, franges ou houppes. C’est précisément à cela que la femme atteinte d’une perte de sang a touché pour être guérie :

« Et voici qu’une femme, souffrant d’hémorragies depuis douze ans, s’approcha par-derrière et toucha les cordons de son manteau. » (Matthieu 9:20).

Dans l’Évangile de Marc, nous voyons que plusieurs personnes cherchaient à toucher les tzitzits de Jésus, conscientes que ces cordons symbolisaient les puissants commandements de Dieu, apportant bénédictions et guérisons :

« Partout où il entrait, dans les villages, les villes ou les campagnes, on plaçait les malades sur les places publiques, et on le suppliait de leur permettre de toucher ne serait-ce que les cordons de son manteau ; et tous ceux qui les touchaient étaient guéris. » (Marc 6:56).

SYMBOLISME DES TZITZIT CHEZ JÉSUS

Le port des tzitzit par Jésus n’était pas un simple détail vestimentaire, c’était une obéissance visible au commandement divin. Jésus a donné l’exemple à tous ses disciples, à son époque et aujourd’hui, de l’obéissance aux commandements de son Père, tels que le sabbat, la circoncision, les cheveux et la barbe et les viandes interdites.

  1. Un Rappel des Commandements : Les tzitzits portés par Jésus symbolisaient Sa parfaite conformité à la Loi de Dieu.
  2. Un Point de Foi : Ceux qui touchaient ces cordons démontraient leur foi en la puissance de Dieu représentée dans Ses commandements.

LEÇONS POUR AUJOURD’HUI

L’exemple de Jésus montre que l’obéissance à tous les commandements de Dieu est une source de bénédiction, de guérison et de connexion spirituelle. Les tzitzits ne sont pas simplement un symbole d’identité mais aussi un rappel constant de la puissance et de la fidélité de Dieu envers Son peuple.


Appendice 2 : La Circoncision et le Chrétien

Parmi tous les saints commandements de Dieu, la circoncision est, sauf erreur, le seul que pratiquement toutes les églises considèrent à tort comme aboli. Le consensus est si grand que même d’anciens rivaux doctrinaux, comme l’Église catholique et les Églises protestantes (pentecôtistes, adventistes, baptistes, presbytériennes, méthodistes, etc.), ainsi que celles considérées comme des sectes, comme les mormons et les témoins de Jéhovah, défendent unanimement l’idée que ce commandement a été annulé à la croix.

DEUX RAISONS COURAMMENT AVANCÉES POUR NE PAS OBÉIR À CE COMMANDEMENT DE DIEU

Il existe deux principales raisons pour lesquelles cette interprétation est si populaire parmi les chrétiens, malgré le fait que Jésus n’ait jamais enseigné une telle doctrine et que tous les apôtres et disciples de Jésus aient obéi à ce commandement, y compris Paul, dont les écrits sont souvent utilisés par les dirigeants pour “libérer” les gentils de cette exigence divine.

Cela se produit malgré l’absence de toute prophétie dans l’Ancien Testament suggérant qu’avec la venue du Messie, le peuple de Dieu, qu’il soit juif ou gentil, serait exempté d’obéir à ce commandement du Seigneur. En d’autres termes, la circoncision a toujours été une exigence, depuis Abraham, pour qu’un homme fasse partie du peuple que Dieu a choisi pour être sauvé, qu’il soit ou non un descendant d’Abraham.

Personne n’était admis comme faisant partie de la communauté sainte (séparée des autres peuples) sans se soumettre à la circoncision.

La circoncision était le signe physique de l’alliance entre Dieu et le peuple privilégié. Encore une fois, cette alliance n’était pas limitée dans le temps ni réservée aux descendants biologiques d’Abraham, mais incluait également tous les étrangers qui voulaient être officiellement intégrés dans la communauté et être considérés comme égaux devant Dieu. Le Seigneur a été explicite : « Cela s’applique non seulement aux membres de ta famille, mais aussi aux esclaves nés dans ta maison et aux esclaves étrangers que tu as achetés. Qu’ils soient nés dans ta maison ou qu’ils aient été achetés, tous doivent être circoncis. Ils porteront dans leur corps le signe de mon alliance perpétuelle » (Genèse 17:12-13).

Si les gentils n’avaient vraiment pas besoin de ce signe physique pour devenir partie intégrante du peuple séparé par le Seigneur, il n’y aurait aucune raison pour que Dieu exige la circoncision avant la venue du Messie, mais pas après. Pour que cela soit vrai, il aurait fallu que cette information figure dans les prophéties, et Jésus aurait dû nous informer que cela se produirait après son ascension.

Cependant, aucune mention dans l’Ancien Testament concernant l’inclusion des gentils dans le peuple de Dieu n’indique qu’ils seraient exempts de quelque commandement que ce soit, y compris la circoncision, simplement parce qu’ils ne sont pas des descendants biologiques d’Abraham.

TOUS LES COMMANDEMENTS S’APPLIQUENT AUX GENTILS

Tant les descendants biologiques d’Abraham que les gentils qui se joignent au peuple de Dieu doivent obéir à tous les commandements, sans exception :

« La communauté aura les mêmes lois, valables aussi bien pour vous que pour l’étranger (גר, ger) qui réside parmi vous ; ce sera un décret perpétuel pour toutes vos générations, devant l’Éternel, il en sera de même pour vous et pour l’étranger résident (גר). Une même loi et une même ordonnance s’appliqueront à vous et à l’étranger résident (גר) » (Nombres 15:15-16).

L’ÉTRANGER RÉSIDENT

(Tous les Gentils, Passés et Présents, Qui Souhaitent Faire Partie du Peuple de Dieu)

Ce terme (גר, ger) désigne un étranger, un individu non-juif qui vit de manière permanente parmi les Israélites et s’engage à suivre leurs lois et pratiques de foi envers l’unique et véritable Dieu. Le “ger” était différent des autres types de gentils en contact avec Israël, car il s’intégrait pleinement à la communauté et adoptait un mode de vie identique à celui des Israélites, y compris l’observance des saintes lois de Dieu.

LES AUTRES TYPES D’ÉTRANGERS INCLUAIENT :
  • Nokri (נכרי) :
    Un étranger qui n’avait aucun lien avec la communauté israélite et qui était généralement considéré comme un visiteur ou un commerçant temporaire. Ces personnes n’étaient pas tenues d’observer les lois d’Israël, mais devaient respecter certaines règles de base tant qu’elles séjournaient sur le territoire.
  • Toshav (תושב) :
    Ce terme pouvait désigner un résident temporaire ou un immigrant vivant parmi les Israélites, mais qui ne s’engageait pas à respecter pleinement les lois religieuses d’Israël. Bien qu’ils puissent résider longtemps sur le territoire, ils n’avaient pas les mêmes droits et devoirs que les “gerim” (pluriel de “ger”).

LE STATUT PARTICULIER DU “GER”

Le “ger” bénéficiait d’un statut spécial. En acceptant les lois de Dieu, il pouvait participer pleinement à la vie religieuse et sociale de la communauté. Cela comprenait notamment la participation aux sacrifices et aux festivités.

La première raison pour laquelle les églises enseignent à tort que le commandement de la circoncision a été annulé — sans jamais mentionner qui l’aurait annulé — réside dans la difficulté de se conformer à ce commandement.

Les dirigeants craignent que s’ils acceptaient et enseignaient la vérité, à savoir que Dieu n’a jamais donné d’instruction pour annuler ce commandement, ils perdraient de nombreux membres.

En termes généraux, il s’agit en effet d’un commandement difficile à respecter. Cela a toujours été le cas et l’est encore aujourd’hui. Même avec les progrès médicaux, un chrétien qui décide d’obéir à ce commandement devra :

  1. Trouver un professionnel compétent,
  2. Payer la procédure de sa propre poche (les assurances santé ne couvrent généralement pas cette intervention),
  3. Subir l’opération elle-même,
  4. Faire face aux désagréments post-chirurgicaux,
  5. Et gérer le stigmate associé, souvent exacerbé par l’opposition de sa famille, de ses amis et de son église.

Un homme doit être véritablement déterminé à respecter ce commandement du Seigneur pour aller de l’avant. Sinon, il abandonnera facilement. Les encouragements à abandonner ne manquent pas. Je parle d’expérience, car j’ai dû traverser tout cela à l’âge de 63 ans, lorsque j’ai été circoncis en obéissance à ce commandement.

La deuxième raison, et certainement la principale, est que l’église ne possède pas une compréhension correcte du concept de délégation ou d’autorisation divine.

E manque de compréhension a été exploité dès le début par le Diable lorsque, quelques décennies après l’ascension de Jésus, des disputes de pouvoir ont éclaté entre les dirigeants des Églises, culminant avec la conclusion absurde que Dieu aurait délégué à Pierre et à ses prétendus successeurs l’autorité de modifier à leur guise la loi de Dieu.

Cette aberration s’étendait bien au-delà de la circoncision, affectant de nombreux autres commandements de l’Ancien Testament, auxquels Jésus et ses disciples avaient toujours fidèlement obéi. Des commandements tels que le Sabbat, le Tzitzit, les cheveux, les ours et les viandes interdites.

Inspirée par le Diable, l’Église a ignoré que toute délégation d’autorité sur la sainte loi de Dieu aurait dû provenir directement de Dieu, par l’intermédiaire de Ses prophètes de l’Ancien Testament ou de Son Messie.

Il est inconcevable que de simples êtres humains s’octroient eux-mêmes l’autorité de modifier quelque chose d’aussi précieux pour Dieu que Sa loi.

Aucun prophète du Seigneur, pas même Jésus, ne nous a avertis que le Père, après le Messie, donnerait à quiconque ou à un groupe, qu’il soit mentionné ou non dans la Bible, le pouvoir ou l’inspiration pour annuler, abolir, modifier ou mettre à jour ne serait-ce que le moindre de Ses commandements.

Bien au contraire, le Seigneur a été explicite : ce serait un péché grave : « Vous n’ajouterez rien à ce que je vous commande, et vous n’en retrancherez rien ; mais vous observerez les commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous prescris » (Deutéronome 4:2).

LE PROBLÈME DE L’INTERMÉDIAIRE

Un autre point crucial est la perte de l’individualité dans la relation entre la créature et son Créateur. La fonction de l’Église n’a jamais été d’être un intermédiaire entre Dieu et l’homme. Cependant, dès les débuts de l’ère chrétienne, elle a assumé ce rôle.

Au lieu que chaque converti, guidé par le Saint-Esprit, développe une relation personnelle avec le Père et le Fils, les croyants ont commencé à dépendre totalement de leurs dirigeants pour leur dire ce que le Seigneur autorisait ou interdisait.

UNE ENTRAVE HISTORIQUE

Ce problème sérieux a été exacerbé par le fait qu’avant la Réforme du XVIe siècle, l’accès aux Écritures était un privilège réservé au clergé. Il était explicitement interdit au commun des mortels de lire la Bible par eux-mêmes, sous prétexte qu’ils n’étaient pas en mesure de la comprendre sans l’interprétation du clergé. Cette barrière a contribué à centraliser le pouvoir religieux et à éloigner les croyants d’un rapport direct et individuel avec Dieu.

L’INFLUENCE DES LEADERS SUR LE PEUPLE

Cinq siècles ont passé, et bien que tous aient désormais accès aux Écritures, le peuple continue d’être guidé exclusivement par ce que leurs leaders enseignent, qu’ils aient raison ou tort, incapable d’apprendre et d’agir par eux-mêmes sur ce que Dieu exige de chaque individu.

Les mêmes enseignements erronés sur les saints et éternels commandements de Dieu, qui existaient avant la Réforme, continuent d’être transmis de génération en génération dans les séminaires de toutes les dénominations. À ma connaissance, il n’existe aucune entité chrétienne qui enseigne aux futurs leaders ce que Jésus a clairement affirmé : qu’aucun commandement de Dieu n’a perdu sa validité après l’arrivée du Messie.

« En vérité, je vous le dis, jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, pas un seul iota, pas un seul trait de lettre ne disparaîtra de la loi, jusqu’à ce que tout soit accompli. Celui donc qui violera l’un de ces plus petits commandements et enseignera ainsi aux hommes sera appelé le plus petit dans le Royaume des Cieux ; mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera appelé grand dans le Royaume des Cieux » (Matthieu 5:18-19).

L’OBÉISSANCE PARTIELLE DANS CERTAINES DÉNOMINATIONS

Quelques dénominations s’efforcent d’enseigner que les commandements du Seigneur sont éternellement valables et qu’aucun auteur biblique postérieur au Messie n’a jamais écrit contre cette conception. Pourtant, pour une raison mystérieuse, elles limitent la liste des commandements valables à ceux que d’autres Églises ont décidé de déclarer abolis. Ces dénominations mettent l’accent sur les Dix Commandements (y compris le septième jour du quatrième commandement) et les lois alimentaires de Lévitique 11, mais ne vont pas plus loin.

Le plus curieux est que ces sélections spécifiques ne sont accompagnées d’aucune justification claire basée sur l’Ancien Testament ou les quatre Évangiles expliquant pourquoi ces commandements particuliers sont obligatoires, alors que d’autres, tels que l’utilisation des cheveux et de la barbe, le Tzitzit ou la circoncision, ne sont pas mentionnés ou défendus. Cela soulève la question suivante : si tous les commandements du Seigneur sont saints et justes, pourquoi choisir d’obéir à certains d’entre eux et pas à tous ?

L’ALLIANCE ÉTERNELLE

La circoncision est l’alliance éternelle entre Dieu et Son peuple, un groupe d’êtres humains saints mis à part du reste de la population. Ce groupe a toujours été ouvert à tous et n’a jamais été limité aux descendants biologiques d’Abraham, comme certains le supposent. Dès le moment où Dieu a établi Abraham comme le premier de ce groupe, le Seigneur a institué la circoncision comme signe visible et éternel de l’alliance. Il était clair que tant Ses descendants naturels que ceux qui n’étaient pas de sa lignée auraient besoin de ce signe physique de l’alliance s’ils voulaient faire partie de Son peuple.

LES LETTRES DE PAUL FIGURENT DANS LA BIBLE ET FONT PARTIE DE LA FOI CHRÉTIENNE

L’UTILISATION DES ÉCRITS DE L’APÔTRE PAUL COMME ARGUMENT POUR NE PAS OBÉIR AUX LOIS ÉTERNELLES DE DIEU

L’une des premières tentatives de compilation des divers écrits parus après l’ascension du Christ a été faite par Marcion, un riche armateur du deuxième siècle. Marcion était un fervent disciple de Paul, mais méprisait les Juifs. Sa Bible se composait principalement des écrits de Paul et de son propre évangile, que beaucoup considèrent comme une version plagiée de l’Évangile de Luc. Marcion rejetait tous les autres évangiles et épîtres, les considérant comme non inspirés. Dans sa Bible, toutes les références à l’Ancien Testament ont été supprimées, car il enseignait que le Dieu antérieur à Jésus n’était pas le même que celui proclamé par Paul.

LE PREMIER CANON OFFICIEL DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE

Le premier canon du Nouveau Testament a été officiellement reconnu à la fin du quatrième siècle, environ 350 ans après le retour de Jésus auprès du Père. Les conciles de l’Église catholique de Rome, d’Hippone (393) et de Carthage (397) ont joué un rôle essentiel dans la finalisation des 27 livres du Nouveau Testament que nous connaissons aujourd’hui. Ces conciles ont contribué à consolider le canon pour tenir compte des diverses interprétations et des textes qui circulaient dans les communautés chrétiennes.

LE RÔLE DES ÉVÊQUES DE ROME DANS LA FORMATION DE LA BIBLE

Les lettres de Paul ont été incluses dans le recueil d’écrits approuvé par Rome au quatrième siècle. Ce recueil, considéré comme sacré par l’Église catholique, était appelé Biblia Sacra en latin et τὰ βιβλία τὰ ἅγια (ta biblia ta hagia) en grec. Après des siècles de débats sur les écrits qui devaient constituer le canon officiel, les évêques de l’Église ont approuvé et déclaré sacrés : l’Ancien Testament juif, les quatre Évangiles, le livre des Actes (attribué à Luc), les épîtres aux Églises (y compris les lettres de Paul) et le livre de l’Apocalypse de Jean.

Il est important de noter qu’à l’époque de Jésus, tous les Juifs, y compris Jésus lui-même, lisaient exclusivement l’Ancien Testament et s’y référaient dans leurs enseignements. Cette pratique était principalement basée sur la version grecque du texte, connue sous le nom de Septante, qui avait été compilée environ trois siècles avant Jésus-Christ.

Les écrits de Paul, comme ceux d’autres auteurs après Jésus, ont été incorporés dans la Bible officielle approuvée par l’Église il y a de nombreux siècles et sont donc considérés comme fondamentaux pour la foi chrétienne. Cependant, le problème ne réside pas dans Paul, mais dans les interprétations de ses écrits. Ses lettres ont été écrites dans un style complexe et difficile, un défi déjà reconnu à son époque (comme indiqué dans 2 Pierre 3:16), lorsque le contexte culturel et historique était encore familier aux lecteurs. L’interprétation de ces textes des siècles plus tard, dans un contexte entièrement différent, ajoute à la difficulté.

LA QUESTION DE L’AUTORITÉ ET DES INTERPRÉTATIONS

La question n’est pas l’importance de ses écrits, mais le principe fondamental de la transmission de l’autorité et la séquence liée à cette autorité. Comme cela a été expliqué, l’autorité que l’Église attribue à Paul pour annuler, abolir, corriger ou mettre à jour les saints et éternels commandements de Dieu n’existe pas dans les Écritures qui le précèdent et, par conséquent, ne provient pas du Seigneur.

Il n’existe aucune prophétie dans l’Ancien Testament ou dans les Évangiles annonçant que, après le Messie, Dieu enverrait un certain homme de Tarse que les croyants devraient écouter et suivre.

L’ALIGNEMENT DES INTERPRÉTATIONS SUR L’ANCIEN TESTAMENT ET LES ÉVANGILES

Cela signifie que toute interprétation de ce qu’il a écrit n’est pas correcte si elle ne s’aligne pas avec les révélations antérieures à lui.

Ainsi, le chrétien qui craint véritablement Dieu et Sa parole doit rejeter toute explication des épîtres, qu’elle provienne de Paul ou de tout autre auteur, si elle n’est pas alignée avec ce que le Seigneur a révélé par Ses prophètes dans l’Ancien Testament et par Son Messie, Jésus.

Le chrétien doit avoir la sagesse et l’humilité de dire : « Je ne comprends pas ce passage, et les explications que j’ai lues sont fausses car elles ne s’appuient pas sur les prophètes du Seigneur ni sur les paroles sorties de la bouche de Jésus. Je vais le mettre de côté jusqu’au jour où, si c’est la volonté du Seigneur, Il m’en donnera l’explication. »

UN GRAND TEST POUR LES GENTILS

On peut considérer que cela pourrait être l’un des tests les plus significatifs que le Seigneur a choisi d’imposer aux gentils, un test analogue à celui auquel le peuple juif a été confronté lors de son voyage vers Canaan. Comme il est écrit dans Deutéronome 8:2 : « Souviens-toi de tout le chemin que l’Éternel, ton Dieu, t’a fait parcourir pendant ces quarante années dans le désert, afin de t’humilier et de t’éprouver, pour savoir si tu obéirais à Ses commandements ou non. »

Dans ce contexte, le Seigneur cherche à identifier quels gentils sont véritablement disposés à se joindre à Son peuple saint. Il s’agit de ceux qui décident d’obéir à tous les commandements, y compris la circoncision, malgré :

  • La forte pression exercée par l’Église,
  • Les passages des lettres aux Églises qui, à première vue, semblent indiquer que plusieurs commandements — pourtant décrits comme éternels par les prophètes et dans les Évangiles — auraient été révoqués pour les gentils.

C’est un test de fidélité et d’obéissance, révélant qui est réellement prêt à embrasser l’intégralité des commandements du Seigneur, sans chercher d’excuses ou de justifications basées sur des interprétations humaines.

LA CIRCONCISION DE LA CHAIR ET CELLE DU CŒUR

Il est important de préciser qu’il n’existe pas deux formes de circoncision, mais une seule : la circoncision physique. Cela devrait être évident pour tous que l’expression « circoncision du cœur », utilisée dans toute la Bible, est purement figurative, semblable à des expressions comme « cœur brisé » ou « cœur joyeux ».

Lorsque la Bible affirme qu’une personne n’est pas circoncise de cœur, cela signifie simplement qu’elle ne vit pas comme elle le devrait si elle aimait véritablement Dieu et désirait L’obéir. En d’autres termes, cet homme peut être physiquement circoncis, mais son mode de vie n’est pas conforme à ce que Dieu attend de Son peuple.

Par l’intermédiaire du prophète Jérémie, Dieu a déclaré que tout Israël se trouvait dans un état d’« incirconcision de cœur » : « Car toutes les nations sont incirconcises, et toute la maison d’Israël a un cœur incirconcis » (Jérémie 9:26). Évidemment, ils étaient tous physiquement circoncis, mais en s’éloignant de Dieu et en abandonnant Sa sainte loi, ils furent réprouvés car ils n’étaient pas circoncis de cœur.

Tous les fils de Dieu, qu’ils soient juifs ou gentils, doivent être circoncis non seulement physiquement, mais aussi de cœur. Cela est clairement exprimé dans ces paroles : « Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : aucun étranger, qu’il soit incirconcis de corps ou de cœur, ne pénétrera dans Mon sanctuaire, parmi les étrangers qui habitent au milieu des enfants d’Israël » (Ézéchiel 44:9).

CONCLUSIONS :

  1. Le concept de la circoncision du cœur a toujours existé et n’a pas été introduit dans le Nouveau Testament pour remplacer la véritable circoncision physique.
  2. La circoncision est exigée de tous ceux qui appartiennent au peuple de Dieu, qu’ils soient juifs ou gentils.

LA CIRCONCISION ET LE BAPTÊME D’EAU

Certaines personnes imaginent à tort que le baptême d’eau a été institué pour les chrétiens en tant que substitut de la circoncision. Cette affirmation est manifestement une invention humaine, une tentative d’éviter l’obéissance au commandement du Seigneur.

Si cette affirmation était vraie, nous devrions trouver des passages dans les prophètes ou les évangiles indiquant qu’après l’ascension du Messie, Dieu ne demanderait plus la circoncision aux gentils souhaitant faire partie de Son peuple, et que le baptême prendrait sa place. Pourtant, de tels passages n’existent pas.

De plus, il est important de rappeler que le baptême d’eau existait déjà avant même l’émergence du christianisme. Jean-Baptiste n’a ni « inventé » ni « popularisé » le baptême. Cette pratique faisait déjà partie des rituels juifs de purification bien avant son ministère.

LE BAPTÊME OU MIKVÉ : UNE PRATIQUE ANCIENNE

Le baptême, ou mikvé, était un rituel d’immersion déjà bien établi parmi les juifs bien avant l’arrivée de Jean-Baptiste. Le mikvé symbolisait la purification des péchés et de l’impureté rituelle. Lorsqu’un gentil était circoncis, il se soumettait également au mikvé. Cet acte ne servait pas seulement à une purification rituelle, mais symbolisait aussi une mort symbolique – comme être « enterré » dans l’eau – de sa vie païenne passée. En émergeant de l’eau, rappelant le liquide amniotique d’un utérus, il renaissait à une nouvelle vie en tant que juif.

JEAN-BAPTISTE ET LE MIKVÉ

Jean-Baptiste n’a pas créé un nouveau rituel, mais il lui a donné une signification renouvelée.

  • Au lieu que ce soit seulement les gentils qui « meurent » à leurs vies anciennes et « renaissent » comme juifs, Jean appelait également les juifs vivant dans le péché à un acte similaire de mort et de renaissance dans un geste de repentance.
  • Ce baptême de repentance n’était pas nécessairement une pratique unique ; les juifs continuaient à s’immerger à chaque fois qu’ils devenaient rituellement impurs, par exemple avant d’entrer au temple.

LE MIKVÉ DANS LA TRADITION JUIVE

  • Les juifs se soumettaient régulièrement à l’immersion, en particulier lors de jours saints comme Yom Kippour, en signe de repentance et de purification.
  • Cette pratique reste vivante aujourd’hui dans le judaïsme, où l’immersion dans le mikvé est utilisée pour divers actes de purification spirituelle.

CONCLUSION

Le baptême tel que pratiqué par Jean-Baptiste s’enracinait dans la tradition du mikvé, une immersion rituelle riche de significations spirituelles. Jean n’a pas inventé une nouvelle pratique, mais il a étendu sa portée pour inclure un appel à la repentance même pour les juifs, rendant ce geste accessible à tous ceux qui cherchaient une véritable transformation spirituelle.


Appendice 1 : Le Mythe des 613 Commandements

LE MYTHE DES 613 COMMANDEMENTS ET LES VRAIS COMMANDEMENTS QUE CHAQUE SERVITEUR DE DIEU DOIT CHERCHER À OBEIR.

À plusieurs reprises, lorsque nous publions un texte sur la nécessité d’obéir à tous les commandements du Père et du Fils pour obtenir le salut, certains lecteurs réagissent avec irritation et écrivent quelque chose comme : « Si c’est le cas, il faudra respecter les 613 commandements ! » De tels commentaires montrent clairement que la plupart des gens ignorent d’où vient ce chiffre mystérieux de 613 commandements, un chiffre que personne n’a jamais vu mentionné dans la Bible.

Dans cet article, nous expliquerons l’origine de ce mythe sous forme de questions et réponses. Nous clarifierons également quels sont les vrais commandements de Dieu contenus dans les Saintes Écritures, que tout être humain craignant Dieu le Père et espérant être envoyé à Son Fils pour la rémission des péchés doit chercher à suivre.

Question : De quoi s’agit-il des fameux 613 commandements ?

Réponse : Les 613 commandements (613 Mitzvot) sont une invention des rabbins du XIIe siècle de notre ère destinée aux Juifs pratiquants. Leur principal auteur est le rabbin et philosophe espagnol Moïse Maïmonide (1135-1204), également connu sous le nom de Rambam.

Question : Existe-t-il vraiment 613 commandements dans les Écritures ?

Réponse : Non. Les vrais commandements du Seigneur sont peu nombreux et simples à obéir. Le diable a inspiré ce mythe dans le cadre de son projet à long terme visant à convaincre l’humanité de renoncer à obéir au Seigneur. C’est ainsi depuis l’Éden.

Question : D’où vient le nombre 613 ?

Réponse : Ce nombre provient de la tradition rabbinique et du concept de numérologie hébraïque qui attribue une valeur numérique à chaque lettre de l’alphabet. L’une de ces traditions affirme que le mot « tzitzit » (ציצית), qui signifie franges, cordons ou houppes (voir Nombres 15:37-39), a une somme numérique de 613 lorsque ses lettres sont additionnées.

Plus précisément, selon ce mythe, ces cordons ont une valeur numérique initiale de 600. En ajoutant huit fils et cinq nœuds, on obtient un total de 613, qui, selon eux, correspond au nombre de commandements dans la Torah (les cinq premiers livres de la Bible). Il est important de noter que le port des tzitzit est un véritable commandement qui doit être respecté par tous, mais cette connexion avec les 613 commandements est une pure invention. C’est l’une des nombreuses traditions des anciens mentionnées et condamnées par Jésus (voir Matthieu 15:1-20).

Question : Comment ont-ils réussi à trouver autant de commandements pour correspondre au nombre 613 associé aux tzitzit (cordons) ?

Réponse : Avec beaucoup de difficulté et de créativité. Ils ont divisé les véritables commandements en plusieurs parties pour augmenter leur nombre. Ils ont également inclus de nombreux commandements liés aux prêtres, au temple, aux plantations et récoltes, à l’élevage des animaux, aux fêtes, etc.

Question : Quels sont les vrais commandements que nous devons chercher à obéir ?

Réponse : En plus des dix commandements, il existe quelques autres commandements. Tous sont simples à observer. Certains d’entre eux sont spécifiques aux hommes ou aux femmes, d’autres concernent la communauté dans son ensemble, et certains s’appliquent à des groupes particuliers, comme les agriculteurs et les éleveurs. Une grande partie des commandements ne s’appliquent pas aux chrétiens, car ils sont exclusivement destinés aux descendants de la tribu de Lévi ou liés au Temple de Jérusalem, qui a été détruit en 70 après J.-C.

Nous devons comprendre qu’à présent, à la fin des temps, Dieu appelle tous Ses enfants fidèles à se préparer, car à tout moment, Il pourrait nous retirer de ce monde de corruption. Dieu n’emportera que ceux qui cherchent à obéir à tous Ses commandements, sans exception.

Ne suivez pas les enseignements et les exemples de vos dirigeants, mais suivez uniquement ce que Dieu a ordonné.

Les gentils ne sont exempts d’aucun commandement de Dieu : « La même loi s’appliquera à toute l’assemblée, pour vous comme pour l’étranger qui réside parmi vous ; ce sera un décret perpétuel pour toutes vos générations : devant l’Éternel, il en sera de même pour vous et pour l’étranger résident. Une même loi et une même ordonnance s’appliqueront à vous et à l’étranger résident » (Nombres 15:15-16).

Le terme « étranger résident » fait référence à tout non-Juif qui souhaite faire partie du peuple élu et obtenir le salut. « Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs » (Jean 4:22).

Voici les commandements les plus ignorés par les chrétiens, mais qui ont tous été suivis par Jésus, Ses apôtres et Ses disciples. Jésus est notre exemple.

Commandements pour les hommes :

Commandement pour les femmes :

  • Abstention de relations pendant la menstruation : (Lévitique 20:18).

Communauté :

Question : Dans ses lettres (épîtres), Paul ne dit-il pas que Jésus a obéi à tous les commandements pour nous et qu’en mourant, Il les a annulés ?

Réponse : Absolument pas. Paul lui-même serait horrifié s’il savait ce que les pasteurs enseignent dans les églises en utilisant ses écrits. Aucun être humain, y compris Paul, n’a reçu de Dieu l’autorité de changer ne serait-ce qu’une seule lettre de Sa sainte et éternelle Loi. Si cela était vrai, les prophètes et Jésus auraient été explicites sur le fait que Dieu enverrait un certain homme de Tarse avec un tel niveau d’autorité. Mais la réalité est que Paul n’est mentionné ni par les prophètes de la Tanach (Ancien Testament) ni par le Messie dans les quatre Évangiles.

Ce serait bien trop important pour que Dieu reste silencieux sur un tel sujet. Les prophètes ne mentionnent que trois êtres humains qui apparaissent dans la période du Nouveau Testament : Judas (Psaumes 41:9), Jean-Baptiste (Ésaïe 40:3) et Joseph d’Arimathée (Ésaïe 53:9). Il n’existe aucune référence à Paul, car il n’a en réalité rien enseigné qui ajoute ou contredit ce qui avait déjà été révélé par les prophètes ou Jésus.

Le chrétien qui croit que Paul a changé quelque chose dans ce qui avait déjà été écrit doit reconsidérer sa compréhension afin qu’elle s’aligne avec les prophètes et Jésus, et non l’inverse, comme le fait la majorité. Si cette compréhension ne peut s’aligner, alors elle doit être mise de côté. Mais en aucun cas on ne doit désobéir à Dieu en se basant sur une interprétation des écrits d’un être humain. Cela ne sera pas accepté comme excuse lors du jugement dernier. Personne ne convaincra le Juge en disant : « Je suis innocent d’avoir ignoré Tes commandements parce que j’ai suivi Paul. »

Voici ce qui nous a été révélé concernant la fin des temps : « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi en Jésus » (Apocalypse 14:12).

Question : Et le Saint-Esprit, n’a-t-Il pas inspiré des changements et des annulations de la Loi de Dieu ?

Réponse : Rien que d’y penser est blasphématoire. Le Saint-Esprit est l’Esprit du Dieu Lui-même. Jésus a clairement expliqué que l’envoi du Saint-Esprit était destiné à nous instruire en nous rappelant ce qu’Il avait déjà enseigné : « Il vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit » (Jean 14:26). Il n’a jamais été question que le Saint-Esprit apporte une nouvelle doctrine que ni le Fils ni les prophètes du Père n’auraient enseignée.

Le plan de salut est le sujet le plus important des Saintes Écritures, et toutes les informations nécessaires avaient déjà été transmises par les prophètes et Jésus : « Car je n’ai point parlé de moi-même ; mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit [εντολη (endoli) : ordre, commandement, règle] ce que je dois dire et ce dont je dois parler. Et je sais que Son commandement [endoli] est la vie éternelle. C’est pourquoi les choses que je dis, je les dis comme le Père me les a dites » (Jean 12:49-50).

Aucune mention n’a été faite indiquant que le Saint-Esprit introduirait une nouvelle doctrine ou apporterait des changements au plan de salut déjà révélé. Tout ce que nous avons besoin de savoir pour obtenir la vie éternelle a été parfaitement exposé par les prophètes et par Jésus Lui-même.

Il existe une continuité des révélations qui s’est achevée avec le Christ.

Nous savons cela parce que, comme mentionné précédemment, il n’existe aucune prophétie annonçant l’envoi d’un être humain apportant de nouvelles doctrines fondamentales après le Messie. Les seules révélations survenues après la résurrection concernent les événements des derniers temps, et il n’y a rien sur de nouvelles doctrines venant de Dieu entre Jésus et la fin des temps.

Tous les commandements de Dieu sont continus et éternels, et nous serons jugés sur leur base. Ceux qui ont plu au Père ont été envoyés au Fils pour être rachetés par Lui. Ceux qui ont désobéi aux commandements du Père ne Lui ont pas plu et n’ont pas été envoyés au Fils.

« C’est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui est donné par le Père » (Jean 6:65).


Partie 2 : Le Faux Plan de Salut

UN PLAN RADICAL POUR DÉTOURNER LES GENTILS

Pour que le diable puisse amener les gentils disciples de Christ à désobéir à la Loi de Dieu, quelque chose de radical devait être fait. Jusqu’à quelques décennies après l’ascension de Jésus, les églises étaient composées de Juifs de Judée (hébreux), de Juifs de la diaspora (hellénistiques) et de gentils (non-Juifs).

Beaucoup des disciples originaux de Jésus étaient encore vivants et se réunissaient avec eux dans les maisons, ce qui contribuait à maintenir la fidélité à tout ce que Jésus avait enseigné et exemplifié de son vivant.

LA LOI DE DIEU EN PRATIQUE

La Loi de Dieu était lue et observée scrupuleusement, comme Jésus l’avait enseigné à Ses disciples :
« Mais il répondit : Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu [λογον του Θεου (logon tou Theou), la Tanach, Ancien Testament] et qui la gardent ! » (Luc 11:28).

Jésus ne s’est jamais écarté des instructions de Son Père :
« Tu as promulgué tes ordonnances, pour qu’on les observe avec soin » (Psaumes 119:4).

UNE IDÉE ERRONÉE DANS LES ÉGLISES D’AUJOURD’HUI

L’idée répandue aujourd’hui dans les églises, selon laquelle la venue du Messie aurait exempté les gentils d’obéir aux lois de Dieu dans l’Ancien Testament, n’a aucun fondement dans les paroles de Jésus rapportées dans les quatre Évangiles.

LE PLAN DE SALUT ORIGINEL

Il n’a jamais existé de période dans l’histoire de la civilisation où Dieu n’ait permis à tout être humain de se tourner vers Lui dans le repentir, d’obtenir le pardon de ses péchés, d’être béni et de recevoir le salut au moment de sa mort.

Autrement dit, il y a toujours eu un chemin de salut pour les gentils, même avant l’envoi du Messie. Pourtant, beaucoup dans les églises croient à tort que ce n’est qu’avec la venue de Jésus et Son sacrifice expiatoire que les gentils ont eu accès au salut.

UN PLAN DE SALUT IMMUTABLE

La vérité est que le même plan de salut qui a toujours existé dans l’Ancien Testament est resté en vigueur à l’époque de Jésus et demeure valable aujourd’hui.

La seule différence dans notre époque réside dans le fait qu’autrefois, une partie du processus pour le pardon des péchés reposait sur un sacrifice symbolique, alors qu’aujourd’hui, nous avons le véritable sacrifice de l’Agneau de Dieu, qui ôte les péchés du monde (Jean 1:29). Hormis cette différence capitale, tout le reste demeure identique à ce qui existait avant Christ.

S’UNIR À LA NATION CHOISIE PAR DIEU

Pour être sauvé, le gentil doit s’unir à la nation que Dieu a désignée comme étant la Sienne, à travers l’alliance éternelle scellée par le signe de la circoncision :
« L’étranger qui s’attache à l’Éternel pour le servir, en devenant son serviteur […] et qui reste ferme dans mon alliance, je les amènerai aussi sur ma montagne sainte » (Ésaïe 56:6-7).

JÉSUS N’A PAS FONDÉ UNE NOUVELLE RELIGION

Il est important de comprendre que Jésus n’a pas fondé une nouvelle religion pour les gentils, comme beaucoup le pensent.

En réalité, Jésus a rarement interagi avec des gentils, car Son objectif principal a toujours été Sa propre nation :
« Jésus envoya les Douze avec ces instructions : N’allez pas vers les païens ni chez les Samaritains, mais allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël » (Matthieu 10:5-6).

LE PLAN DE SALUT VÉRITABLE

Le véritable plan de salut, en parfait accord avec ce que Dieu a révélé par les prophètes de l’Ancien Testament et par Jésus dans les Évangiles, est simple et clair : recherchez la fidélité aux lois du Père, et Il vous unira à Israël et vous enverra au Fils pour le pardon des péchés.

Le Père n’envoie pas ceux qui connaissent Ses lois mais vivent dans une désobéissance ouverte. Rejeter la Loi de Dieu, c’est être en rébellion, et il n’y a pas de salut pour les rebelles.

LE FAUX PLAN DE SALUT

Le plan de salut prêché dans la plupart des églises est faux. Nous le savons parce que ce plan n’a aucun appui dans ce que Dieu a révélé par les prophètes dans l’Ancien Testament ni dans ce que Jésus a enseigné dans les quatre Évangiles.

Toute doctrine liée au salut des âmes (doctrines fondamentales) doit être confirmée par ces deux sources originelles :

  1. L’Ancien Testament (la Tanach — la Loi et les Prophètes, que Jésus citait fréquemment), et
  2. Les paroles du propre Fils de Dieu.

UN MESSAGE DE DÉSOBÉISSANCE

L’idée centrale des promoteurs de ce faux plan de salut est que les gentils seront sauvés sans avoir besoin d’obéir aux commandements de Dieu. Ce message de désobéissance est identique à celui que la serpente a prêché dans l’Éden :
« Vous ne mourrez point » (Genèse 3:4-5).

Si ce message était vrai, l’Ancien Testament contiendrait de nombreux passages l’expliquant, et Jésus aurait déclaré explicitement que dispenser les gens de la Loi de Dieu faisait partie de Sa mission en tant que Messie.

Mais la réalité est que ni l’Ancien Testament ni les Évangiles ne contiennent le moindre appui pour cette idée absurde.

L’ENVOI DE MESSAGERS APRÈS JÉSUS

Les promoteurs du plan de salut sans obéissance à la Loi de Dieu citent rarement Jésus dans leurs messages. La raison est évidente : ils ne trouvent rien dans les enseignements du Christ qui indique qu’Il est venu dans ce monde pour sauver des personnes qui désobéissent délibérément aux lois de Son Père.

L’APPUI SUR DES ÉCRITS POSTÉRIEURS

Ce qu’ils font à la place, c’est s’appuyer sur les écrits d’êtres humains qui ne sont apparus sur la scène qu’après l’ascension de Christ.

Le problème, c’est qu’il n’existe aucune prophétie dans l’Ancien Testament annonçant l’arrivée d’un messager de Dieu après Jésus. De plus, Jésus Lui-même n’a jamais mentionné qu’un homme viendrait après Lui pour enseigner un nouveau plan de salut destiné aux gentils.

L’IMPORTANCE DES PROPHÉTIES

Les révélations de Dieu nécessitent une autorité et une délégation préalables pour être valides. Nous savons que Jésus est l’envoyé du Père parce qu’Il a accompli les prophéties de l’Ancien Testament, mais il n’existe aucune prophétie concernant l’envoi d’autres êtres humains avec de nouveaux enseignements après le Christ.

LES LIMITES DES ÉCRITS POSTÉRIEURS À JÉSUS

Tout ce que nous avons besoin de savoir sur notre salut se termine avec Jésus. Tous les écrits qui sont apparus après l’ascension de Jésus, qu’ils soient inclus ou non dans la Bible, doivent être considérés comme auxiliaires et secondaires, car rien n’a été prophétisé concernant l’arrivée d’un homme ayant pour mission de nous enseigner quelque chose que Jésus n’aurait pas enseigné.

Toute doctrine qui ne s’aligne pas avec les paroles de Jésus dans les quatre Évangiles doit être rejetée comme fausse, quelle que soit son origine, sa durée ou sa popularité.

LES ÉVÉNEMENTS PROPHÉTISÉS DANS L’ANCIEN TESTAMENT

Tous les événements liés au salut qui devaient se produire après Malachie ont été prophétisés dans l’Ancien Testament, y compris :

  • La naissance du Messie,
  • La venue de Jean-Baptiste dans l’esprit d’Élie,
  • La mission du Christ,
  • Sa trahison par Judas,
  • Son jugement,
  • Sa mort innocente,
  • Et même qu’Il serait enseveli dans un tombeau parmi les riches.

L’ABSENCE DE PROPHÉTIES POUR DES MESSAGERS APRÈS JÉSUS

Cependant, il n’existe aucune prophétie mentionnant une quelconque personne après l’ascension de Jésus, qu’elle soit incluse ou non dans la Bible, ayant la tâche et l’autorité de développer une manière différente pour les gentils d’être sauvés.

Encore moins une manière qui permettrait à une personne de vivre dans une désobéissance assumée à la Loi de Dieu tout en étant accueillie à bras ouverts dans le ciel.

L’ENSEIGNEMENT DE JÉSUS, PAR LA PAROLE ET PAR L’EXEMPLE

Le véritable disciple du Christ a sa vie pour modèle en tout. Il a clairement indiqué que si nous l’aimons, nous serons obéissants au Père et au Fils. Ce n’est pas une exigence pour les faibles, mais pour ceux qui ont les yeux fixés sur le Royaume de Dieu et qui sont prêts à faire tout ce qu’il faut pour obtenir la vie éternelle. Même si cela suscite l’opposition des amis, de l’église et de la famille. Le commandement des cheveux et de la barbe, le tzitzit, la circoncision, le sabbat et les viandes interdites sont ignorés par la quasi-totalité du christianisme, et ceux qui refusent de suivre la foule seront certainement persécutés, comme Jésus nous l’a dit. L’obéissance à Dieu demande du courage, mais la récompense est l’éternité.


Partie 1 : Le Grand Plan du Diable Contre les Gentils

Quelques années après le retour de Jésus auprès du Père, Satan a lancé son projet à long terme contre les gentils. Sa tentative de convaincre Jésus de s’allier à lui a échoué (Matthieu 4:8-9), et tout espoir de maintenir Christ dans le tombeau a été définitivement anéanti lors de la résurrection (Actes 2:24).

Ce qui restait à la serpente, c’était de continuer à faire parmi les gentils ce qu’elle avait toujours fait depuis l’Éden : convaincre les êtres humains de ne pas obéir aux lois de Dieu (Genèse 3:4-5).

LES OBJECTIFS DE SATAN

Pour atteindre cet objectif, deux choses étaient nécessaires :

  1. Détacher les gentils du judaïsme autant que possible.
  2. Introduire un argument théologique permettant d’accepter que le salut offert par Dieu aux gentils différait du salut dans l’ancien Israël, notamment en leur permettant d’ignorer Ses lois.

LA FABRICATION D’UNE NOUVELLE RELIGION

Le diable a alors inspiré des hommes talentueux à fabriquer une nouvelle religion pour les gentils, complète avec :

  • Un nouveau nom,
  • De nouvelles traditions,
  • Et surtout, des doctrines visant à faire croire que l’un des principaux objectifs de la venue du Messie était de “libérer” les gentils de l’obligation de garder la Loi.

L’ÉLOIGNEMENT D’ISRAËL

Tout mouvement cherche des adhérents pour survivre et se développer. La Loi de Dieu (תּוֹרָה), jusqu’alors respectée par les Juifs messianiques, a commencé à devenir un obstacle pour le groupe qui croissait le plus rapidement dans la jeune Église : les gentils.

Des commandements comme la circoncision, l’observance du septième jour et l’abstention de certains aliments ont été perçus comme des barrières à l’expansion du mouvement. Peu à peu, la direction a commencé à faire des concessions à ce groupe, sous le faux prétexte que la venue du Messie prévoyait une flexibilité dans l’observance de la Loi pour les non-Juifs, bien que cet argument ne trouve aucun fondement dans l’Ancien Testament ni dans les paroles de Jésus rapportées dans les quatre Évangiles (Exode 12:49).

LE MALAISE DES JUIFS INTÉRESSÉS PAR LE MOUVEMENT

Pendant ce temps, les quelques Juifs qui manifestaient encore un intérêt pour le mouvement, attirés par les signes et les prodiges accomplis par Jésus quelques décennies auparavant — et pouvant encore compter sur des témoins oculaires, y compris certains des apôtres originaux —, se sentaient, à juste titre, mal à l’aise face à l’éloignement progressif de l’obligation de respecter les lois de Dieu transmises par les prophètes, des lois que Jésus, les apôtres et les disciples observaient fidèlement.

LES CONSÉQUENCES DE L’ÉLOIGNEMENT

Le résultat, comme nous le savons, des millions de personnes se rassemblent chaque semaine dans les églises en prétendant adorer Dieu, tout en ignorant complètement le fait que ce même Dieu a choisi une nation pour Lui-même avec une alliance éternelle.

Il a été clair sur le fait qu’Il ne romprait jamais cette alliance :
« Tout comme les lois du soleil, de la lune et des étoiles sont immuables, ainsi la descendance d’Israël ne cessera jamais d’être une nation devant Moi, pour toujours » (Jérémie 31:35-37).

Nulle part dans l’Ancien Testament il n’est dit qu’il y aurait bénédiction ou salut pour ceux qui ne s’unissent pas à Israël :
« Et Dieu dit à Abraham : Tu seras une bénédiction. Et je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Genèse 12:2-3).

Jésus Lui-même a été on ne peut plus clair en déclarant :
« Le salut vient des Juifs » (Jean 4:22).

LE PLAN DE SALUT POUR LES GENTILS

Le gentil qui souhaite être sauvé par Christ doit suivre les mêmes lois que le Père a données à la nation qu’Il a choisie pour Sa gloire et Son honneur, des lois que Jésus Lui-même et Ses apôtres observaient.

Le Père voit la foi et le courage de ce gentil, malgré les difficultés. Il répand Son amour sur lui, l’unit à Israël et le conduit au Fils pour le pardon et le salut. Voilà le plan de salut qui a du sens, parce qu’il est vrai.

LA GRANDE MISSION

Selon les historiens, après l’ascension du Christ, plusieurs apôtres et disciples ont obéi à la grande mission et ont apporté l’évangile enseigné par Jésus aux nations gentilles. Thomas est allé en Inde, Barnabas et Paul en Macédoine, en Grèce et à Rome, André en Russie et en Scandinavie, Matthias en Éthiopie, et la bonne nouvelle s’est propagée.

Le message qu’ils devaient prêcher était le même enseigné par Jésus, centré sur le Père : croire et obéir. Croire que Jésus venait du Père et obéir aux lois du Père.

L’AIDE DU SAINT-ESPRIT

Jésus a clairement indiqué aux premiers missionnaires qu’ils ne seraient pas seuls dans leur mission d’annoncer la bonne nouvelle de l’arrivée du Royaume de Dieu. Le Saint-Esprit leur rappellerait tout ce que Christ leur avait enseigné pendant les années qu’ils avaient passées ensemble à prêcher la bonne nouvelle en Israël (Jean 14:26).

L’instruction était de continuer à enseigner ce qu’ils avaient appris de leur Maître.

UN MESSAGE NON MODIFIÉ

Nulle part dans les Évangiles, Jésus ne laisse entendre que Ses missionnaires transmettraient un message de salut différent et spécialement conçu pour les non-Juifs, encore moins avec l’idée grave et erronée qu’ils pourraient obtenir le salut sans avoir à obéir aux saints et éternels commandements de Son Père.

L’idée de salut sans obéir à la Loi n’a aucun fondement dans les paroles de Jésus et, par conséquent, est fausse, même si elle est ancienne et populaire.


La Loi de Dieu : Introduction

ÉCRIRE SUR LA LOI DE DIEU : UNE TÂCHE NOBLE

Écrire sur la Loi de Dieu est peut-être la tâche la plus noble à la portée d’un simple être humain. La Loi de Dieu n’est pas simplement un ensemble de commandements divins, comme beaucoup la perçoivent, mais une expression de deux de Ses attributs : l’amour et la justice. La Loi de Dieu révèle Ses exigences dans le contexte et la réalité humaine, afin de restaurer ceux qui souhaitent être ramenés à l’état d’avant l’entrée du péché.

UN OBJECTIF SUPRÊME : LE SALUT

Contrairement à ce qui est enseigné dans de nombreuses églises, chaque commandement est littéral et inflexible, destiné à atteindre l’objectif suprême : le salut des âmes rebelles. Personne n’est contraint d’obéir, mais seuls ceux qui obéissent seront restaurés et réconciliés avec le Créateur. Écrire sur cette Loi revient donc à partager un aperçu du divin, un privilège rare qui exige humilité et révérence.

CE QUE CES ÉTUDES PROPOSENT

Dans ces études, nous aborderons tout ce qu’il est réellement important de savoir sur la Loi de Dieu, afin que ceux qui le souhaitent puissent apporter les changements nécessaires dans leur vie ici sur terre et s’aligner parfaitement avec les directives établies par Dieu Lui-même.

ACCUEILLIR CES VÉRITÉS AVEC SOULAGEMENT ET JOIE

Ceux qui auront le courage et le désir sincère d’être envoyés à Jésus par le Père, pour obtenir pardon et salut, accueilleront ces études avec soulagement et joie (Jean 6:37, 39, 44-45, 65 ; 10:29).

  • Soulagement, car, après deux mille ans d’enseignements erronés sur la Loi de Dieu et le salut, Dieu a jugé bon de nous confier la production de ce matériel, que nous reconnaissons aller à l’encontre de presque tous les enseignements existants sur le sujet.
  • Joie, car les bienfaits d’être en harmonie avec la Loi du Créateur dépassent tout ce que de simples créatures peuvent exprimer. Ces bienfaits sont spirituels, émotionnels et physiques.

Les êtres humains ont été créés pour obéir à Dieu.

LA LOI DE DIEU NE NÉCESSITE PAS DE JUSTIFICATIONS

Ces études n’ont pas pour objectif principal d’entrer dans des argumentations ou des débats doctrinaux, car la Loi de Dieu, comprise correctement, se passe de justifications en raison de son origine sacrée. En réalité, s’engager dans des discussions interminables sur quelque chose qui ne devrait jamais être remis en question est une offense envers Dieu Lui-même.

Le simple fait qu’une créature finie, un morceau d’argile (Ésaïe 64:8), ose défier les règles de son Créateur, qui peut à tout moment la rejeter parmi les débris inutiles, révèle quelque chose de profondément préoccupant chez cette créature. Cette attitude doit être corrigée d’urgence, pour son propre bien.

LE BESOIN D’EXPLIQUER LA TRANSITION

Bien que nous défendions que la Loi du Père devrait simplement être obéie par tous ceux qui se considèrent comme des disciples de Jésus, tout comme Jésus et Ses apôtres l’ont fait, nous reconnaissons qu’un tel ravage a été causé dans le milieu chrétien concernant Sa Loi qu’il est devenu nécessaire d’expliquer ce qui s’est passé au cours des près de deux mille ans depuis l’ascension du Christ.

Beaucoup souhaitent comprendre comment s’est opérée la transition du judaïsme messianique (des Juifs fidèles aux lois de Dieu dans l’Ancien Testament et qui ont reconnu Jésus comme le Messie d’Israël envoyé par le Père) au christianisme actuel, qui considère que chercher à obéir à la Loi équivaut à “rejeter le Christ”, ce qui, évidemment, mène à la perdition.

LA LOI MAL INTERPRÉTÉE

La Loi, autrefois vue comme une source de bénédiction pour celui qui médite “jour et nuit” (Psaumes 1:3), est aujourd’hui perçue comme un ensemble de règles dont l’obéissance mènerait au lac de feu. Tout cela, sans qu’il n’existe la moindre once de soutien dans l’Ancien Testament ou dans les paroles de Jésus rapportées dans les quatre Évangiles.

LES COMMANDEMENTS LES PLUS MÉPRISÉS

Dans cette série, nous couvrirons également en détail les commandements de Dieu qui sont parmi les plus désobéis dans les églises du monde entier, pratiquement sans exception : la circoncision, le sabbat, les aliments impurs, les cheveux et la barbe, ainsi que les tzitzit.

RETOUR À L’OBÉISSANCE BIBLIQUE

Nous expliquerons non seulement comment ces commandements clairs de Dieu ont cessé d’être observés dans la nouvelle religion qui s’est éloignée du judaïsme messianique, mais aussi comment ils doivent être correctement suivis, selon les instructions des Écritures et non selon le judaïsme rabbinique, qui, depuis l’époque de Jésus, a introduit ses traditions humaines dans la sainte, pure et éternelle Loi de Dieu.


La Loi de Dieu : Résumé de la série

LA LOI DE DIEU : TÉMOIGNAGE D’AMOUR ET DE JUSTICE

La Loi de Dieu est un témoignage de Son amour et de Sa justice, dépassant largement l’idée qu’elle soit simplement un ensemble d’ordres divins. Elle offre une feuille de route pour la restauration de l’humanité, guidant ceux qui cherchent à revenir à l’état sans péché idéal voulu par leur Créateur. Chaque commandement est littéral et immuable, conçu pour réconcilier les âmes rebelles et les aligner avec la volonté parfaite de Dieu.

L’OBÉISSANCE : UNE CONDITION ABSOLUE POUR LE SALUT

L’obéissance à la Loi n’est imposée à personne, mais elle est une condition absolue pour le salut – nul ne peut être restauré ou réconcilié avec le Créateur tout en désobéissant consciemment et délibérément. Le Père n’enverra pas quelqu’un qui désobéit intentionnellement à Sa Loi pour bénéficier du sacrifice expiatoire du Fils, car seuls ceux qui cherchent fidèlement à suivre Ses commandements seront unis à Jésus pour le pardon et le salut.

PARTAGER LES VÉRITÉS DE LA LOI

Partager les vérités de la Loi exige humilité et révérence, car cela donne aux personnes disposées la capacité d’aligner leur vie sur les directives de Dieu. Cette série offre un soulagement face à des siècles d’enseignements erronés et la joie de découvrir les profonds bienfaits spirituels, émotionnels et physiques de vivre en harmonie avec le Créateur.

EXPLORER LA TRANSITION DU JUDAÏSME MESSIANIQUE AU CHRISTIANISME MODERNE

Les études de cette série exploreront la transition du judaïsme messianique de Jésus et de Ses apôtres – où la Loi était fondamentale – vers le christianisme moderne, où l’obéissance est souvent mal interprétée comme un rejet du Christ.

UNE NÉGLIGENCE DES COMMANDEMENTS DE DIEU

Ce changement, sans aucun soutien de l’Ancien Testament ou des paroles de Jésus, a conduit à une négligence généralisée des commandements de Dieu, notamment le sabbat, la circoncision, les lois alimentaires et d’autres encore.

En examinant ces commandements à la lumière des Écritures, libérés de l’influence des traditions rabbiniques et du cycle enraciné de conformité théologique dans les séminaires (où les pasteurs héritent volontiers d’interprétations préconçues et inquestionnables pour plaire à leur public et assurer leur subsistance), cette série appelle à un retour à la Loi pure et éternelle de Dieu.

L’OBÉISSANCE : UNE EXPRESSION NÉCESSAIRE DE LA FOI

L’obéissance à la Loi du Créateur ne doit jamais être réduite à une simple question de promotion de carrière ou de sécurité de l’emploi. Elle est une expression nécessaire de la foi véritable et de la dévotion envers le Créateur, qui conduit à la vie éternelle par Christ, le Fils de Dieu.